Commémoration du 11 novembre 1918
En la présence de très nombreux élèves,
Le lycée Clemenceau de Nantes,
le Comité de l’Histoire du lycée
et
l’Amicale des Anciens élèves des lycées Clemenceau et Jules Verne
ont célébré
ce vendredi 10 novembre 2017
le 99ème anniversaire
de l’Armistice de 1918
Le Monument aux Morts du Lycée de Nantes
inauguré par Clemenceau le 27 mai 1922
Photo Michelle Bessaud
Le Monument Georges Clemenceau
Photo Michelle Bessaud
Voir à l’onglet « Héloïse / Actualité » le détail de la cérémonie au lycée
L’amitié franco-allemande retrouvée
Le même jour, le président de la République, Emmanuel Macron, recevait à l’Elysée son homologue allemand, le président Frank-Walter Steinmeier, puis les deux chefs d’Etat se sont rendus à Hartmannswiller pour l’inauguration de l’historial du Hartmannswillerkopf.
Les deux chefs d’Etat célèbrent l’amitié franco-allemande
Hommage national à Clemenceau
Ce samedi, Emmanuel Macron a commémoré sa première cérémonie du 11 novembre, en présence de ses deux prédécesseurs et des plus hautes personnalités du gouvernement et des assemblées.
Auparavant, choisissant de rendre un hommage particulier à Georges Clemenceau, le « Père la Victoire », il s’est rendu au musée Georges Clemenceau, 8 rue Benjamin-Franklin à Paris 16e, où a vécu le Tigre.
Emmanuel Macron devant une toile représentant Clemenceau
(Photo Ouest-France)
Le président a déposé ensuite une gerbe devant la statue de Clemenceau et salué ses descendants.
On apprend, de source sûre, qu’au cours de cette visite au musée Clemenceau, le président de l’Assemblée Nationale, François de Rugy, a eu l’occasion d’évoquer la commémoration de la veille à Nantes, au lycée Clemenceau, avec un arrière petit-fils du Tigre qui, nous dit-on, « a eu l’air touché ».
Happy from Clem’s
Le connaissiez-vous ?
Le clip « Happy from Clem’s » est toujours en ligne sur YouTube !
http://youtu.be/FfwjbrA5xT0
Tourné en mai 2014 !
Bravo Gilles et bravo les artistes !
Georges
Verne et Vaché à votre bon coeur
Jules Verne et Jacques Vaché,
tous deux anciens élèves du lycée de Nantes,
n’arrêtent pas de susciter
l’intérêt de passionnés…
Une poupée à l’effigie de Jules Verne,
à faire voyager !
Il fallait y penser !
Une poupée Littlebigdoll de 46 cm à l’effigie de Jules Verne est en vente (34 euros) à la boutique du Musée Jules Verne qui a ouvert sur son site une rubrique « Jules Verne voyage » (http://www.julesverne.nantesmetropole.fr/home/decouvrir/le-voyage-a-nantes-4.html). L’idée est de promener Jules Verne dans des contrées évoquées dans ses romans.
Pour le moment, la poupée Jules Verne a découvert l’Amérique du Sud et l’Ecosse. Elle est partie avec Olivier Sauzereau et sa petite famille pour suivre l’ombre de la Lune, à la suite de l’éclipse du 21 août (http://www.sauzereau.net/Oliviersauzereau/Accueil.html).
La voici, compagnon de voyage de Colette Le Lay, devant l’observatoire de Tartu (anciennement Dorpat) en Estonie, évoqué dans Un drame en Livonie paru en 1904.
(photo H. Jopen)
Une souscription ouverte
pour prolonger la commémoration
de la rencontre à Nantes en 1916
de Jacques Vaché
et d’André Breton
Bonjour à tous,
J’espère que vous avez passé un bel été.
Avec le soutien du lycée Guist’hau et de M. Cocotier, mes collèges de Lettres et moi-même travaillons à une publication papier des Actes de la journée d’études du 19 octobre 2016, consacrée à la commémoration de la rencontre à Nantes en 1916 entre André Breton et Jacques Vaché.
Pour mettre à bien cette publication, nous avons besoin de votre soutien financier. Vous trouverez toutes les précisions utiles sur le lien suivant : https://fr.ulule.com/centenaire-breton-vache/
Merci de l’intérêt que vous voudrez bien accorder à notre initiative. Merci également de faire la publicité la plus large à ce projet d’édition.
Notre objectif est de publier ces Actes dans le 1er trimestre 2018.
Très cordialement.
Pour l’équipe de Lettres du lycée Guist’hau
Thierry Brigandat
La date ultime pour souscrire sur Ulule (6 octobre) est dépassée mais Thierry Brigandat précise :
Il sera toujours possible au-delà du délai imparti de faire un paiement par chèque à l’ordre de l’Association des Classes préparatoires du Lycée Guist’hau, adressé à mon nom Thierry Brigandat Lycée Guist’hau, 3 rue du Boccage, 44042 Nantes Cedex 1
Nous voilà rassurés !
Comme Clément, mettez votre profil sur « Rémi »
« Rémi », le réseau des amis du lycée Clemenceau.
Envoyez-nous un message
sur la page Contact
L’inscription sur « Rémi » est gratuite !
Of course !
Jamais rien compris aux Maths !
À l’occasion de la Fête de la Science
et de la sortie du livre de François Sauvageot,
professeur au Lycée Clemenceau,
J’ai jamais rien compris aux mathématiques mais ça je comprends,
la librairie Durance
organise une conférence
mardi 10 octobre 2017 à 17h30.
Entrée libre. Réservation conseillée au 02 40 48 09 20 ou via le formulaire de contact :
https://www.librairiedurance.fr/contact.php
Présentation de la rencontre :
Tests ADN, démocratie… les mathématiques sont partout ! Avec des mots simples, François Sauvageot, professeur de mathématiques au lycée Clemenceau à Nantes, nous en explique les concepts. Et on comprend tout !
4e de couverture du livre :
« Pourquoi ? » … « C’est pas juste ! » … « Oh ! » … « C’est beau ! » … autant de motivations pour faire des maths et pour trouver un peu de paix et de sérénité au milieu de nos expériences personnelles, grâce à des modèles simplifiés du monde qui nous entoure.
François Sauvageot nous livre ici une vision « habitée » des maths. Il s’interroge sur les bourses au mérite, les tests ADN, les impôts, la démocratie, le partage, etc. avec des mots simples et peu voire pas de formalisme. Il visite au passage quelques stars des maths comme l’équation du 2nd degré ou la suite de Fibonacci.
Il est mathématicien et acteur de science populaire. Vous pouvez le voir lors de ses one-maths shows ou en compagnie de Cédric Villani dans « Comment j’ai détesté les maths », le film d’Olivier Peyon. Il intervient également avec son association, Résonance – Art & Science, pour des spectacles mêlant danse et mathématique.
La ville aux maisons qui penchent
A noter la parution de …
le nouveau livre de notre amie, écrivaine et anciennement professeure de lettres au lycée,
Déjà en librairie
Et noter cette invitation :
La ville aux maisons qui penchent
où le lycée Clemenceau est présent,
notamment au travers
de deux de ses anciens élèves,
Julien Gracq et Michel Chaillou
Extrait du chapitre « L’Eveil »
» C’est une ville de pierres blanches. Cette couleur en majesté semble vêtir le cœur de Nantes d’une quiétude rare. L’Eglise Saint-Nicolas, le Théâtre Graslin, la Cathédrale, l’ancien Palais de justice, les vieux hôtels du quai Turenne aux murs ravalés se tiennent dans l’immobilité paisible d’une ville zen, sommeillant derrière ces écrins de pierre claire. On pourrait croire que le grand heurt de la vie est passé au loin.
Nous voici sur l’esplanade. Drapeaux au vent sous le soleil, le Château semble revivre. Un roller passe à toute vitesse. Comment ne pas penser à l’aquarelle de William Turner, Nantes Cathédrale et Château ? Des camaïeux de beige, de rose sur des tonnes de blanc y transfigurent le lieu et font de la Cathédrale un sémaphore de céruse. Captée par le peintre, une lumière s’invente dans la patine du tuffeau. Oriflammes et voilures sous le soleil, elle semble couler en spirales fluides et mouillées. On dirait que le temps s’est arrêté.
Un peu plus loin, dans le square Elisa Mercoeur, le monstre marin de Kinya Maruyama. Quelques pigeons clopinent tranquillement. Le trottoir, l’asphalte viennent de disparaître comme en songe. Une autre effervescence se prépare. Le flot des piétons n’est plus celui du tramway et du Chronobus mais celui des voyageurs d’hier qui attendent le bateau à vapeur. Avant que ne soient comblés les bras du fleuve. Dans cette ville, le passé ne cesse de colorer le présent. Nantes est coutumière de ces visions où les choses s’étirent, s’allongent en captures d’écran.
Dans les gabares à quai, on charge et on décharge. Par moments viennent à nous les cris des bateliers sur la Loire. Le Château, miraculeusement, a retrouvé son lit d’eau qui bat les flancs des remparts. Sur le quai, corsages de percale et costumes de drap se frôlent. Des regards, un rendez-vous amoureux ? La jeunesse ne prend jamais de rides. Rire d’un enfant aux joues bien rouges. Une vieille dame serre contre elle un bouquet de fleurs. Est-ce hier, est-ce aujourd’hui ? Deux cents ans plus tard, les trajets dans la ville retrouvent la trace de l’ancienne voie d’eau. Ces passagers qui se précipitent pour saisir la correspondance ne sont-ils pas les voyageurs du bateau à vapeur qui part pour Ancenis ?
Ne vivent-ils pas en nous, ces gens emplis de souffles aimants ou de larmes qui se sont affairés ici ? N’oublions-nous pas que nous sommes faits d’un peu de ce qu’ils furent ? Des fils invisibles nous relient à eux. Il faut se laisser appeler par ces êtres que l’on n’a pas connus.
Le cheminement se fait naturellement des douves du Château jusqu’à la place Marc Elder. Il y a soudain comme une vibration dans les pierres du tuffeau, quand on lève les yeux vers les fenêtres. Derrière l’une d’elles, un enfant s’est approché pour voir. C’est un petit réfugié juif, de douze ans. Le soleil de fin de matinée, ce 19 juin, illumine l’infinie blancheur de la pierre. Devant le pont-levis, quatre hommes sont descendus de leur moto. Ils ont les bras de chemise relevés. Il flotte comme un air de vacances. L’enfant, pourtant, a froid. Plus un bruit dans la ville. On dirait qu’elle retient son souffle. L’éclat du soleil sur la mitraillette en bandoulière des soldats allemands se plante dans son cœur. Quelque chose se déchire en lui. C’est alors qu’il entend leur rire. L’enfant comprend. Avec ce rire, commence le temps des loups.
Du temps passera. Bien plus tard, il reviendra dans cette ville. Invité à l’occasion du bicentenaire du lycée Clemenceau où il fut élève. Quand il évoquera l’entrée des Allemands dans Nantes, à nouveau, il éprouvera ce froid. Eblouis, sans perdre une de ses paroles, nous écouterons Robert Badinter.
C’est une ville de pierres blanches tranchées au fer. »
Par le petit bout de la lorgnette !
Un Labrador nommé Nemo !
Emmanuel Macron est un fin littéraire !
Nous savions déjà qu’étudiant il avait beaucoup lu Gracq.
Nous avions appris que, pas encore élu à la présidence de la République, il s’était intéressé à Jacques Vaché. Tout comme d’ailleurs François Hollande et plus encore Dominique de Villepin.
Nous lisons (Ouest-France du 29 août 2017) que le couple Macron a adopté un labrador croisé griffon, de deux ans et au noir pelage, et qu’en bon Amiénois et grand lecteur de Jules Verne, le président a donné à son labrador le nom de Nemo !
Chroniqué le 1er septembre par Jean-Louis
En la fin juin 2017, une longue séquence de la vie de la Nation s’est achevée.
L’Elysée, Matignon et les divers ministères avaient trouvé leurs nouveaux locataires; on avait noté la nomination au Cabinet de la Ministre des Armées d’Hervé Grandjean, ancien élève des lycées Jules Verne et Clemenceau.
Il en est de même désormais du Palais Bourbon et de l’Hôtel de Lassay.
Saluons l’élection de François de Rugy
à la présidence de l’Assemblée Nationale.
S’il n’est pas un ancien de Clemenceau puisqu’il a fait son Secondaire à Guist’hau, le quatrième personnage de l’Etat, député de Loire-Atlantique, est le fils de Dominique et Maryvonne de Rugy que nous connaissons bien, d’autant que Maryvonne, professeur d’allemand, a enseigné longtemps à Clemenceau et est une fidèle du Comité de l’Histoire.
« François sur le pont »
—–
Eté 2016 : François de Rugy en famille,
sur le pont du bateau de la Penn AR Bed
(Bout du monde, en langage du continent, nous précise Maryvonne)
Notons que, dans les rangs de la France Insoumise, nouvelle élue à l’Assemblée Nationale, Clémentine Autain a aussi des liens indirects avec le lycée. Son père, connu sous le nom d’artiste Yvan Dautin, et son oncle, François Autain qui fut au gouvernement sous François Mitterrand, sont tous les deux des anciens élèves du lycée Clemenceau.
Chroniqué le 27 juin par Jean-Louis
Bravissimo !
Que de bonnes nouvelles !
« Bonjour tout le monde!
Hommage aux soldats américains de 1917
Alors que Saint-Nazaire
se préparait à commémorer
le débarquement
des premières troupes américaines,
en juin 1917,
à Reims,
le campus euro-américain de Sciences Po
a célébré, il y a deux mois,
le centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis,
le 6 avril 1917.
En présence de M.Robinet, maire de Reims, les élèves ont présenté une exposition sur les Etats-Unis dans la guerre, renommé la bibliothèque du campus Alan Seeger, du nom d’un poète américain mort durant la Première Guerre mondiale au sein de la Légion Étrangère.
Alan Seeger (1888-1916)
Ajoutons que la soirée s’est poursuivie de façon très festive, en dansant le charleston et en écoutant des groupes de jazz.
Chroniqué par Luka De Silva,
ancien élève du lycée Clemenceau,
le 6 juin 2017
Le LGT N°4 d’Avril Mai 2017 est en ligne
Découvrez
le nouveau numéro
des Griffes du Tigre
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Bravo à toutes l’équipe des rédacteurs.
Superbe maquette, belles photos et chouettes dessins
et aussi du texte !
Que du bonheur !
Georges