Korb Samuel
(1855-1929)
Aumônier israélite
Samuel Korb vers 1913
Livre du Bicentenaire (Coiffard, 2008)
Dictionnaire biographique
Notice signée : Jacques Ricot
KORB Samuel
(1855-1929)
Aumônier israélite de 1883 à 1929
Né à Mommenheim en Alsace le 20 février 1855, il opte pour la nationalité française après la guerre de 1870.
Il est une personnalité marquante de la vie nantaise durant quarante-six années passées au service de la communauté juive, puisqu’il arrive dans la ville et au lycée en 1883 et qu’il meurt le 7 juin 1929.
Descendance de Samuel Korb
Notice signée : Jean-Louis Liters
La famille Korb habitait à Nantes, 1 rue Kléber (6ème canton)
Samuel Korb et Sarah Singer (1864-1939) ont eu sept enfants :
- Julien Korb (1882-1943), ancien élève du lycée, déporté, décédé à Auschwitz le 18 février 1943.
- Rachel Korb (1883-1944), déportée, décédée à Auschwitz le 8 février 1944. Son mari, Raphaël Veil, né à Paris en 1883, et leur fille Hélène, née à Dinard en 1920, ont aussi été déportés sans retour à Auschwitz.
- Hélène Korb (1885-1920)
- André Korb (1886-1916), ancien élève du lycée, « mort pour la France » (voir nosanscries.fr )
- Palmyre Korb (1886-1894)
- Adolphe Korb (1889-1943), ancien élève du lycée, médecin à La Varenne-Saint-Hilaire, déporté, décédé à Auschwitz le 25 novembre 1943. Son épouse, Pauline Meyer, est aussi décédée à Auschwitz. Le couple eut deux fils, Henri et Michel. Henri, né en 1922 à Saint-Maur-des-Fossés, est un ancien élève du lycée (Math Spé 1939-1940).
- Henri Korb (1890-1915), ancien élève du lycée, « mort pour la France » (voir nosanscries.fr )
Samuel Korb, décédé le 7 juin 1929, a été inhumé à Nantes (cimetière Miséricorde), tout comme ses filles Palmyre et Hélène et tout comme, en 1922, ses fils « morts pour la France » Henri et André.