2017/05/29, du 29 mai au 1er juin – Théâtre : Quatre soirées à Clemenceau

Opéra de quat’sous,

Mardi 30 mai et jeudi 1er juin

Avarice, mensonge, violence, corruption, vanité, vénalité : tous les vices ou presque se sont donnés rendez-vous dans les bas-fonds de Londres où nous précipite Bertold Brecht dans son Opéra de quat’ sous. Être dans le besoin ne rend pas forcément l’homme meilleur. Et les choses n’ont peut-être pas beaucoup changé depuis 1928 quand cette œuvre est montée sur les planches pour la première fois avant de connaître un succès planétaire.

Entrez dans un monde de prostituées, de policiers véreux, de vrais mendiants faux éclopés et de truands… Non ? Vous hésitez ?… Vous avez peur que le terrible Mackie vous tranche la gorge d’un coup de lame ?… Mais les pires crapules ne sont pas toujours à couteaux tirés ; même eux peuvent se montrer de bonne humeur, surtout le jour de leur mariage ; et avec eux, prenons le parti d’en chanter et d’en rire !

Escurial,

Mercredi 31 mai et jeudi 1er juin

Cette présentation est née d’un travail de recherche sur le théâtre de la cruauté, élément majeur de l’histoire du théâtre contemporain. Comment aborder ce théâtre, comment aborder la cruauté au théâtre, comment même jouer la cruauté avec son partenaire de jeu ?

Nous avons abordé des textes de Antonin Artaud, Victor Hugo, Olivier Cadiot et enfin la courte pièce de Michel de Ghelderode « Escurial ».
Un royaume flamand ou batave est le théâtre d’événements sordides. Une reine est malade, elle se meurt en coulisses. Un roi, perturbé, cherche à s’isoler en compagnie de son bouffon. Ils jouent un jeu dangereux, où le mélange des rôles provoque une telle confusion que des vérités crues finissent par sourdre. Mais un roi et son bouffon peuvent-ils impunément échanger leurs places ? C’est l’heure des comptes et des additions ; addition des masques, addition à payer.

Lettres migratoires,

Lundi 29 et mercredi 31 mai

Nous sommes partis des « Lettres persanes » de Montesquieu, nous avons ensuite migré vers des contrées extra territoriales, nous y avons croisé quelques vies, nous avons rencontré des étrangers,

nous avons ensuite entamé notre humble odyssée, chargés de quelques brèves fluorescences, nous sommes arrivés à présent au point de non retour,

nous vous présenterons sur un plateau ce grand voyage pour vous en faire partager le petit déplacement.

Bienvenue à vous !

AVEC

Ils surgiront du silence,

Lundi 29 et mardi 30 mai

SALOME. Une princesse juive du Ier siècle (la Palestine est une province romaine). Fille d’Hérode Philippe et d’Hérodiade, belle fille du tétrarque Hérode Antipas, frère de Philippe et deuxième mari de sa mère. Selon les Évangiles, elle danse pour Hérode Antipas et demande en compensation, la tête de Jean-Baptiste (Iokanaan), prophète semeur de troubles, qu’Hérode a fait arrêter. SALOME. Une figure féminine aux multiples visages, incarnation de la luxure et de la tentation dans la tradition chrétienne, puis icône de la sensualité orientale, femme fatale ou image de la contestation féminine. TRISTAN naît en Cornouailles, à Tintagel, dans de tristes circonstances. Abandonné, il est recueilli à la cour du roi Marc. Il terrasse le Morholt. Empoisonné par l’épée du monstre, il dérive puis échoue en Irlande où il guérit et rencontre Yseult. Puis il rentre au pays. Marc doit se marier avec la plus belle femme du monde, dont le cheveu blond a été déposé sur sa fenêtre (Yseult). TRISTAN est désigné pour aller la chercher, encouragé par les barons jaloux de sa position à la cour. Victorieux d’un dragon, il embarque Yseult pour la célébration des noces. En chemin, Yseult et TRISTAN boivent le philtre d’amour conçu pour que celle-ci puisse affronter le mariage arrangé. TRISTAN et Yseult deviennent amants, tiraillés entre leur passion et leur sens de la loyauté. Tristan part et rencontre Yseult aux mains blanches qu’il épouse, sans toutefois, par amour pour la blonde Yseult, parvenir à consommer le mariage. TRISTAN est alors blessé et appelle la seule qui pourra le soigner. Mais sa rivale lui fait croire qu’elle ne viendra pas. TRISTAN meurt de tristesse, Iseult le rejoint dans la mort.

Ce soir, TRISTAN rencontre SALOME, quelque part en Méditerranée. Pour que se produise cette improbable rencontre, le groupe de terminale s’est appuyé sur une thématique de réflexion et d’expérimentation : l’auteur-metteur en scène. Pourquoi écrire un texte sur la base d’un mythe ? Pourquoi mettre en scène tantôt ses propres textes, tantôt des classiques ? Dans quelle mesure l’assemblage de textes permet-il de construire un texte dramatique ? Mettre en scène, est-ce se placer aussi en position d’auteur ? Pour que Tristan rencontre Salome, Emerick Guézou assisté des élèves de terminale et de Isabelle Violet a assemblé des textes d’une grande diversité – de la Bible à Béroult, Mahmoud Darwich ou Flaubert, en passant par Jean-François Sivadier, Eric Vignier ou Anaïs Allais. Les élèves ont cherché comment construire des personnages et donner à entendre, que Salome c’est aussi Shalom et Salam, la paix.

BILLARD Emma

BOURGEOIS Blanche

BROWN Alex

CHANTELOUP Marie-Astrid

DE GUIBERT France

DOBIGEON Philémon

GERARD Matéo

LACROIX Henri

LE GAL Gabrielle

MURIE Gaëlle

POIRIER–PITON Achille

RENOU Paul

RIALLAND Clementine

RIGOULOT Lyla

SAYAGH Valentin

SOUTHICHACK Romain

VINTACHE Marine

VLAHAVAS Sophia