Gokcek Aksel


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Aujourd’hui étudiant à Sciences Po Paris sur le campus Moyen Orient Méditerranée, j’ai été élève du lycée Clemenceau de 2014 à 2017 (vous noterez que ma scolarité à Clemenceau coïncide parfaitement avec les travaux du Musée d’Art, que ma génération n’a ainsi jamais pu visiter entre deux heures de cours !).

A peine six mois après mon départ, les cafés noisette du vendredi matin me manquent déjà terriblement, de même que les levers de soleil hivernal observés depuis le couloir I-300, probablement le couloir le plus beau du lycée dans lequel je n’ai jamais eu l’occasion de me rendre pour aller en cours, ses salles étant réservées aux classes prépas. Il faut dire qu’en trois ans, et avec des emplois du temps à trous (pourris, quoi) on à le temps de découvrir les endroits les plus insolites et les mieux cachés du lycée (que je ne révèlerai pas ici ; explorez et jouez aux aventuriers), ainsi que les habitants les plus insolites de l’établissement (bon, il s’agit seulement de chats et de canards, n’allez pas tout imaginer).

Les séances bronzages-commérages au jdp, la file d’attente interminable du self (concept assez intéressant que le self de Clemenceau, où le temps est parfaitement divisé : un tiers du temps est consacré à l’attente de son plateau, un autre tiers à sa ‘’’’dégustation’’’’, et le dernier tiers à l’attente pour le déposer le repas terminé – je me plains je me plains, mais à Menton la seule solution pour se restaurer sur le campus est un distributeur Sodebo, alors…), bref, tout ce qui faisait ma vie quotidienne au Lycée Clemenceau me rappelle douloureusement à quel point j’ai aimé mes années au Lycée, et tout ce qu’elles m’ont apporté, intellectuellement autant qu’humainement.

Aksel Gokcek

 

Posté le dimanche 10 décembre 2017