Un message de notre ami Pamphile :
« Bonjour à tous,
cette année, ça fait dix ans, dix ans de RDV de l’Erdre, 10 ans de bonheur ! L’organisation des RDV de l’Erdre me donne la chance de jouer plus que les années précédentes, (en in comme en off), chers amis, à vos calepins!
je vais jouer :
- vendredi 31/08 de 11h à 12h à La Chapelle sur Erdre (44) : duo avec David sur un répertoire qui va jaser
- 31/08 de 21h à 22h30 Sur un bateau de l’ABPN à Nantes (44) avec un répertoire plus large, mêlant jazz au traditionnel, aux arrangements divers dans tous les styles
- 01/09 de 15h à 16h : Kord’accord’ sur la scène nautique de Nantes, projet qui fait sa grande première, avec le grand et beau Rémi Shnell à la guitare, le grand aussi, et beau aussi Charliebeatbox (au beat box, je crois) et moi-même à l’accordéon. Venez nombreux !
- 02/09 de 18h30 à 19h: duo avec Rémi sur la péniche de Radio France Bleue Loire Océan, 20 minutes de musique, 10 minutes d’interview, pour présenter tous nos beaux projets
- 02/09 à 20h Sur un bateau de l’ABPN à Nantes (44) Pour finir en beauté!
Venez nombreux, on a hâte de vous montrer tout ça, et on à besoin de vous!
Musicalement
Pamphile »
Pamphile ajoute un mot pour le programme de dimanche
» Bonjour à tous,
– 02/09 de 20h à 21h Sur un bateau de l’ABPN à Nantes (44) Pour finir en beauté!
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Trouvé dans Ouest-France
(Edition du vendredi 31 août 2018)
« Pamphile, l’enfant des Rendez-vous de l’Erdre »
Répétition dans le jardin pour Pamphile Chambon
Photo Ouest-France
Article signé Manon BILLING
« Musique. L’accordéoniste nantais,
dix ans de concerts sur une péniche durant les Rendez-vous de l’Erdre,
se voit offrir la grande scène nautique.
Festival de la rentrée nantaise, les Rendez-vous de l’Erdre se targuent de réunir chaque année plus de 150 000 spectateurs dans une ambiance bon enfant et de faire écouter le jazz à tous. En dix ans de concerts officieux, le jeune accordéoniste Pamphile Chambon a grandi avec le festival.
Tout débute avec une chanson de Brassens, La femme d’Hector, dans laquelle la mère de Pamphile déniche ce prénom original. Ou alors est-ce avec La maison bleue de Maxime Le Forestier, dont les paroles dansent sur la porte d’entrée azur des Chambon. Chez eux, tout a une explication musicale. À 5 ans, Pamphile Chambon se prend de passion pour l’accordéon de son père. « L’instrument était trop lourd, j’ai dû attendre mes 6 ans ! » rit le musicien.
Accord en beat box mineur
Désuet, l’accordéon ? Pamphile, 24 ans, s’en défend. « Il n’est jamais tombé dans l’oubli. Les gens l’écoutent sans s’en rendre compte. » Mélodique et harmonique, l’accordéon a, pour lui, « le même rôle que le piano ».
Difficultés à l’école, entrée au conservatoire, graves problèmes de santé… Faute de professeur, le jeune musicien zigzague entre la corde harmonie, la musique traditionnelle bretonne et les percussions. Mais reste fidèle à l’accordéon, du swing à la musette, en passant par le rock celtique, avec un plaisir toujours renouvelé. Autant de nouveaux terrains à explorer, au gré des rencontres.
L’une d’elles est particulièrement marquante. « Il jouait en duo avec son frère, au marché de Talensac, en Ille-et-Vilaine, se souvient Claire Chambon, sa mère. M. Lucas, alors président de l’Association des bateaux du port de Nantes, passait par là et les a repérés. Il leur a proposé de venir jouer sur leur bateau pour la Fête de la musique, deux jours plus tard. » C’était en 2008. Depuis, le jeune Nantais se produit sur les navires historiques de l’association chaque année à la Fête de la musique et aux Rendez-vous de l’Erdre.
« Pamphile, ça faisait des années qu’il jouait sur le Goéland, en off, explique le programmateur du festival, Armand Meignan. C’est un musicien très intéressant. Cette année, on l’a mis sur la grande scène, pour une création avec un musicien beat box. » Un nouveau défi pour Pamphile et son complice, le guitariste Rémi Schnell, avec Charles Robert au beatbox qui a rejoint leur duo Kord’Accord. Leurs titres, aux accents mélancoliques, sont des airs métissés par la rencontre de leurs trois identités musicales marquées. Un jazz sans prétention, comme si la musique n’était encore qu’un jeu, au fond du jardin familial.
Manon BILLING.