Professeur d’histoire-géographie
au lycée Clemenceau
pendant un an seulement (2013-2014),
cet établissement, son personnel et bien sûr avant tout ses élèves auront marqué mon début de carrière dans l’enseignement secondaire.
J’ai donc souhaité continuer de m’y investir d’une autre façon, alors même que j’étais appelé à assurer mes fonctions ailleurs.
Nantes, janvier 2015
Aujourd’hui, partagé entre mon enseignement au collège d’Ancenis
et un poste spécifique auprès des élèves hospitalisés au CHU de Nantes,
je tâcherai d’abreuver régulièrement et d’animer la partie historique (« Georges »)
avec l’aide et le soutien de mes camarades et de la communauté
de tous ceux qui portent une affection particulière à ce lycée.
Éléments de biographie :
Né à Nantes en 1984, passionné très tôt de lecture, de dessin, d’histoire et d’archéologie.
Je fus au siècle dernier un élève appliqué à l’école de la rue du Vélodrome de Longchamp, puis du collège Talence
et enfin du lycée… Jules Verne, le « petit lycée », dont les liens avec le « Grand » ne m’apparurent que bien plus tard.
J’y préparai le baccalauréat littéraire en 2001.
Le « petit » lycée Jules Verne à Nantes
Je m’attelai ensuite à des études d’histoire de l’art et d’archéologie (deug, licence et master 2) que j’effectuai entre Nantes, Tours et Paris.
J’eus le privilège de travailler avec le Professeur Pierre Leriche, archéologue émérite et directeur de recherche au laboratoire AOROC (ENS ULM).
Sous sa direction je participai ainsi à la mission archéologique française en Ouzbékistan entre 2005 et 2011.
De la poussière, des trous et des cailloux : un terrain de jeu
pour un apprenti archéologue, 2005
Ma passion pour les civilisations anciennes me mena ainsi jusqu’à Termez, riante cité frontalière, située sur le bord de l’Amou Daria où je passai de nombreux et brûlants mois d’étés à en étudier les monuments antiques et leur riche décor architectural.
Retour de chantier, 2005
L’Amou-Daria et, en face, l’Afghanistan, 2006
Entre 2008 et 2011 je fus aussi chargé de cours en histoire de l’art antique et en histoire de l’architecture religieuse bouddhique à l’université de Tours.
Si aujourd’hui je ne peux plus me rendre aussi facilement et souvent en Asie centrale, je poursuis néanmoins l’étude de mon matériel.
Ceci devrait enfin aboutir, d’ici quelques années, à une publication complète des formes architecturales et décoratives des monuments de Termez, sous la forme d’une thèse d’histoire et d’archéologie.
Page extraite de mon article paru dans les Cahiers d’Asie centrale, N° 21-22. « L’archéologie française en Asie centrale. Nouvelles recherches et enjeux socio-culturels », « le décor architectural de la ville de Termez à l’époque kouchane », Paris, 2013
Devenu entre temps père de deux enfants formidables, je revins à Nantes en 2012 pour y enseigner d’abord en tant que contractuel aux lycées Eugène Livet (2012), puis Jules Verne (2012-2013) et finalement passer le CAPES d’histoire en 2013.
Stagiaire l’année suivante, j’eus alors la chance et le plaisir d’être affecté pour un an au lycée Clemenceau…