2022/02/16 – Disparition du poète Michel Deguy, ancien professeur du lycée


« L’amour est plus fort que la mort disiez-vous

Mais la vie est plus forte que l’amour

et l’indifférence plus forte que la vie ».

                                                                                                              Michel Deguy

 

 

Nous apprenons

avec tristesse

le décès

ce 16 février 2022

du poète

 

Michel Deguy

 

 

Né à Paris en 1930, agrégé de philosophie en 1953, Michel Deguy avait effectué sa première année d’enseignement au Lycée Clemenceau (année scolaire 1953-1954).

 

A l’occasion du Bicentenaire du Lycée (2008), il avait bien voulu donner au Comité de l’Histoire deux pages de souvenirs.

 

On peut les retrouver bien sûr dans le livre, aux pages 347-348

mais aussi sur le site Georges et les autres

à l’onglet Julien / Anthologie

 

Georges

 

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Merci à Patrick HERVE, ancien élève et fin littéraire, pour la belle et juste citation de Michel DEGUY

 

Merci aussi à Pierre STERLINGOT, ancien élève, qui nous apporte un témoignage :

 

 » Bonjour,

Je réagis à l’annonce du décès de Michel Deguy, en rappelant une anecdote relative à sa participation à l’enseignement de la « philo » au lycée Clemenceau.

C’était en effet l’année scolaire 1953-1954 ; Il y avait deux classes de « Math Elem » : Math 1, où Michel Deguy enseignait la philo, et Math 2 où enseignait Michel Verret. C’était, pour tous les deux, leur première année d’enseignement à l’issue d’un très brillant parcours universitaire.

J’étais élève de Math 2 où Michel Verret, persuadé du moindre intérêt des élèves de Math Elem pour la philo, nous avait déclaré d’emblée : «  C’est votre première année de philo et moi c’est ma première année d’enseignement ; nous avons donc tous intérêt à vivre cette année dans un état d’auto adulation permanente. »

Ce qui a bien été le cas, du moins de notre part.

Les deux classes étant voisines, nous apercevions souvent Michel Deguy, qui conversait souvent avec Michel Verret sous le préau devant les classes.

Je n’avais plus jamais entendu parler de Michel  Deguy, sauf depuis 2016 où, dans un ouvrage titré « La Bon Air Latin » (Fayard) composé par de nombreux auteurs,  il avait rédigé un important chapitre intitulé : Le Français tel qu’on le parle.

Sans précision particulière, j’avais soupçonné l’identité de l’auteur comme celle de cet ancien professeur confrère et ami de Michel Verret.

Voila un micro souvenir de la présence du poète et philosophe à Clemenceau , micro anecdote dans l’histoire du lycée.

Cordialement

Pierre Sterlingot