CADOU René Guy


René Guy CADOU

(1920-1951)

Elève

Poète

Numériser 2

René Guy Cadou à 19 ans

Source : Jean Aoustin

 


Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)

200 ans d'histoire - copie

Dictionnaire biographique

Auteur : Jean-Louis Liters

 

 

René Guy Cadou

durant l’année 1937-1938

(collection privée)

 

CADOU René Guy

(1920-1951) 

Élève / Poète

Né le 15 février 1920 à Sainte-Reine-de-Bretagne (Loire-Atlantique) de parents instituteurs.

 

Il est élève du lycée de la sixième à la terminale à partir d’octobre 1931.

 

Comme l’écrit Yves Cosson, « des études à Clemenceau, il garde peu de bons souvenirs, sauf les plaisirs de l’amitié : Jean-Pierre Foucher et, surtout, Sylvain Chiffoleau ».

 

ll publie son premier recueil de poèmes en 1937, alors qu’il est en classe de première.

 

Numériser

La classe de philosophie en 1938-1939

autour du professeur de philosophie Jacques Bois

Source : Joseph Girard (au dernier rang, marqué d’une croix)

 

Grâce à Julien Lanoë, il entre en relation avec Pierre Reverdy, et, dès 1937, avec Max Jacob dont il devient l’ami et qu’il rencontre en 1940 à Saint-Benoît-sur-Loire.

Avec ses amis les poètes Jean Bouhier, Béalu, Bérimont, Follain, Manoll, Rousselot, il fonde à Rochefort-sur-Loire, en 1943, ce qu’on appellera par la suite « l’École de Rochefort ».

D’abord instituteur suppléant pendant de nombreuses années, il se fixe avec Hélène à Louisfert en octobre 1945. C’est là, dans l’école du village, qu’il meurt des suites d’une grave maladie, en 1951.

En quelques années, il réussit à publier un grand nombre de recueils poétiques, dont le plus célèbre a pour titre Hélène ou le Règne Végétal.

 

Un article de « Julien / Anthologie » est consacré à René Guy Cadou. 

 

René, René Guy ou René-Guy ?

Les parents Cadou eurent un premier fils, né à Piriac, prénommé Guy mais qui ne vécut que huit mois (juillet 1911-mars 1912) car terrassé par une broncho-pneumonie.

Lorsque le futur poète naquit à Sainte-Reine-de Bretagne le 15 février 1920, ses parents lui donnèrent le prénom René et en second prénom, celui du frère défunt, Guy.

Je me souviens d’Hélène Cadou nous disant à Louisfert qu’il ne fallait surtout pas l’appeler René-Guy avec un tiret.

Au lycée il est connu comme « Cadou René » (ainsi sur le Palmarès 1939, son année de Philo)
C’est aussi sous ce nom, alors qu’il est décédé à Louisfert, qu’il est porté sur le registre d’inhumation à Nantes, à La Bouteillerie.

Mais lui usa de ses deux prénoms (ou si l’on préfère du sien et de celui de son frère) pour signer son oeuvre de poète et de critique et…. sans tiret.

Jean-Louis Liters