PAINVIN Georges


Georges Painvin

(1886-1980)

Elève

Scientifique et industriel

Décrypteur du « radiogramme de la victoire »

 

Georges Painvin fils

 


Livre d’Or de la Guerre du lycée 

« PAINVIN (Georges), Ingénieur des Mines, Professeur à l’Ecole des Mines, Capitaine du Service d’Etat-Major, détaché au Cabinet du Ministre (service du chiffre), Chevalier de la Couronne d’Italie le 8 janvier 1916, Croix militaire anglaise en mars 1917, lettre de félicitations du Général commandant en chef les Armées du Nord et du Nors-Est le 18 juin 1918, Chevelier de la Légion d’Honneur le 10 juillet 1918. »

Source : Lycée Clémenceau – Association Amicale des Anciens Élèves – Livre d’Or de la Guerre p. 55

(Nantes, Imprimerie Mthe Chantreau & Cie, 1921)


 

Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Notice signée : Jean-Louis Liters

 

 

PAINVIN Georges

(1886-1980) 

Élève / Industriel

 

 

Né à Paris XVIe le 28 janvier 1886, fils d’un ingénieur en chef des Chantiers de la Loire.

Premier prix de violoncelle en 1902 au conservatoire de musique de Nantes.

Elève du lycée de Nantes, il est reçu à Polytechnique en 1905.

 

Pendant la guerre, entre 1915 et 1918, il appartient au « Cabinet Noir », le groupe chargé des recherches en matière de décryptage. Il réussit à reconstituer les codes de la Marine allemande et de la Marine austro-hongroise.

Le 1er juin 1918, en réussissant à décrypter un radiogramme du Haut commandement allemand, il permet à l’armée de Mangin de résister à l’offensive allemande du 9 juin sur Compiègne.

 

Il sera fait en 1973 grand officier de la Légion d’honneur pour ce « Radiogramme de la victoire », aujourd’hui conservé au Musée de l’Armée. Cette distinction lui sera remise par Paul Montel, son professeur de mathématiques spéciales au lycée de Nantes, en présence d’Alain Poher, président du Sénat, qui fut l’élève de Georges Painvin à l’École des Mines de Paris.

 

Au cours d’une carrière bien remplie, il a été professeur de géologie et de paléontologie à l’École des Mines de Saint Étienne, puis de Paris, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris, président de Péchiney Ugine Kuhlmann et du Crédit commercial de France.

 

Ses frères Louis et René sont élèves du lycée.

Louis, né en 1883, reçu à Polytechnique en 1903, devient ingénieur d’artillerie navale, comme son grand-père maternel le général Virgile, avant de succéder à son père comme directeur des Chantiers de la Loire.

René, né en 1889, reçu aux Mines de Paris en 1910, est président de la Compagnie générale d’électricité.

 


Georges Jean, Louis Samuel et René Albert sont les trois fils de :

Georges Félix Painvin (Paris 1859 – Le Croisic 1945), polytechnicien, ingénieur des manufactures de l’Etat, ingénieur en chef puis directeur des Chantiers de la Loire, président du syndicat patronal des constructions mécaniques et navales

et d’Elisabeth Jeanne Virgile (1861-1942) , fille de François Virgile (Cayenne 1821 – Paris 1895), général de division, inspecteur général de l’Artillerie de Marine.

 

Georges Painvin

Georges Painvin (1859-1945)

Photo Ecole Polytechnique

A Nantes, entre 1899 et 1913, la famille habite, près de la Préfecture,

17 rue Royale (devenue 17 rue du Roi-Albert)

puis 4 rue d’Argenté.


Le grand-père paternel des trois frères Painvin, est :

Louis Félix Painvin (Malesherbes 1826 – Paris 1875), agrégé de mathématiques, professeur de mathématiques spéciales au lycée de Douai, puis à Paris, au lycée Louis-le-Grand. Devint professeur suppléant de la chaire de mécanique et de physique expérimentale à la Sorbonne.