WISMES Armel de
(1845-1886)
Élève / Diplomate
Armel de Bloquel de Croix, baron de Wismes, est né le 20 avril 1845 à Nantes ; il est le fils aîné de Héracle-Olivier, baron de Wismes (1814-1887), littérateur, graveur, archéologue, cofondateur de la Société archéologique, et donc le frère de Fernand de Wismes, de Christian de Wismes et de Gaëtan de Wismes.
Élève du lycée, il est prix d’honneur en rhétorique (1861) et en philosophie (1862).
Licencié en droit, attaché au ministère des Affaires étrangères, en 1870 il s’enrôle dans les « mobiles de l’Ouest » pour défendre la capitale, puis il est à Versailles avec le gouvernement qui combat la Commune.
Secrétaire d’ambassade à Rome (Vatican), à Tanger puis à Madrid, il est chargé d’affaires à Constantinople, quand en 1884, très malade, il est ramené en France par ses frères. Il est alors nommé conseiller d’ambassade.
Parallèlement à sa carrière diplomatique, il est un peintre amateur apprécié. Ancien élève de Coutan et d’Hippolyte Dubois, il expose au Salon de Paris de 1877 La Tête de brigand, œuvre qu’il envoie au Salon de Nantes de 1886 accompagnée de deux autres, Madrilène et Scène marocaine.
Deux de ses frères sont élèves du lycée :
Fernand de Wismes (1848-1905), est prix d’honneur en rhétorique (1864) et bachelier ès lettres (1866). Professeur de rhétorique au petit séminaire de Nantes puis à l’Externat des Enfants-Nantais, chanoine de la cathédrale de Nantes (1892), il publie une Histoire de l’éloquence ancienne et moderne.
Gaëtan de Wismes (1861-1944) ne fait sans doute qu’un an au lycée. En 1879-1880, il est le condisciple de Babin-Chevaye et de Guillaumat en classe de mathématiques élémentaires. Il est licencié en droit. Secrétaire de la chorale la Concordia, président et secrétaire perpétuel de la Société académique de Nantes, président de la Société archéologique de Nantes (1914-1919), vice-président de la Société des bibliophiles bretons et de la Société d’histoire et de littérature de l’Union régionaliste bretonne, il est l’auteur d’articles dans l’Espérance du Peuple et dans L’Hermine, de poésies dans Le Gai savoir, de brochures historiques comme Une page de la Terreur à Nantes. Les Le Loup de la Biliais, martyrs du Sacré-Cœur (1894). A partir de 1900, il publie par fascicules mensuels Le Chercheur des Provinces de l’Ouest.