Michel Chaillou : Le travail de l’écrivain
L’écrivain Michel Chaillou
est un ancien élève du lycée.
Il est revenu au lycée en 2006 le temps d’une conférence très suivie.
Voir à l’onglet « Julien / Anthologie »
Au lycée, le 20 avril 2006
Photo Jean-Louis Bailly
Le poète Yves Cosson,
ami notamment de René Guy Cadou et d’Hélène Cadou,
est venu très souvent au lycée à l’invitation de professeurs de lettres
Yves Cosson
Photo Xavier Ménard
Lire aussi à l’onglet « Héloïse / Rétrospective & Hommage »,
l’hommage à Yves Cosson
de Claude Boulday, qui fut professeur au lycée Clemenceau,
à son professeur du lycée Victor Hugo et ami poète.
Un double hommage est rendu à Nantes à Cosson et à Chaillou avec un vaste programme de manifestations.
La Loire au coeur
Michel Chaillou et Yves Cosson
Février- mars 2017
Dates à retenir
Conférences et rencontres
( I ) A l’Université permanente (UP). Amphi Kerneis à 14h30
Gratuit pour les abonnés aux mardis littéraires UP,
les étudiants (formation initiale)
et le personnel de l’Université sur présentation de la carte.
Sinon 3 € en entrée individuelle UP
et 5 € tarif tout public.
Mardi 28 février
Jean-Yves Paumier et Noëlle Ménard
Géographies intérieures de Michel Chaillou
Jean-Yves Paumier évoquera Michel Chaillou et Nantes, la ville dans laquelle il poussa son premier cri est très vite devenue celle de ses nouvelles envies. Une grande partie de son œuvre est consacrée à cette quête inlassable des lieux et des personnes qui ont jalonné son enfance. Tels de petits cailloux sur un chemin à reconstruire, autant de souvenirs ou de fulgurances disséminées au sein de récits, fictions dont il aimait à en rappeler sa vision. De son côté, Noëlle Ménard s’attachera aux années quiberonnaises qui sont apparues très tard dans son œuvre, en particulier dans 1945 et dans son dernier ouvrage L’hypothèse de l’ombre. Ces géographies intérieures sont une clé de l’œuvre de Michel Chaillou.
Lundi 6 mars
Françoise Nicol, maître de conférences
Yves Cosson et le livre d’artiste
Le poète Yves Cosson (1919-2012), grand amateur de peinture, était aussi critique d’art. Ses amis peintres, tels Geneviève Couteau, Joël Dabin, Paul Dauce, Marc Hénard, Javier Montesol, Jorj Morin ou Alain Thomas ont « illustré » ses écrits. Une première enquête sur les livres d’artiste qu’il a signés sera le point de départ de la conférence. Mais la richesse et l’inventivité des échanges entre le poète et les artistes qu’il connaissait et soutenait imposaient d’élargir la question : nous nous intéresserons à quelques-unes des multiples formes de « conversations » passionnées qu’il a menées avec eux, à travers livres en commun, manuscrits enluminés, critiques d’art ou simples envois de livres. Le terme de « conversations » est repris à Paul Claudel sur lequel le professeur de littérature à l’université de Nantes qu’était aussi Yves Cosson a fait sa thèse (Conversations dans le Loir-et-Cher).
Lundi 13 mars
David Chaillou , compositeur
Mémoire de Loire. Oratorio
David Chaillou, fils de Michel Chaillou est diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris (CNSMDP) et de la Sorbonne. Il écrit pour le concert, de l’instrument seul à l’orchestre, de la voix soliste au chœur mixte. Ses oeuvres ont été jouées en France et à l’étranger dans des lieux tels que Musicora (Paris), Centre Pompidou, le CNSMDP, le Schoenberg Center (Vienne), l’Eglise de la Trinité-des-Monts (Rome) en célébration des 500 ans de sa fondation, le Mozarteum de Salzbourg, Beethovenfest (Bonn), la Philarmonie de Moscou, Cambridge University, le Conservatoire Tchaïkosvki etc…Son opéra Little Nemo a été joué à Nantes en janvier 2017. Il parlera dans cette conférence de l’oratorio qu’il vient d’achever en hommage à son père pour La Loire au cœur. David Chaillou est maître de conférences en musicologie à l’Université de Valenciennes.
Mardi 21 mars
Ghislaine Lejard et des membres de l’Académie littéraire
Yves Cosson, Nantes au cœur
Le groupe poésie de l’Académie (Ghislaine Lejard, Paul Morin, Jacques Boislève, Gaston Boutachidzé ) parlera d’Yves Cosson et de Nantes au cœur. Ils évoqueront des souvenirs mais aussi sa poésie si ancrée à Nantes mais aussi à Châteaubriant où il est né, à Piriac-sur-mer et Saint-Pierre-Quiberon. Il en parlait comme son triangle des Bermudes. Inlassable piéton de Nantes durant près de 65ans, Yves Cosson a patiemment apprivoisé sa ville vivant dans son intimité , surprenant même ses secrets entre Erdre et Loire, à travers rues et places.
( II ) Au Passage Sainte-Croix
Vendredi 17 mars
Midi poésie: Yves Cosson, cartographie théâtralisée, littéraire et musicale
sous la direction de Ghislaine Lejard
En complément à la conférence de l’Université permanente, les Midis poésie du passage Sainte-Croix feront entendre la poésie d’Yves Cosson à travers des poèmes lus par Michel Valmer. Ghislaine Lejard a également invité le poète Christian Bulting, qui a bien connu Yves Cosson. C’est au Passage Sainte-Croix qu’Yves Cosson a donné sa dernière conférence.
Entrée libre
Expositions
( I ) A l’Université permanente. Ateliers et chantiers de Bretagne
Photographies de Xavier Ménard
Cycles de vie. Hommage à Yves Cosson
Michel Chaillou et la presqu’île de Quiberon
6 février- 1er mars 2017
CYCLES DE VIE. YVES COSSON
PHOTOGRAPHIES (2016)
« Ce ne sont pas des paroles en l’air, tours de passe –passe, escamotages, élucubrations. J’ai pris le temps et il m’a pris, il m’a appris à regarder et écouter.
Oui, j’ai usé mes yeux à syllaber les cieux. Je suis allé à la rencontre de l’invisible. J’ai fit reculer les frontières du réel. J’ai emprunté les passages secrets de l’imaginaire.
Je ne délire pas. J’explore scrupuleusement les contrées situées au-delà du miroir .Et les images de ce monde qui passe se fondent dans le kaléidoscope de la mémoire »
Yves COSSON – Cycles de vie (1995)
Yves Cosson évoquait souvent son triangle des Bermudes (Châteaubriant, Nantes, Piriac-sur-mer puis Penthièvre en Saint-Pierre Quiberon) qui ont été pour lui une grande source d’inspiration. Étant devenu par les hasards de la vie un neveu par alliance d’Yves Cosson,
le photographe a essayé à partir de la banalité des lieux qu’affectionnaient le poète, de les relire avec les yeux du rêve et de la poésie.
MICHEL CHAILLOU ET LA PRESQU’ÎLE DE QUIBERON
PHOTOGRAPHIES (2011-2015)
« Les villages, hameaux qui personnifiaient la presqu’île, donnant une couleur humaine à son herbe sauvage, n’avaient pas bougé d’un pouce depuis ses dix douze ans, toujours le même granit, fortifié par le même silence avec parfois une ombre qui s’escamote à une porte basse et le vent, l’éternel messager qui rend fous les jardinets, les maigres arbustes qu’il ne cesse de tourmenter, de plaquer contre la pierraille des murs ».
Michel CHAILLOU – L’Hypothèse de l’ombre (2013)
La presqu’île de Quiberon apparaît très tard dans l’œuvre de Michel Chaillou. Il faut attendre « 1945 » (Seuil 2004) pour mesurer combien cette espace clos est au centre d’une géographie intérieure qui n’a jamais cessé de le hanter. Dans L’hypothèse de l’ombre, paru quelques semaines avant sa mort, Michel Chaillou, revient ainsi à Saint-Pierre Quiberon, comme si inconsciemment il voulait une dernière fois apprivoiser l’ ombre de son adolescence
Entrée libre
( II ) A la Bibliothèque Universitaire Santé
Michel Chaillou et le travail de l’écrivain
Bibliothèque Universitaire de Nantes
Bibliothèque Nationale de France
Bibliothèque Municipale de Nantes
Académie littéraire de Bretagne
et des Pays de la Loire
2- 31mars 2017
Michel Chaillou, le travail de l’écrivain
Les bibliothèques universitaires accueilleront du 2 au 29 mars 2017, une exposition consacrée à Michel Chaillou et intitulée Michel Chaillou, le travail de l’écrivain. Cette exposition sera présentée à la Bibliothèque universitaire de Santé. Auteur d’une trentaine d’ouvrages, Michel Chaillou a reçu en 2007, le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Des collections prestigieuses seront montrées grâce au prêt de 9 manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, manuscrits déposés à la bibliothèque par la famille Chaillou, et de 2 manuscrits de la Bibliothèque municipale de Nantes. Michèle Chaillou, l’épouse de Michel Chaillou, a également accepté le prêt de carnets, brouillons et photographies conservés dans sa collection personnelle. L’exposition s’attache à présenter l’attachement de Michel Chaillou à la ville de Nantes où il a grandi et ce que fut son travail, avec la Loire pour fil conducteur. Ce dernier volet est réalisé avec le concours de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.Elle mettra notamment en exergue les différentes phases du travail de l’écrivain, mais aussi son rôle de directeur de collections chez Hatier et d’enseignant à l’université de Poitiers.
L’exposition sera inaugurée le mardi 21 mars à 17h30 à la Bibliothèque universitaire de Santé, en présence de l’ensemble des partenaires du projet La Loire au coeur.
Inauguration Mardi 21 mars (sous réserve)
Entrée libre
( III ) Au Passage Sainte-Croix
Yves Cosson, un poète en conversation avec les peintres
Exposition conçue par Françoise Nicol, maître de conférences
avec un film de Samuel Danilo
« Peinture est poésie », écrit Yves Cosson à propos du peintre Jorj Morin. Le glissement subtil d’un mot à l’autre (de la conjonction attendue « et » au verbe « être » qui unit essentiellement deux arts différents), révèle que la peinture est bien plus qu’une affaire de formes et de couleurs…Le poète Yves Cosson (Châteaubriant, 1919 – Nantes, 2012) a, sa vie durant, accompagné et soutenu de nombreux artistes, dans la région nantaise et bien au-delà. L’exposition proposera un aperçu des formes multiples des « conversations » qu’il a eues avec eux. Le terme de « Conversations » est emprunté à Paul Claudel, auquel le professeur Yves Cosson a consacré sa thèse de 3e cycle.
En critique d’art, il rédigeait des chroniques dans la presse ou des préfaces de catalogues. En poète, il créait avec eux en toute liberté. De ces rencontres sous le signe de l’amitié, il reste des livres à deux mains et des poèmes calligraphiés de sa belle écriture avant d’être enluminés par des peintres.
Seront évoqués parmi d’autres les échanges avec les artistes Geneviève Couteau, Joël Dabin, Paul Dauce, Marc Hénard, Jorj Morin ou Gustave Tiffoche.
Pour évoquer l’œuvre d’Yves Cosson dans ses rapports à la peinture, l’exposition conçue par Françoise Nicol, Maître de conférences en langue et littérature Française à l’Université de Nantes présente plusieurs œuvres prêtées par la famille d’Yves Cosson, éclairées par un film de Samuel Danilo.
14 mars- 25 mars 2017
Inauguration Jeudi 16 mars à 18h30
Entrée libre
ORATORIOS
Mémoire de Loire
Musique de David Chaillou
Poème de Michel Chaillou
Direction musicale : Jean-Louis Vicart
Mise en scène de Michel Valmer
Soliste : Isabel Soccoja
Chœurs : Ensemble vocal EVA, Chœur Christian Villeneuve et leurs invités (Voix du Fleuve, E.D.E.N., Schola…) sous la direction de Françoise Roussillat.
Aux coutures du temps
Ma Loire aux miroirs
Musique de Roger Tessier
Poème d’Yves Cosson
Direction musicale : Jean-Louis Vicart
Mise en scène de Michel Valmer
Soliste : Isabel Soccoja, mezzo-soprano
Chœurs : Ensemble vocal EVA, Chœur Christian Villeneuve et leurs invités (Voix du Fleuve, E.D.E.N., Schola…) sous la direction de Françoise Roussillat.
Infos pratiques pour les oratorios
Durée : 1h30
Tarifs : 8€ / 12€
Pass culture et sport acceptés
Le mardi 21 et mercredi 22 mars 2016 à 20h30
Réservation et renseignements : 02 40 73 12 60.
Jean-Christophe Averty et le lycée Clemenceau
Le père, Charles Averty,
et l’oncle, Alphonse Averty,
de Jean-Christophe Averty,
« le dernier ( ? ) des surréalistes »,
avaient été élèves du lycée de Nantes,
vers 1910,
sur, hasard objectif,
les mêmes bancs
que la bande des Sârs
des Vaché, Sarment et Bisserié !
Ouest-France, 29-30 octobre 1994
Nés tous les deux à Saint-Jean-de-Boiseau (Loire-Atlantique), Charles Averty, le 10 juillet 1894, et Alphonse Averty, le 18 octobre 1895, sont les fils d’un instituteur et d’une institutrice de l’école publique de la commune. Ils ont été élèves pensionnaires au lycée de Nantes.
Durant l’année 1912-1913, année de l' »Affaire du lycée », Alphonse est en classe terminale Mathématiques avec Paul Perrin et Pierre Riveau (l’auteur de l’article « L’Anarchie » de la revue En route, mauvaise troupe… à l’origine de l’affaire). L’année suivante, Alphonse prépara au lycée l’entrée à l’Ecole de Saint-Cyr !
Jean-Christophe Averty, rencontré à Nantes en janvier 1995, n’avait pu nous dire si son oncle avait participé aux bagarres dans la cour d’honneur du lycée entre auteurs de la revue et élèves de la Prépa Saint-Cyr.
Il n’est pas interdit d’imaginer l’oncle du « dernier des surréalistes » faisant le coup de poing contre les pré-surréalistes de la bande des Sârs !
Ouest-France, 28 février 1995
A l’occasion de l’exposition de 1995 « Le rêve d’une ville, Nantes et le surréalisme » de nombreux films liés au surréalisme ont été présentés aux Nantais.
Un premier cycle fut consacré du 17 au 28 janvier à Jean-Christophe Averty avec, le mardi 17 janvier, en présence du réalisateur, la présentation des films « Rêve d’une ville » et, inspiré par le roman de Julien Gracq, « Un beau ténébreux ».
Sur les pas de son père et de son oncle,
sur ceux aussi de la bande des Sârs,
Jean-Christophe Averty a rendu visite
au lycée Clemenceau
le vendredi 2 décembre 1994.
Chroniqué par Jean-Louis Liters, le 6 mars 2017
Jean-Christophe Averty
sous la plume de Arnaud Schwartz
(La Croix, lundi 6 mars 2017)
La télévision française doit beaucoup à ce réalisateur et animateur, grand inventeur de formes, décédé samedi à l’âge de 88 ans.
Provocateur et cultivé, cet héritier du surréalisme avait une très haute idée d’un média qu’il érigea en art, avec le désir – déjà – de « réveiller le téléspectateur ».
Jean-Christophe Averty, lors d’une exposition qui lui était consacrée, en 1992. / Gabriel Bouys/AFP
La tête de Gilbert Bécaud entre deux quartiers d’orange ? Un Henri Salvador grimé et démultiplié sur l’écran, sur un fond de notes de musique en forme de cœurs ? Des poupées réduites à la moulinette ? Des danseurs passant du noir au blanc et inversement en sautant sur les cases d’un damier ? Un Ubu Roi complètement foldingue ? La télévision selon Jean-Christophe Averty, né en 1928 d’un père quincaillier et d’une mère institutrice, n’avait rien de commun avec ce qu’on en connaît aujourd’hui. Point de bla-bla faussement compassé, d’outrances faciles ou de course insipide à l’immédiateté, mais une invention permanente qui, tout en défrisant les patrons de chaîne, contaminait les foyers de sa folie, dans le noir et blanc de l’ORTF d’abord, en couleurs ensuite.
Stupéfiant artisan de la télé, insatiable chercheur qui se vivait en « peintre électronique » et alliait la bidouille technique à une culture profonde et diversifiée, le réalisateur et animateur Jean-Christophe Averty est décédé samedi à l’âge de 88 ans. Bien que diplômé de l’Idhec, prestigieuse école de cinéma aujourd’hui dénommée Fémis, il s’était tourné avec passion vers le média audiovisuel pour l’élever au rang d’art, jusqu’à ce que ses admirateurs inventent pour lui le terme de téléaste.
Avant que l’informatique ne révolutionne les effets spéciaux, Jean-Christophe Averty mêlait les formes avec une fantaisie saisissante, assumait ses influences surréalistes et dadaïstes tout en se délectant de trucages que Georges Méliès n’eut pas reniés. Si l’auteur du Voyage dans la lune débuta avec le 7e art, ce pourfendeur du « réalisme » s’empara de la toute jeune télévision, en quête de légitimité, pour y semer la zizanie, avec un sens inné de la provocation « anar » et de la dérision. Cela lui valut de tonitruantes levées de bouclier. Mais prenant d’emblée le contre-pied d’une télé trop lisse et solennelle, il fit du petit écran un espace d’une incroyable liberté. En dépit de sa brièveté (entre 1963 et 1964), l’émission Les Raisins verts, pointée pour ses audaces subversives, lui valut une reconnaissance hors des frontières et un grand prix international de la télévision américaine. Au total, avec des centaines d’émissions en cinquante ans de carrière, cet adepte de pataphysique et admirateur d’Alfred Jarry a marqué la télé de son empreinte durable. Collaborant à des « institutions » telles que « Cinq colonnes à la une » ou « Dim Dam Dom », il ne cessait d’explorer, dans des programmes comme « Douches écossaises », « Au risque de vous déplaire », « Show effroi ». Il réalisait, avant l’invention du mot « clip » qu’il détestait, des mises en scènes virtuoses pour tous les chanteurs en vue, de Montand à Vartan, y compris Serge Gainsbourg pour l’album concept Melody Nelson. On lui doit aussi des mises en scène de théâtre, de fictions et de documentaires. Passionné de jazz et de chanson française, il avait par ailleurs sévi à Radio France, avec l’émission « Les cinglés du music-hall ».
Son léger zézaiement et son débit rapide, aussi célèbre que ses colères en régie et son « fichu caractère », ne l’empêchaient pas de défendre encore et toujours ses convictions. Comme lors de cette « À voix nue », en novembre 2015 sur France Culture. Manger devant la télévision ? « Mais c’est comme se moucher avec les pages d’un livre ! »
Arnaud Schwartz
La Croix en ligne, 6 mars 2017
Jean-Christophe Averty
sous la plume de Renaud Machart
(Le Monde, mardi 7 mars 2017)
Cendres de nos rêves
Du 11 février au 28 mai 2017,
le Groupe potachique du Lycée de Nantes
s’expose au
Château des ducs de Bretagne
Voir en détail sur « Héloïse / Actualités » les événements qui accompagnent cette Exposition BMN / Musée d’Histoire de Nantes
Marion Chaigne (BMN) et Patrice Allain
les deux commissaires de l’Exposition
Premières images de l’Exposition
La Rencontre
La rencontre au lycée de Sarment, Bisserié, Hublet et Vaché
et la fameuse affaire du lycée
« En route, mauvaise troupe… », la revue littéraire qui fit scandale !
De gauche à droite : Sarment, Bisserié et Vaché
La Guerre
La vie au front des Poilus de 14 illustrée par des dessins de Jacques Vaché
Et d’autres « murs » (ne pas manquer « L’Enfer » ) et plein de documents originaux détenus par la Bibliothèque municipale, des collectionneurs et of course le lycée Clemenceau lui-même.
Premier article dans la Presse : Presse Océan du 11 février 2017
Signé Stéphane Pajot !
En Librairie …
Pour Asli Erdogan…
Emprisonnée en août 2016 par le régime d’Ankara, la romancière turque a été remise en liberté conditionnelle.
Son arrestation, après beaucoup d’autres, a soulevé une mobilisation internationale. L’émotion et la mobilisation ont été grandes notamment à Nantes et à Saint-Nazaire.
Asli Erdogan avait été accueillie en résidence en 2005 à la Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs (MEET) et était revenue en 2009 à Saint-Nazaire pour le festival d’automne Meeting.
La revue Le Matricule des Anges dans son numéro de janvier 2017, N°179, consacre tout un dossier à l’écrivaine et à son oeuvre, qualifiée de « singulière et profonde ».
Le numéro comporte notamment l’interview de Patrick Deville, directeur de la MEET de Saint-Nazaire et l’un des premiers à avoir, en août dernier, lancer un soutien à Asli Erdogan.
Marie-Hélène Prouteau s’est engagée pour Asli Erdogan
tout comme notre collègue Jean-François Huet
et 40 artistes nantais
Ci-joint un lien vers une livraison de la revue Ce qui reste. Elle associe des poètes, des peintres, des graphistes…
Notre amie Marie-Hélène Prouteau, ancienne élève du lycée Clemenceau où elle a enseigné les Lettres en Classes Préparatoires, et Valérie Linder, plasticienne de Clisson, ont donné leur contribution à cette revue pour Asli Erdogan.
http://www.cequireste.fr/marie-helene-prouteau-valerie-linder-tieri-briet-asli-erdogan/
Vu aussi en Librairie :
C comme Eric Chevillard
Eric Chevillard, ancien élève du lycée, collaborateur du journal Le Monde, auteur déjà de vingt romans aux Editions de Minuit et de nombreux autres textes dont son fameux L’Autofictif aux éditions L’Arbre vengeur, nous donne en janvier 2017 un nouveau roman : Ronce-Rose.
La quatrième de couverture prévient le curieux : » Si Ronce-Rose prend soin de cadenasser son carnet secret, ce n’est évidemment pas pour étaler au dos tout ce qu’il contient. »
Alors, pour inciter le curieux à devenir lecteur de ce court roman jubilatoire juste, afin de donner le ton, quelques lignes du carnet de Rose :
« Puis il est parti en se donnant une poignée de mains dans le dos et en la posant sur ses fesses. Les pigeons tout autour s’amusaient à l’imiter.
J’aime bien regarder les gens. ils marchent avec l’air de savoir où il faut absolument aller alors qu’ils vont tous dans des directions différentes. Certains ont pensé que c’était mieux d’avoir un chien. Il y a des dames avec des vêtements que d’autres dames ne voudraient jamais mettre. En fait, ils ne sont d’accord sur rien. »
Se reporter sur « Julien / Anthologie », au témoignage d’Eric Chevillard sur ses années de lycée, témoignage confié au Comité de l’Histoire en 2008
V comme Jacques Vaché
Dominique de Villepin
Mémoire de paix pour temps de guerre,
essai
Grasset, 2016
Dominique de Villepin s’intéresse depuis longtemps à Jacques Vaché … non a priori à l’ancien élève du lycée, mais pour son rapport à André Breton et son apport au surréalisme.
Aujourd’hui, dans un ouvrage, où l’ancien Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères cite aussi Aristide Briand, Dominique de Villepin consacre tout un paragraphe à Jacques Vaché :
V , en marge de la « Grande Guerre »,
comme Jacques Vaché
1917 L’Heure américaine,
Cahier 2017 de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire,
Editions Coiffard, 2016
En rapport avec le lycée, on relève au sommaire de cette revue :
- L’entrée en guerre des Etats-Unis en 1917, un article de Yves-Henri Nouailhat, ancien professeur d’histoire au lycée,
- L’année 1917 en France, vue par la presse, un article de Jean Amyot d’Inville et Daniel Garnier. Le journaliste Daniel Garnier est un ancien élève du lycée.
- Le poète Albert-Paul Granier, un article sur cet ancien élève du lycée écrit par Paul Morin.
- Autour de Jacques Vaché, dandy des tranchées et ancien élève du lycée :
- Cendres de nos rêves, interview de Patrice Allain par Jean-Louis Liters
- Les Lettres de guerre de Jacques Vaché : naissance d’un archange, par Henri Copin
- Jacques Vaché et le « Groupe surréaliste de Chicago », par Jean-Louis Liters.
Dans le même Cahier, sous la plume de Jean Rouaud, une Note d’intention pour un film sur René Guy Cadou, poète et ancien élève du lycée.
V comme Verne
Au Pays des Diamants
Planète Jules Verne
N°4 / Décembre 1916
Editions Coiffard
Une revue publiée par l’association des Amis de la Bibliothèque municipale de Nantes, avec le concours du Musée Jules Verne.
Numéro dont le dossier est consacré
au roman L’Etoile du Sud
de l’illustre ancien élève.
Dans cette revue, on lira notamment :
- Figures verniennes de polytechniciens, par Jean-Yves Paumier.
Et, hors dossier :
- Jules Verne à l’épreuve anticipée de français au baccalauréat 2016, par Colette Le Lay.
2016/12/24 et 2017/01/24, chroniqué par Jean-Louis
Ciné rencontre : « Nuit et Brouillard »
Attention : uniquement accessible sur réservation (dans la limite du nombre de places disponibles)
Roland Glavany, l’aile brisée !
On apprend aujourd’hui la disparition
de Roland Glavany, ancien élève du lycée.
Nous avions salué la sortie de son livre de souvenirs
dans le Vieux-Bahut N°92.
Chroniqué par Jean-Louis Liters
Année scolaire 2016-2017 : Journée « Portes Ouvertes » au Lycée Clemenceau
Année scolaire 2016-2017
Le lycée Clemenceau ouvre grand ses portes
le samedi 21 janvier 2017
pour vous permettre de découvrir :
-
Le matin (9 h – 12 h), la classe de Seconde,
-
L’après-midi (14 h – 17 h), les Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles (CPGE)
ainsi que la Classe Préparatoire aux Etudes Supérieures (CPES).
Programme pour les classes de seconde :
Programme pour les classes préparatoires aux grandes écoles :
- Informations générales
Procédure d’inscription, Internat… : Vie Scolaire et I 104
- Filière MPSI/PCSI (Maths, Physique, Chimie, Sciences Industrielles)
fléchage rouge
Accueil : Préau 1
Conférences (Présentation générale de la filière) toutes les 15 minutes (pour les horaires, renseignement à l’accueil au préau 1), en :
– Salle de conférence « Thomas Narcejac »
– Gymnase
– I 110
– F 202
Rencontres Individuelles : en La Chapelle
- Filière BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sc. de la Terre)
fléchage vert
Accueil : Préau 3
Conférences (Présentation générale de la filière) toutes les 15 minutes en :
P 115 , P 116 , P 004 , M 101 , M 103
*Pour les conférences comprises entre 15h et 16h, vous devez impérativement vous munir d’un TICKET (par personne) qui vous sera remis au préau 3 pour vous permettre d’être sûr de pouvoir entrer sans attendre à la porte.
Rencontres Individuelles : en P 114 (par les étudiants) et P 303 (par les professeurs)
- Filière ECS (Economique et Commerciale option Scientifique)
fléchage bleu
Accueil : Préau 2
Conférences (Présentation générale de la filière) toutes les 15 minutes en :
M 201 : 14h , 14 h 45 , 15 h 30
M 202 : 14h15 , 15 h , 15 h 45
M 204 : 14h30 , 15 h 15 , 16 h
Rencontres Individuelles : L 201, L 202 et L 203
- Filière Littéraire
fléchage jaune
Accueil : Préau 1
Conférences (Présentation générale de la filière) toutes les 20 à 25 minutes en :
K 202 : 14h15 , 15h , 15 h 45
K 201 : 14h35 , 15h20 , 16 h 05
Rencontres Individuelles : K 203
- CPES (Classe Préparatoire aux Etudes Supérieures)
fléchage violet
Présentation de la filière : I 105
- Visite guidée du lycée par les étudiants présents aux différents accueils : salles de cours, internat, laboratoires de SII et de Physique-Chimie…
Le 24 janvier, un rendez-vous à ne pas manquer …
Il y a de nombreux amateurs
(et aussi des champions)
de Scrabble
au Lycée Clemenceau
L’Amicale des Personnels
du Lycée Clemenceau
organise une partie de Scrabble
le 24 janvier 2017
Plus de détails sur Héloïse / Actualié
Bonne Année et… et coetera
« Mon vieux, j’ai reçu ta carte qui m’a fait plaisir.
Je ne t’envoie pas souvent de mes nouvelles
mais ça ne va pas plus mal pour cela.
Je te souhaite une bonne année
ainsi qu’à tout le monde chez toi.
En attendant de te voir cette année je l’espère.
Ton copain qui te serre la cuiller. »
Preuve à l’appui !
« Georges et les autres »
souhaite, à tous et à toutes,
une Bonne Année 2017
et la Bonne Santé qui va de pair.
La carte de Voeux
de l’Amicale des Personnels du Lycée
La carte de Voeux
de l’Amicale des Anciens Elèves
La carte de Voeux de Pamphile
LGT ou Les Griffes du Tigre !
Le Numéro 1 (novembre 2016) des Griffes du Tigre vient de sortir.
Vous l’avez remarqué, on dit maintenant : » LGT « .
Au Sommaire :
- L’édito du Rédac’Chef
- Le Tigre en Ville
- Nantes, Capitale du monde
- Incendies au Portugal, Témoignage
- Monde / Le conflit syrien
- Technologie / Google Science Fair
- Fictions : Ma Mélancolie – Le miroir