A découvrir : des polars, des poèmes, des albums, des films, des romans, des essais, des chansons…
Dans la lumière de Saint-Florent-le-Vieil
en hommage à Julien Gracq,
au fil des nouveautés
sous la plume de Jean-Louis Liters :
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A propos des proviseurs Gidel, Follioley et Gallerand
Yannick Clavé, Les proviseurs de lycée au XIXème siècle (1802-1914). Servir l’Etat,
former la jeunesse, Presses universitaires du Septentrion, 2021
Cet ouvrage de 563 pages est issu de la thèse en histoire contemporaine soutenue en 2018 à l’Université d’Artois par Yannick Clavé, agrégé en histoire et alors professeur en classes préparatoires aux grandes écoles. Dont 130 pages d’annexes diverses (index, ta- bleaux, sources, cartes).
L’auteur a travaillé à partir d’environ 1200 proviseurs qui ont exercé de 1802 à 1914 et parmi eux 108 prêtres.
En première analyse, une place importante est faite à deux Nantais :
* Antoine Gidel, objet de l’annexe 10, professeur à Nantes de 1857 à 1860 il deviendra proviseur à Henri IV, Louis-le-Grand puis Condorcet de 1878 à 1892. On lit (page 551) : « Antoine Gidel est sans doute l’un des proviseurs les plus célèbres, sinon le plus célèbre de son temps, car en première ligne dans la grande révolte des élèves de Louis-le-Grand en 1883. »
* Léopold Follioley est dans l’index l’objet du plus grand nombre de renvois de l’ouvrage. Sa position de dernier proviseur ecclésiastique est mise en relief. Elle n’avait pas échap- pé à notre ami Jean Guiffan dans ses divers livres autour du lycée.
* Mais il faut aussi citer Gabriel Gallerand. On regrette de ne pas avoir trouvé Jean-Bap- tiste Jullien et, pour l’anecdote, mention du scandale de l’abbé Pénicault. Toutefois nos proviseurs ecclésiastiques apparaissent à l’annexe 7 : Demeuré, Follioley, Labrousse, La- tour, Ledoeuf (sic), Mas (mais Jean Guiffan nous dit que ce n’était pas un ecclésiastique !) et Pénicaud (sic).
La mission de proviseur ? C’est, écrit Yannick Clavé, « tout à la fois, diriger un établisse- ment scolaire, servir l’Etat et affirmer son rôle d’éducateur pour former la jeunesse. (…) Ils sont aussi au coeur des enjeux sociaux et politiques de leur époque, devant faire vivre une culture républicaine et laïque ».
Nul doute qu’il nous faudra reprendre ces pages avec la plus extrême attention mêlée au plus vif intérêt.
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A propos du général Georges Boulanger
Bertrand Joly, Aux origines du populisme. Histoire du Boulangisme (1886-1891), CNRS Editions, février 2022
L’ancien professeur des universités Bertrand Joly, déjà auteur d’une biographie de Paul Déroulède (Perrin, 1998) et de l’Histoire politique de l’Affaire Dreyfus (Fayard, 2014), pro- duit ici un livre de 800 pages sur une période qui écrit-il « présente d’étranges ressem- blances avec la nôtre : une situation de grande défiance de la base envers les élites, une conjoncture économique incertaine, une vive contestation du système dominant par ses exclus, des partis politiques divisés et paraissant impuissants. »
Il s’interroge alors sur « l’identité du boulangisme, bonapartiste pour les uns, préfasciste pour d’autres, et peut-être plus que tout cela. Un premier populisme nationaliste ? »
Et au centre du boulangisme Georges Boulanger, né à Rennes en 1837 et qui fut élève du lycée de Nantes avant d’entrer à Saint-Cyr en janvier 1855.
Une déception de détail qu’il convient toutefois de noter : celle que l’auteur n’ait pas in- terrogé le Comité de l’Histoire ni consulté ses travaux. Il aurait alors pu préciser la scolari- té du futur général et surtout les liens que Boulanger a pu établir grâce au Lycée de Nantes avec Georges Clemenceau. Comme beaucoup d’auteurs, avec juste un peu plus de prudence que la plupart, il avance que les deux futurs hommes politiques se sont ren- contrés au lycée. Nous en doutons fortement car Clemenceau, né en 1841, est entré en 5ème en octobre 1852 alors que Boulanger, né en 1837, a quitté la préparation à Saint- Cyr en 1853 (d’après les palmarès) ou au plus tard en décembre 1854. Et a-t-on déjà vu un élève de 5ème côtoyer un élève de classe préparatoire ? Selon nous, ils se sont ren- contrés à cause du lycée mais bien après et au sein de l’Association parisienne des an- ciens élèves du lycée de Nantes…
De même le député boulangiste Charles-Ange Laisant, bien connu à Nantes, n’est cité qu’une seule fois dans l’index (pour l’année 1889 à la page 577).
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A propos du poète René Guy Cadou
A l’occasion du colloque Cadou et de l’exposition Cadou présentée au printemps 2022 à la Médiathèque Jacques Demy
Mathilde Labbé (dir), Je demeure ta voix retenue, Editions joca seria, janvier 2022
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A propos du peintre Jean Chabot
Jean Martini & Christophe Vital, Jean Chabot (1914-2015). Catalogue raisonné, Editions Coiffard, septembre 2021
Issu d’une famille vendéenne originaire de Talmont-Saint-Hilaire, Jean Chabot est né à Cerizay (Deux-Sèvres) en 1914 et est décédé à Nantes en 2015. Ancien élève du lycée Clemenceau, il avait accueilli notre amie Jacqueline Pivoin en 1992 (Voir Notre Mémoire N°6).
Ancien élève de l’Ecole des Beaux-Arts de Nantes, il appartint au Groupe Régional Indé- pendant fondé en 1934 par Michel Noury et Henri Leray. Il est avant tout le peintre de la Vendée, du Pays Nantais et de la Bretagne. Mais il a aussi rapporté nombre d’oeuvres de ses deux années en Algérie (1948-1949) et de ses voyages dans le Poitou et dans les Py- rénées orientales.
L’ouvrage recense près de 1250 tableaux peints entre 1932 et 2005 et offre quelques 200 reproductions.
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A propos de l’écrivain Alphonse de Châteaubriant
Claude Bily & Jean-Joël Brégeon, La Brière d’Alphonse de Châteaubriant, La Geste, 2020
Un livre à l’intérêt multiple, très documenté et joliment illustré, à l’honneur d’un territoire fait d’eau, de marais et de dix-sept communes, coincé entre le Pays guérandais et le Sillon de Bretagne, et pour rappeler un ouvrage publié en 1923 qui obtint le grand prix du roman de l’Académie française, connut un immense succès, de nombreuses éditions illustrées par des peintres et une adaptation au cinéma muet accompagnée d’un poème symphonique de Paul Ladmirault.
Ladmirault avait été le condisciple de l’auteur de La Brière au Lycée de Nantes, lycée qu’Alphonse de Châteaubriant (1877-1951) fréquenta de 1891 à 1898.
C. Bily et J.-J. Bregeon ne masquent pas l’« ancien combattant, meurtri par les carnages de la Grande Guerre, il milita pour la réconciliation franco-allemande. Jusqu’à l’aveugle- ment, croyant trouver des ‘mérites’ à la dictature hitlérienne. »
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A propos du commandant René Guilbaud
Hervé Guilbaud, Le Latham 47 ne répond plus, Editions L’Ancre de Marine, juin 2020
Ce livre est un bel hommage rendu au lieutenant de vaisseau René Guilbaud qui aux commandes de son avion le Latham 47 et avec à son bord l’explorateur polaire Roald Amundsen tenta en vain de porter secours en 1928 au dirigeable Italia écrasé sur la ban- quise au pôle Nord.
En 2018 la commune de Mouchamps, où est né René Guilbaud, célébra les 90 ans de la disparition du Latham 47 et déjà Hervé Guilbaud et sa soeur Nathalie, lointains cousins de l’aviateur, participèrent à l’évènement.
René Guilbaud, né en 1890, est le fils d’un apothicaire des Herbiers. Après une scolarité commencée à l’école protestante de Mouchamps qu’animait sa mère et un baccalauréat passé au lycée de La Roche-sur-Yon, il prépara l’Ecole Navale au Lycée de Nantes.
On rappelle que notre amie Florence Regourd a consacré un numéro du Tigre déconfiné à René Guilbaud et au monument à sa mémoire des frères Martel (voir le LTD n°22).
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A propos des sculpteurs Jan et Joël Martel
Florence Regourd, Les frères Martel en Vendée. Des sculpteurs en mouvement, La Geste, parution prévue en décembre 2022, souscription ouverte auprès de l’auteure.
Notre amie Florence Regourd a déjà consacré deux numéros du Tigre déconfiné aux frères jumeaux Jan et Joël Martel, nés en 1896 à Nantes (voir le n°8 et le n°22 ) et élèves du Lycée.
Elle nous propose aujourd’hui un ouvrage, à paraître en décembre et consacré à ces deux « sculpteurs en mouvement », auquel vous êtes d’ores et déjà invités à souscrire auprès de l’auteure.
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A propos du Résistant et homme politique Pierre Mauger
Pierre Mauger, 17 ans en 1940. Résistance, prison, déportation, Centre vendéen de recherches historiques, mai 2021
Pierre Mauger est né le 15 mai 1923 aux Sables d’Olonne et a préparé le baccalauréat au Lycée Clemenceau. Le 11 novembre sa participation lycéenne à la manifestation devant le monument aux morts près du Palais de Justice de Nantes conduisit à sa convocation à la Kommandantur. En mai 1941, il rencontra Gilbert Renault, alias Rémy, fondateur de l’un des premiers réseaux de renseignement, et devint son agent de liaison. En mai 1942 il fut arrêté à Paris par la Gestapo et fait prisonnier à Fresnes. Déporté au camp de concentra- tion de Mauthausen, il en réchappa et fut libéré en mai 1945.
De 1967 à 1997 il a été député de la Vendée.
Le livre offre des entretiens de Pierre Mauger avec Jean Rousseau et le maire de Saint- Gilles-Croix-de-Vie François Blanchet.
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A propos du publiciste Pitre-Chevalier
Jean-Louis Mongin, Pitre-Chevalier (1812-1863). Publiciste mondain, Encrage Edition, mars 2022
Pierre Chevalier, dit Pitre-Chevalier, est né en 1812 à Paimboeuf, fils d’un constructeur de bateaux. Il a suivi ses études au petit séminaire de Chauvé puis au collège royal de Nantes où il remporta un accessit d’excellence en classe de philosophie. En 1832 il devint bachelier mais perdit en cette même année ses deux parents; il « monta » alors à Paris !
Pitre-Chevalier est une énigme. L’auteur interroge : Pitre une figure parisienne qui fut dé- concertante ? Un bourgeois parvenu pourtant directeur d’un journal (Le Musée des fa- milles où il fit travailler Jules Verne) destiné à une classe populaire qui n’était plus la sienne ? Une plume facile et infatigable qui ne lui permit pas d’atteindre la renommée lit- téraire ? Un amoureux de la Bretagne qui s’enticha d’un village de la côte normande ?
Un ouvrage de 336 pages dont 100 pages d’appendices, précieuses et fascinantes, (chronologies, bibliographies, généalogie, ouvrages consultés, index).
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A propos de Jean Bruhat et de Jules Grandjouan
100 ans de communistes en Loire-Inférieure et Atlantique par un Collectif du PCF 44, Editions du Petit Pavé, mars 2022
Notamment, côté lycée, pour les portraits de Jules Grandjouan, ancien élève du Lycée (page 26), et de Jean Bruhat, ancien professeur au Lycée (page 279).
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Frank Lang, ancien élève,
signe la préface d’un livre fort intéressant
de Noël Guetny,
consacré, de 1938 à nos jours, à
une Entreprise
de BTP et de constructions immobilières,
emblématique de la région nazairienne.
Frank Lang et Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire de 1983 à 2014, outre la qualité d’être des « bâtisseurs », ont en commun d’avoir été ensemble élèves en prépa scientifique au lycée Clemenceau !
Frank Lang, né à La Baule en 1942, centralien, intègre l’entreprise familiale en avril 1970, avant de succéder à son père, Bernard, à la tête de l’Entreprise LANG.
Après un début de scolarité à Saint-Nazaire, Frank Lang poursuit ses études à Livet de la quatrième à la terminale.
Puis c’est Clemenceau et ses classes préparatoires aux grandes écoles :
« Si Livet était efficace, quoiqu’un peu scolaire, Clemenceau ouvre pour lui une période de liberté. Il apprécie de pouvoir s’organiser comme il l’entend dans son travail. s’il a de très bons professeurs en maths, en physique et en dessin technique (matières où il se sent à l’aise), c’est curieusement de deux professeurs de français qu’il garde le souvenir le plus marquant, l’un très axé sur la langue et ses trésors insoupçonnés, l’autre davantage porté sur les débats d’idées. De quoi saisir définitivement l’importance du choix des mots et l’utilité d’échanger les points de vue. » (page 61)
Crédit photo : Ouest-France
Voir aussi l’édition de Ouest-France du 30 janvier 2019
ENTRETIEN. L’empreinte sur Saint-Nazaire de Lang, le bâtisseur
Jean-Louis
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L’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
publie son Cahier 2019
« Le Polar s’écrit à l’Ouest »
Au fil des pages sont évoquées de grandes figures du lycée : Thomas Narcejac, Serge Stewart-Laforest et …. Jules Verne.
L’enquête est menée autour de Morvan Lebesque.
On croise aussi le Commissaire Maigret (un ancien élève du lycée selon la volonté de Simenon).
Presse-Océan en rend compte dans son édition du mercredi 2 janvier :
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Notre ami Bernard Allaire
nous signale
la parution du livre posthume
de son maître
Michel Verret
(1927-2017)
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« Le savoir, disait mon père, vous l’emmenez toujours avec vous.
On ne peut pas vous le prendre. »
Robert Badinter
dans un livre
rend livre un hommage
à sa grand-mère
Extrait de l’Entretien
publié dans Ouest-France
(dimanche 28 octobre 2018)
Photo Philippe Chérel
« Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?
Alors que je travaillais sur d’autres sujets, j’avais la pensée lancinante de rendre hommage à ma grand-mère que j’ai tant aimée. Il était hors de question, à cette époque-là, que les aînés soient placés à l’hôpital ou une maison de retraite. On les prenait chez soi. La présence de ma grand-mère était une constante, une donnée de base. Mon enfance en était baignée. J’estimais devoir lui rendre hommage avant qu’il ne soit trop tard. C’est une marque de reconnaissance, d’amour, et de souvenir d’un monde disparu.
(…)
Vous racontez aussi ce qu’était l’oppression, la violence sociale, l’antisémitisme…
Il faut bien mesurer que ma grand-mère est née au XIXe siècle, dans la Russie impériale du Tsar Alexandre III. La violence antisémite, dans cette partie-là de l’empire était terrible. Elle a connu les pogroms du début des années 1900 en Bessarabie (1) qui ont été dénoncés par Jaurès.
((1) La Bessarabie est une région historiquement proche de la Roumanie, au sud de l’empire tsariste.)
D’où la nécessité de fuir les persécutions afin de gagner une terre de liberté, la France ?
C’était le pays d’Europe où les juifs étaient libres et égaux comme les autres citoyens.
D’où l’expression célèbre, « heureux comme un juif en France ».
(…)
Vous décrivez également l’école comme un formidable outil d’intégration.
Plus que l’intégration, elle visait l’assimilation. Les instituteurs, du style de celui de Camus en Algérie, consacraient des soirées à donner des leçons aux enfants d’immigrés pour qu’ils puissent plus vite accéder à la culture française. Ils avaient le sentiment très profond d’une mission grandiose au service de la République. J’ai grandi dans cet amour et ces principes.
Étudier, apprendre et savoir, ces motivations vous ont accompagné toute votre vie ?
Ma mère avait une ambition sociale. Lorsque j’ai été reçu à l’agrégation de droit, elle était immensément fière. Ceux qui étudient, qui savent, qui commentent la loi ont toujours fait la fierté des juifs. C’était cela les vraies valeurs et les vrais exemples. Devenir riche c’était bien, mais être professeur au Collège de France, c’était mieux. Lorsque j’étais enfant, les héros étaient Freud, Bergson, Einstein. Le savoir, disait mon père, vous l’emmenez toujours avec vous. On ne peut pas vous le prendre.
Votre livre, qui retrace la destinée singulière de votre famille, s’achève avec le décès de votre grand-mère en 1942. Vous rappelez que peu après sa mort, votre oncle fut déporté au camp d’Auschwitz-Birkenau ; votre grand-mère paternelle, arrêtée lors de la rafle des juifs roumains et votre père, Simon, arrêté à Lyon le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie.
L’arrestation de mon père est un problème trop intime pour que j’en parle. S’agissant de Barbie, je savais qu’il était l’assassin de Jean Moulin, mais je n’avais jamais fait le rapprochement avec mon père. »
Propos recueillis par Christel MARTEEL.
Robert Badinter
sur le plateau de Un jour un destin
(France 2, dimanche 7 octobre 2018)
A voir en Replay
Claude et Robert Badinter avec leur mère, Madame Simon Badinter
Durant l’année scolaire 1939-1940, Claude Badinter fut élève du grand lycée (actuel Clemenceau) et Robert Badinter du petit lycée (actuel Jules Verne). Ils assistèrent à l’arrivée à Nantes des premières troupes allemandes…
Ouest-France, édition du dimanche 7 octobre 2018
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Notre ami Patrick Hervé
nous signale la parution
de deux livres autour
de l’Académicien
et ancien élève
du lycée Clemenceau
Charles Le Goffic
(1863-1932)
Voir à l’onglet Julien / Biographies
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Henri Lopes présente son nouveau livre et en lit un extrait
Notre ami Henri Lopes
publie chez Lattès un roman
qui, de son aveu même,
est une autobiographie
L’ancien Premier Ministre du Congo Henri Lopes a exercé nombre de responsabilités politiques.
Il n’oublie pas son passé d’élève du lycée de Nantes où il avait pour correspondant, rue de Coulmiers, la famille de notre ami le plasticien Pierre Perron et de son frère Jacques Perron. Il évoque ses professeurs et notamment Pierre Ayraud (Thomas Narcejac) et rend un hommage vibrant à son professeur de philosophie Michel Verret.
Fidèle à notre lycée, il présida en 1992 le Centenaire de le reconstruction du lycée et participa en 2008 au Bicentenaire.
Plus récemment, il est revenu au lycée Clemenceau lors de l’hommage rendu par Bernard Allaire et l’Amicale des Anciens Elèves à Michel Verret.
Il et membre d’honneur de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.
Jean-Louis
Le Monde des Livres / Edition du 19 octobre 2018
Article signé Gladis Marivat
» Il est déjà demain sera son dernier livre. Henri Lopes l’annonce avec un grand sourire et une voix caverneuse. La marque d’un « épisode de santé », confie-t-il sans s’attarder. Et pourtant, cette voix, qui supplante le brouhaha d’un café de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, charrie la sémillance d’un homme né en 1937, à Léopoldville au Congo belge, aujourd’hui Kinshasa en RDC, qui a vécu mille vies. Rien d’étonnant à cela. L’auteur a fait du renversement de situation un art de vivre et d’écrire. La capacité à voir le bon et le mauvais côté des choses. L’envers et l’endroit d’une épo- que. Il résume cette caractéristique dans un oxymore : le « pleurer-rire ».
Elevé sur la rive opposée du fleuve Congo, d’où est originaire sa mère, il a été enseignant, premier ministre de la République du Congo (1973-1975), fonctionnaire international, ambassadeur (en France, de 1998 à 2015). Mais si c’était à refaire, il s’arrangerait pour n’être qu’écrivain. Car c’est là, dit-il, qu’il s’accomplit le mieux. Des Tribaliques (Clé, 1971) au Chercheur d’Afriques (Seuil, 1990), en passant par Le Pleurer- rire (Présence africaine, 1982), son
« Je voulais transmettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs »
œuvre suit des personnages en quête d’identité et sonde le destin des pays africains après l’indépendance. Parce qu’elles traitent du métissage, de l’engagement politique et de la corruption du pouvoir, on a souvent lu ces fictions comme autobiographiques. Mais il n’avait, jusqu’à aujourd’hui, écrit qu’un essai abordant directement ses origines, Ma grand-mère bantoue et nos ancêtres les Gaulois (Gallimard, 2003).
Congolais de « sang-mêlé », doté d’un patronyme aux consonances portugaises, l’écrivain a très tôt inventé des mots pour répondre aux remarques sur ses « origines douteuses ». Comme SIF, « sans identité fixe » : « Je me sens 100 % africain et 100 % français. Et quand je suis en Afrique, je me sens 100 % d’une rive du Congo et 100 % de l’autre. C’est peut-être mon malheur. Quelqu’un qui a été colonisé, qui a eu un passeport français avant d’avoir un passeport congolais, ne se sent jamais en règle avec la loi », déclare-t-il en riant.
Quand son fils a voulu en savoir plus sur l’histoire familiale, l’écrivain s’est attelé à ses Mémoires. « Je voulais trans- mettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs. »
Il est déjà demain, qui vient de paraître, retrace donc l’itinéraire intime et politique d’Henri Lopes. L’enfance sous le régime discriminatoire de l’indigénat à Brazzaville. L’arrivée à Marseille, en 1949, et la découverte que, en métropole, les Blancs font les métiers réservés aux Noirs au Congo. « C’est le véritable choc. » La Sorbonne à l’ère de la négri- tude. Le militantisme anticolonialiste. Les espoirs de l’indépendance et le jour où il est fait prisonnier par des putschistes à Brazzaville. C’est surtout une enquête captivante sur ses origines, centrée sur deux femmes : Lopezza, sa grand-mère paternelle, et Joséphine Badza, sa grand- mère maternelle.
L’une a vécu au Congo belge, l’autre au Congo français. Les parents de l’écrivain sont tous deux nés de l’union de ces « indigènes » avec un colon. Droit de cuissage ? Arrangement ? Amour ? Il ne le saura probablement jamais. Ce qu’il a appris en revanche, c’est qu’ils ont été abandonnés par leur père, arrachés à leur mère et placés dans un orphelinat. A 5 ans, le père de l’écrivain est rebaptisé Jean-Marie Lopes. «Un nom usurpé», dit-il : inventé par les missionnaires qui ont recueilli l’enfant et n’ont rien compris au «Lopezza, Lopezza» que celui-ci bafouillait. Et Vulturi, le nom de sa mère ? Une piste le mène un temps en Corse, où le patronyme sonne local. Une impasse. Jusqu’à ce qu’il reçoive le courriel d’une femme au sujet d’un ancêtre commun : Charles Voultoury. Vulturi? Il comprendra plus tard: l’administration coloniale ne donnait la nationalité française aux métis que s’ils acceptaient de modifier leur patronyme – ce qui les empêchait de réclamer une succession en Europe. Lui n’a rien eu à faire. Sa famille française l’a retrouvé.
La rencontre avec les Voultoury a eu lieu en 2017. Henri Lopes sort son portable, montre les photos. Le cousin Michel l’a pris dans ses bras – «Il habite en région parisienne, juste à côté de chez moi ! » Et là, c’est lui. Charles Voultoury. Photo d’époque. Costume blanc, moustache, port altier. L’écrivain a demandé à Michel si le grand- père parlait de l’Afrique. «Il m’a dit que oui, mais pas de tout. J’imagine qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait des enfants là-bas. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mystères à élucider. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais
on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mys- tères à élucider. p
Il est déjà demain sera son dernier livre. Henri Lopes l’annonce avec un grand sourire et une voix caver- neuse. La marque d’un « épisode de santé »,
confie-t-il sans s’attarder. Et pourtant, cette voix, qui sup- plante le brouhaha d’un café de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, charrie la sémillance d’un homme né en 1937, à Léopoldville au Congo belge, aujourd’hui Kinshasa en RDC, qui a vécu mille vies. Rien d’étonnant à cela. L’auteur a fait du renversement de situation un art de vivre et d’écrire. La capacité à voir le bon et le mauvais côté des choses. L’envers et l’endroit d’une épo- que. Il résume cette caracté- ristique dans un oxymore : le « pleurer-rire ».
Elevé sur la rive opposée du fleuve Congo, d’où est originaire sa mère, il a été enseignant, pre- mier ministre de la République du Congo (1973-1975), fonction- naire international, ambassadeur (en France, de 1998 à 2015). Mais si c’était à refaire, il s’arrangerait pour n’être qu’écrivain. Car c’est là, dit-il, qu’il s’accomplit le mieux. Des Tribaliques (Clé, 1971) au Chercheur d’Afriques (Seuil, 1990), en passant par Le Pleurer- rire (Présence africaine, 1982), son
« Je voulais transmettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs »
œuvre suit des personnages en quête d’identité et sonde le destin des pays africains après l’indé- pendance. Parce qu’elles traitent du métissage, de l’engagement politique et de la corruption du pouvoir, on a souvent lu ces fic- tions comme autobiographiques. Mais il n’avait, jusqu’à aujour- d’hui, écrit qu’un essai abordant directement ses origines, Ma grand-mère bantoue et nos ancê- tres les Gaulois (Gallimard, 2003).
Congolais de « sang-mêlé », doté d’un patronyme aux consonan- ces portugaises, l’écrivain a très tôt inventé des mots pour répon- dre aux remarques sur ses « ori- gines douteuses ». Comme SIF, « sans identité fixe » : « Je me sens 100 % africain et 100 % français. Et quand je suis en Afrique, je me sens 100 % d’une rive du Congo et 100 % de l’autre. C’est peut-être mon malheur. Quelqu’un qui a été colonisé, qui a eu un passeport français avant d’avoir un passe- port congolais, ne se sent jamais en règle avec la loi », déclare-t-il en riant. Quand son fils a voulu en savoir plus sur l’histoire
familiale, l’écrivain s’est attelé à ses Mémoires. « Je voulais trans- mettre à mes enfants et petits-en- fants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs. »
Il est déjà demain, qui vient de paraître, retrace donc l’itinéraire intime et politique d’Henri Lo- pes. L’enfance sous le régime dis- criminatoire de l’indigénat à Brazzaville. L’arrivée à Marseille, en 1949, et la découverte que, en métropole, les Blancs font les mé- tiers réservés aux Noirs au Congo. « C’est le véritable choc. » La Sorbonne à l’ère de la négri- tude. Le militantisme anticolo- nialiste. Les espoirs de l’indépen- dance et le jour où il est fait pri- sonnier par des putschistes à Brazzaville. C’est surtout une en- quête captivante sur ses origines, centrée sur deux femmes : Lo- pezza, sa grand-mère paternelle, et Joséphine Badza, sa grand- mère maternelle.
L’une a vécu au Congo belge, l’autre au Congo français. Les parents de l’écrivain sont tous deux nés de l’union de ces « indigènes » avec un colon. Droit de cuissage ? Arrangement ? Amour ? Il ne le saura probable- ment jamais. Ce qu’il a appris en revanche, c’est qu’ils ont été abandonnés par leur père, arra- chés à leur mère et placés dans un orphelinat. A 5 ans, le père de l’écrivain est rebaptisé Jean-Marie Lopes. «Un nom usurpé», dit-il: inventé par les missionnaires qui ont recueilli l’enfant et n’ont rien compris au «Lopezza, Lopezza» que celui-ci bafouillait. Et Vulturi, le nom de sa mère? Une piste le mène un temps en Corse, où le patronyme sonne local. Une im- passe. Jusqu’à ce qu’il reçoive le courriel d’une femme au sujet d’un ancêtre commun: Charles Voultoury. Vulturi? Il compren- dra plus tard: l’administration coloniale ne donnait la nationa- lité française aux métis que s’ils acceptaient de modifier leur pa- tronyme – ce qui les empêchait de réclamer une succession en Europe. Lui n’a rien eu à faire. Sa famille française l’a retrouvé.
La rencontre avec les Voultoury a eu lieu en 2017. Henri Lopes sort son portable, montre les photos. Le cousin Michel l’a pris dans ses bras – «Il habite en région pari- sienne, juste à côté de chez moi ! » Et là, c’est lui. Charles Voultoury. Photo d’époque. Costume blanc, moustache, port altier. L’écrivain a demandé à Michel si le grand- père parlait de l’Afrique. «Il m’a dit que oui, mais pas de tout. J’imagine qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait des enfants là-bas. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais
on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mystères à élucider.
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Chris fait la Une des Inrockuptibles
N°1191 du 26 septembre 2018
(couverture signée Hugo Comte)
Ce 21 septembre 2018,
Héloïse,
alias Christine and The Queens
alias Chris
sort son deuxième album, Chris
Dessin signé DRIG (Patrick Hervé)
Auparavant Chris a fait la Une
du magazine Télérama
Dans un long entretien (avec Hugo Cassavetti et Louis Guichard), la Chanteuse, ancienne élève du lycée Clemenceau (2003-2006), « raconte son itinéraire de Nantaise introvertie devenue star, évoque ses influences, sa politique de la réinvention de soi, et, d’abord, le litige de son été » (concernant son titre Damn, dis-moi).
Photo Jérôme Bonnet pour Télérama
Héloïse Letissier déclare notamment :
» Ma mère, prof de lettres, vient d’un milieu ouvrier, mon père, prof d’anglais, d’un milieu paysan. L’école républicaine a été leur chance. Grâce à l’éducation et à la culture, ils se sont émancipés. La culture, chez nous, n’est pas un devoir, ou un héritage, mais une source d’épanouissement. »
(Télérama 3580, 22/08/18, page 24)
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Henry-Jacques
&
La Symphonie héroïque
Correspondant de « Georges et les autres »,
Joseph Francesci,
nous adresse l’information suivante :
« Bonjour.
Concernant Henry-Jacques, je vous signale la réédition récente (en mars 2017 chez l’éditeur L’Harmattan) de son recueil poétique sur la Grande Guerre, publié en 1921 : La Symphonie héroïque
(Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry-Jacques).
En ces années où nous célébrons le centenaire de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage poétique, qui est aussi un témoignage historique, mérite d’être redécouvert.
Cordialement,
Joseph Francesci »
(courriel adressé à « Georges et les autres » du 20 août 2018)
LA SYMPHONIE HÉROÏQUE
Poèmes
Nouvelle édition
Henri Edmond Henry-Jacques
LITTÉRATURE POÉSIE EUROPE France
La Symphonie héroïque, dont la plupart des poèmes sont composés en vers d’une facture assez classique, est une évocation vibrante et lyrique de la vie bet de la mort des poilus de la Grande Guerre, traversée d’un souffle épique indéniable. Le poète y témoigne avec force et émotion des souffrances et des espoirs de cette génération sacrifiée, du départ pour le front au dernier coup de feu avant l’armistice. Il y décrit avec réalisme et précision le quotidien des soldats qui s’efforcent de converser un semblant d’humanité au milieu des horreurs et des atrocités qu’ils vivent, mais surtout il dénonce l’absurdité de cette guerre et l’imposture cynique de ceux qui la glorifient. La poésie d’Henry-Jacques est assurément le fruit d’une élaboration pudique dont les élans et raccourcis sont saisissants ; nous sommes dans la littérature au bon sens du terme. Le poète réussit à tirer le durable du quotidien et à élever jusqu’à l’exemple le fait divers, pour nous dire au plus intime de notre être combien il faut préférer à la raison des armes les armes de la raison.
Henri Edmond Jacques, dit Henry-Jacques, est né à Nantes le 22 février 1886 et mort à Paris le 11 avril 1973. Navigateur et grand voyageur, il fut tout à la fois poète, essayiste et romancier, journaliste et musicologue. En 1914, âgé de vingt-huit ans, il est mobilisé et participe à la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est bléssé à trois reprises. Cette expérience douloureuse du front lui inspire son recueil poétique le plus connu, La Symphonie héroïque (1921).
Relié – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-11650-1 • 4 avril 2017 • 236 pages
EAN13 : 9782343116501
EAN PDF : 9782140034114
Sur Henry-Jacques voir aussi à l’onglet « Julien / Biographies »
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Michel GERMAIN,
prenant la suite de Yves-Henri NOUAILLAT,
auteur en 1972
de Les Américains à Nantes et à Saint-Nazaire 1917-1919,
nous offre un ouvrage extrêmement bien documenté
autour de l’arrivée du premier convoi américain à Saint-Nazaire.
Dès les premières pages on y trouve mentionné le général Camille Ragueneau appelé à diriger la mission militaire française auprès de l’armée américaine. Cf Julien / Biographie
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Jean-François Huet,
nous livre son nouveau polar.
Après Votez Kalysto
et indépendamment
délectez-vous à la lecture de :
Le Soliton de Peregrine
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Axel Sourisseau,
prix de la Crypte-Jean Lalaude 2017
publie son premier recueil
Le ravin aux ritournelles
Photo PO-LM
Presse Océan / Dimanche 20 mai 2018
« La prose d’Axel Sourisseau
Le jeune Nantais publie son premier recueil de poèmes un an après avoir reçu le prix de la Crypte.
Ce dimanche 19 mai, un jeune auteur se verra remettre le prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018. Parmi les membres du jury : Axel Sourisseau. Il y a un an, c’est lui qui recevait ce prix attribué au premier recueil d’un poète de moins de 30 ans.
Lors d’un voyage en Arménie, Axel Sourisseau est fasciné par les paysages, la culture et les traditions. C’est le point de départ de son premier recueil, Le ravin aux ritournelles. « L’écriture a été fluide. J’ai envoyé mon projet au prix de la Crypte en mars 2017. Et c’est assez fou ce qui est arrivé depuis », s’enthousiasme-t-il.
Son projet a été retenu parmi une quinzaine de finalistes. « C’est pourtant un recueil en prose, au rythme très sec et à la mi-chemin entre la fable, le conte, le voyage initiatique… Il s’oppose à la tendance actuelle pour la poésie expérimentale, son rythme saccadé ».
Outre sa place dans le jury du prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018, Axel Sourisseau vient d’être publié pour la première fois en 300 exemplaires aux éditions de la Crypte. « C’est une véritable opportunité pour gagner en visibilité ».
Linda Marteau »
« Le ravin aux ritournelles »,
éditions de la Crypte, 14 €.
Disponible en librairie et sur www.editionsdelacrypte.fr
A propos d’Axel Sourisseau
et de ses recueils « Le ravin aux ritournelles » et (encore inédit) « Au palais des ombres »
se reporter à Heloïse / Rétrospective
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Héloïse Letissier,
alias Christine and the Queens,
ou plutôt Chris,
vient de sortir son nouveau titre,
« Damn, dis-moi ».
Archives FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE
Ouest-France (mardi 22 mai 2018)
« Cheveux courts, sous le nom de Chris, Christine and the Queens a diffusé son nouveau titre jeudi 17 mai. La chanson, un duo avec le Californien Dâm-Funk, s’intitule Damn, dis-moi.
Nouveau titre, nouveau look, nouveau nom. La Nantaise Héloïse Letessier, alias Christine and the Queens, originaire de Saint-Sébastien-sur-Loire, vient de présenter son nouveau titre Damn, dis-moi. Un duo dansant et mélodieux, interprété avec le Californien Dâm-Funk, et déjà écouté plus de 180 000 fois, rien que sur la plateforme Youtube.
Pour le lancement de ce titre, la chanteuse se présente désormais sous le nom de Chris (sur son site officiel, « tine and the Queens » est rayé) et aborde un nouveau look. « Il y a un changement de ton, davantage de muscles, a-t-elle confié vendredi à Europe 1. Chris, c’est l’idée d’explorer des fictions masculines en étant une femme. »
Dès septembre 2014, elle affirmait à Ouest-France : « J’ai décidé d’être qui je veux, de manière libre et décomplexée, sans choisir le genre, entre fille et garçon, suspendue en zone trouble. » Elle le confirme aujourd’hui avec ses cheveux coupés.
La belle aventure musicale d’Héloïse Letissier démarre en 2014 avec la sortie de son premier album, Chaleur humaine, qui la propulsera sous les projecteurs, notamment à l’international. Le succès se confirme cette année avec la programmation d’une tournée mondiale : destination Los Angeles, New York, Londres, Berlin, Toronto… pour terminer à Paris, à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy. Et, bonne nouvelle, l’enfant du pays s’arrêtera au Zénith de Nantes, mardi 4 décembre. La billetterie est ouverte depuis un mois, et il reste encore des places.
Sacrée meilleure artiste interprète féminine aux Victoires de la musique en 2015, Christine and the Queens a raflé, en février 2016, deux récompenses. Le prix du meilleur vidéoclip avec Christine et sa chorégraphie sur fond bleu. Son second prix a été attribué pour le spectacle musical qu’elle a fait tourner dans les Zénith.
Emmanuelle VAN CAEMERBEKE. »
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Le poète des « Amours jaunes »
ici dans son habit de lycéen de Nantes
Les Classiques Garnier
viennent de publier
le n°1
des
« Cahiers Tristan Corbière »
La revue est dirigée par les universitaires
Benoît Houzé, Samuel Lair et Katherine Lunn-Rockliffe
Le début du Sommaire
et notamment aussi un article,
demandé à Jean-Louis Liters,
à propos du photographe de
Tristan
en uniforme de lycéen
Voir, sur ce fichier, d’autres publications consacrées à Tristan Corbière
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Un livre sur l’oeuvre de
Michel Chaillou
ancien élève du lycée
« Né à Nantes, le romancier et essayiste Michel Chaillou s’est fait connaître en 1968 avec Jonathamour. Plus de trente ouvrages, dont le dernier a paru quelques jours avant sa disparition en décembre 2013, ont valu à Michel Chaillou le Grand Prix de Littérature de l’Académie française en 2007 et une place singulière dans la production littéraire contemporaine. Ce premier livre sur l’œuvre de Michel Chaillou réunit des études placées sous le signe des « voix », principe de son écriture depuis l’écho des voix ancestrales jusqu’aux inflexions vocales du sujet.
Publié aux Presses universitaires de Rennes, avec le soutien de l’université d’Angers. »
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A Poncé-sur-le-Loir (Sarthe)
un mois de manifestations
autour du peintre Maxime Maufra
Du 21 avril au 23 mai, la commune sarthoise célèbre le peintre nantais Maxime Maufra, ancien élève du lycée de Nantes où il fut le familier d’Aristide Briand, de Charles Le Goffic
Ouest-France, samedi 14 avril 1918
Voir Heloïse / Actualité / 2018/04/21 ou Julien / Biographie / Maufra Maxime
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Une biographie très fouillée et passionnante
de l’écrivain Jean Artarit
dédiée à Clemenceau
Jean Artarit est venu au lycée le vendredi 16 mars 2018.
Il a participé à l’enregistrement d’un entretien avec notre ami historien Jean Guiffan
à l’occasion du tournage d’un documentaire sur Georges Clemenceau réalisé par Robert Genoud (Callysta productions).
Le film sera diffusé sur Public-Sénat
et probablement au préalable
à l’automne prochain
au lycée Clemenceau …
A suivre…
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Daniel Garnier,
ancien élève du lycée,
ancien journaliste,
dans son roman
Voyage au bout de Pilours
narre l’histoire d’un bateau négrier,
construit à Nantes en 1769
et échoué en Vendée.
Le récit romancé d’une histoire vraie.
Dédicace à Nantes, à la Librairie Coiffard, le samedi 17 mars 2018.
Voir plus de détail sur Héloïse / Actualité à la date 2018/03/17.
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Le lycée de Nantes
a eu pour élève
« Le Père la Victoire »,
Georges Clemenceau,
mais aussi, on le sait moins,
le décrypteur en juin 1918
du « radiogramme de la victoire ».
La revue Historia (numéro de mars 2018)
outre un article sur Jules Verne,
consacre tout un article au capitaine Georges Jean Painvin :
« EN JUIN 1918, UN CAPITAINE FRANÇAIS DÉCRYPTE LE MESSAGE QUI VA PERMETTRE À L’ARMÉE ALLIÉE DE REMPORTER LA GUERRE. CLASSÉ SECRET-DÉFENSE, SON EXPLOIT RESTERA CACHÉ PENDANT QUARANTE-DEUX ANS.
Harassé de fatigue, le capitaine Painvin s’écroule sur sa table, encombrée de fiches manuscrites et de mystérieux diagrammes. Cela fait désormais deux mois qu’il travaille jour et nuit afin de venir à bout du dernier code mis au point par les experts allemands pour chiffrer les messages transmis entre leurs différentes unités. S’il a enfin réussi à décrypter le système ADFGVX, la santé du capitaine n’y a pas résisté.
Georges-Jean Painvin n’était pourtant pas prédestiné à entrer dans le Cabinet noir, cette unité très particulière de l’armée française rattachée au 2e Bureau, où les cryptologues ont pour mission de percer les codes secrets de l’ennemi … »
Voir les notices consacrées
à Georges Jean Painvin
et à ses frères
sur ce site à la rubrique
« Julien / Biographies »
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Le un publie un « Hors-Série Clemenceau » XL
À retrouver dans ce numéro :
Un hommage par Emmanuel Macron
Un grand entretien avec son biographe Michel Winock
Un récit historique de Samuël Tomei
Un portrait de l’homme de lettres par Sylvie Brodziak
L’extrait d’une lettre de Clemenceau écrite à son frère engagé sur le front
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Un site spécialement dédié à Clemenceau
lancé par la Mission du Centenaire
clemenceau2018.fr
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Jules Verne.
Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse
Editions Le Cherche Midi
En 1859, Jules Verne a 31 ans et rêve de voyages… Une occasion s’offre à lui de visiter avec un ami l’Angleterre et surtout l’Écosse, très prisée par les romantiques. Partis de Nantes et débarqués à Liverpool après être passés par Bordeaux, ils vont découvrir Édimbourg, Glasgow et Londres. L’auteur fait de ce périple un récit passionnant et authentique, écrit avec une belle malice, une ironie toute moderne et un style aussi vif qu’ingénieux. Jules Verne y prend les traits de Jacques Lavaret et son camarade, ceux de Jonathan Savournon, pour devenir des personnages mordants, exaltés ou dépités par cette aventure. L’appétit, la volupté même du tourisme sont quelques-uns des ressorts de ce livre inédit, prélude aux Voyages extraordinaires, dans lequel Jules Verne s’affirme déjà maître de son écriture et de son génie. Observateur attentif d’une civilisation, il tire une morale du voyage, à la fois poétique, ironique et pratique.
Si la teneur du manuscrit est savoureuse, son histoire l’est tout autant : oublié pendant des années dans les archives de la famille Verne, il est resté inédit jusqu’en 1989.
Editions Le Cherche Midi – Jules Verne – Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse.
Mise en vente officielle le 8 février 2018 – 21 € – ISBN : 978-2-86274-147-5
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Découvrez le nouveau site consacré à Jacques Vaché
ancien élève du lycée,
ami d’André Breton depuis leur rencontre à Nantes,
et à ses camarades du lycée constituant le « Groupe de Nantes » (Jean Sarment, Pierre Bisserié, Eugène Hublet et les autres)
Il est lancé en ce début janvier 2018 par Thomas Guillemin.
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Teodoro Gilabert
pour, sans doute,
« un roman d’amour,
doublé d’un bel hommage
à Julien Gracq »,
l’auteur du Rivage des Syrtes.
Teodoro Gilabert nous offre ici « un roman géopolitique captivant qui nous plonge dans la Libye coloniale des années 1920 tout en nous projetant dans le même pays, confronté aux combats contre Daech, durant l’été 2016. »
Teodoro Gilabert
a aussi récemment publié
Fontaine
A découvrir sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=c1b0oupb5pc&feature=youtu.be
grâce à quelques minutes de lecture par un excellent comédien.
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Hélène et Jean-François Salmon
Chansons, Poèmes, « Textes de divertissement »
« Nantes, son fleuve, les rivières, les amis, les amours… »
Tous les deux sont venus,
bien souvent,
dans nos deux lycées
chanter Corbière, Cadou et les autres…
A noter dans leur bel ouvrage,
notamment, un très joli texte
dédié à Julien Gracq…
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Une nouvelle livraison
de la revue Planète Jules Verne
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Le vendredi 8 décembre à 20h30,
au Lycée Clemenceau,
l’Amicale des Anciens Elèves
des Lycées Clemenceau et Jules Verne
accueille l’historien Jean Bourgeon
pour une conférence sur le thème :
« Les femmes et la Première Guerre mondiale »
Notre ami Jean Bourgeon est notamment l’auteur des chroniques de la Grande Guerre, sur le site « Nos Ans Criés », www.nosanscries.fr
Présentation de la conférence
La Première Guerre mondiale est une guerre totale. Elle implique les civils et en particulier les femmes.
Outre les souffrances dues à la séparation des êtres chers (mari, fils…), elles doivent supporter seules les charges familiales, gérer l’exploitation agricole, la boutique, le commerce, remplacer dans les usines les ouvriers partis au front. On fait-appel à elles pour servir comme infirmières, comme marraines de guerre. Elles sont les mobilisées de l’autre front, le front de l’arrière ou de l’intérieur.
Cette mobilisation, vont-elles la subir avec résignation ou bien vont-elles s’en servir pour s’émanciper ?
C’est à cette question que tentera de répondre Jean Bourgeon
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Votez « Paprika »
le dessin animé de Marianne Barbier,
ancienne élève du lycée Clemenceau,
programmé le samedi matin (à 9 h)
et pendant les vacances de Noël
sur France 5
dans l’émission : Zouzous
A voir en Replay, sept jours durant.
Voir le portrait de Marianne Barbier
à l’onglet « Héloïse / Rétrospective ».
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Teodoro Gilabert
ou
l’autobiographie
de l’urinoir
de Marcel Duchamp
Ce lien vers une petite lecture par un excellent acteur :
Teodoro Gilabert,
né en 1963 à Valence (Espagne),
n’a jamais été professeur au lycée Clemenceau
contrairement à ce que l’on croyait
confondant sans doute l’auteur et tel de ses narrateurs.
Lui enseigne aujourd’hui l’histoire et la géographie au lycée de Pornic.
Géographe de formation et auteur d’une thèse de doctorat sur la géographie de l’art contemporain en France (2004).
Ecrivain, il avait auparavant publié, cinq romans,
- Les Pages roses, Buchet Chastel (2008),
- La Belle mauve, Buchet Chastel (2010),
- L’amer orange, Buchet Chastel (2012),
- Outremer 1311, roman biographique sur Yves Klein Aléa (2013),
- Je transgresserai les frontières, Buchet Chastel (2017)
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L’écrivain et critique
Eric Chevillard,
ancien élève du lycée,
nous régale
avec son nouveau livre,
illustré par Jean-François Martin
« Ce livre s’adresse aux désespérés,
aux nostalgiques convaincus que nous nous essoufflons,
que les plus belles pages de notre littérature
ont été tournées depuis longtemps
et jaunissent derrière nous
et qu’il ne reste plus rien à écrire. »
(Quatrième de couverture)
Eric Chevillard est né en 1964 à La Roche-sur-Yon
il a été élève des Classes Préparatoires littéraires du lycée Clemenceau
et a livré quelques souvenirs en 2008 pour le Livre du Bicentenaire du Lycée
(voir : Julien / Anthologie)
Il publie principalement aux Editions de Minuit à partir de la fin des années 1980.
Son blog, L’Autofictif fait l’objet d’une publication annuelle aux éditions L’Arbre Vengeur depuis 2009.
Prix Wepler 2004, pour son roman Le Vaillant Petit Tailleur.
Prix Vialatte 2014, pour l’ensemble de son oeuvre.
Collaborateur du Monde des Livres depuis 2011,
pour une chronique illustrée par Jean-François Martin,
il nous livre sa Défense de Prosper Brouillon
comme une sorte de bilan
de son activité de critique littéraire.
Désopilant ! Et tellement vrai !
Chroniqué par Jean-Louis, le 9 octobre 2017
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À l’occasion de la Fête de la Science
François Sauvageot,
professeur au Lycée Clemenceau,
publie
J’ai jamais rien compris aux mathématiques mais ça je comprends,
En 4e de couverture du livre :
« Pourquoi ? » … « C’est pas juste ! » … « Oh ! » … « C’est beau ! » … autant de motivations pour faire des maths et pour trouver un peu de paix et de sérénité au milieu de nos expériences personnelles, grâce à des modèles simplifiés du monde qui nous entoure.
François Sauvageot nous livre ici une vision « habitée » des maths. Il s’interroge sur les bourses au mérite, les tests ADN, les impôts, la démocratie, le partage, etc. avec des mots simples et peu voire pas de formalisme. Il visite au passage quelques stars des maths comme l’équation du 2nd degré ou la suite de Fibonacci.
François Sauvageot est mathématicien et acteur de science populaire.
Vous pouvez le voir lors de ses one-maths shows ou en compagnie de Cédric Villani dans « Comment j’ai détesté les maths », le film d’Olivier Peyon.
Il intervient également avec son association, Résonance – Art & Science, pour des spectacles mêlant danse et mathématique. »
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La Bibliothèque de la Pléiade
chez Gallimard
s’enrichit d’un nouveau volume
consacré à
Jules Verne
et à ses Voyages extraordinaires
Au sommaire,
dans une édition
sous la direction
de notre ami Jean-Luc Steinmetz
Le Tour du monde en quatre-vingts jours
Michel Strogoff
Les Tribulations d’un Chinois en Chine
Le Château des Carpathes
Chroniqué par Jean-Louis, le 9 octobre 2017
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Une parution
et un message de notre ami,
le philosophe Jacques Ricot,
anciennement professeur au lycée
Bonjour,
Je me permets de signaler la parution de mon livre Penser la fin de vie. L’éthique au cœur d’un choix de société.
J’ai voulu synthétiser et surtout enrichir, élaguer et actualiser mes travaux antérieurs en visant à proposer une sorte de « manuel » concernant l’éthique des soins palliatifs. On peut feuilleter l’ouvrage et le commander éventuellement à l’adresse suivante.
Bien cordialement.
Jacques Ricot
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A noter, le nouveau livre de notre amie, écrivaine et anciennement professeure de lettres au lycée,
Marie-Hélène Prouteau
D’ores et déjà en librairie
La ville aux maisons qui penchent
où le lycée Clemenceau est présent,
notamment au travers
de deux de ses anciens élèves,
Julien Gracq et Michel Chaillou
Extrait du chapitre « L’Eveil »
» C’est une ville de pierres blanches. Cette couleur en majesté semble vêtir le cœur de Nantes d’une quiétude rare. L’Eglise Saint-Nicolas, le Théâtre Graslin, la Cathédrale, l’ancien Palais de justice, les vieux hôtels du quai Turenne aux murs ravalés se tiennent dans l’immobilité paisible d’une ville zen, sommeillant derrière ces écrins de pierre claire. On pourrait croire que le grand heurt de la vie est passé au loin.
Nous voici sur l’esplanade. Drapeaux au vent sous le soleil, le Château semble revivre. Un roller passe à toute vitesse. Comment ne pas penser à l’aquarelle de William Turner, Nantes Cathédrale et Château ? Des camaïeux de beige, de rose sur des tonnes de blanc y transfigurent le lieu et font de la Cathédrale un sémaphore de céruse. Captée par le peintre, une lumière s’invente dans la patine du tuffeau. Oriflammes et voilures sous le soleil, elle semble couler en spirales fluides et mouillées. On dirait que le temps s’est arrêté.
Un peu plus loin, dans le square Elisa Mercoeur, le monstre marin de Kinya Maruyama. Quelques pigeons clopinent tranquillement. Le trottoir, l’asphalte viennent de disparaître comme en songe. Une autre effervescence se prépare. Le flot des piétons n’est plus celui du tramway et du Chronobus mais celui des voyageurs d’hier qui attendent le bateau à vapeur. Avant que ne soient comblés les bras du fleuve. Dans cette ville, le passé ne cesse de colorer le présent. Nantes est coutumière de ces visions où les choses s’étirent, s’allongent en captures d’écran.
Dans les gabares à quai, on charge et on décharge. Par moments viennent à nous les cris des bateliers sur la Loire. Le Château, miraculeusement, a retrouvé son lit d’eau qui bat les flancs des remparts. Sur le quai, corsages de percale et costumes de drap se frôlent. Des regards, un rendez-vous amoureux ? La jeunesse ne prend jamais de rides. Rire d’un enfant aux joues bien rouges. Une vieille dame serre contre elle un bouquet de fleurs. Est-ce hier, est-ce aujourd’hui ? Deux cents ans plus tard, les trajets dans la ville retrouvent la trace de l’ancienne voie d’eau. Ces passagers qui se précipitent pour saisir la correspondance ne sont-ils pas les voyageurs du bateau à vapeur qui part pour Ancenis ?
Ne vivent-ils pas en nous, ces gens emplis de souffles aimants ou de larmes qui se sont affairés ici ? N’oublions-nous pas que nous sommes faits d’un peu de ce qu’ils furent ? Des fils invisibles nous relient à eux. Il faut se laisser appeler par ces êtres que l’on n’a pas connus.
Le cheminement se fait naturellement des douves du Château jusqu’à la place Marc Elder. Il y a soudain comme une vibration dans les pierres du tuffeau, quand on lève les yeux vers les fenêtres. Derrière l’une d’elles, un enfant s’est approché pour voir. C’est un petit réfugié juif, de douze ans. Le soleil de fin de matinée, ce 19 juin, illumine l’infinie blancheur de la pierre. Devant le pont-levis, quatre hommes sont descendus de leur moto. Ils ont les bras de chemise relevés. Il flotte comme un air de vacances. L’enfant, pourtant, a froid. Plus un bruit dans la ville. On dirait qu’elle retient son souffle. L’éclat du soleil sur la mitraillette en bandoulière des soldats allemands se plante dans son cœur. Quelque chose se déchire en lui. C’est alors qu’il entend leur rire. L’enfant comprend. Avec ce rire, commence le temps des loups.
Du temps passera. Bien plus tard, il reviendra dans cette ville. Invité à l’occasion du bicentenaire du lycée Clemenceau où il fut élève. Quand il évoquera l’entrée des Allemands dans Nantes, à nouveau, il éprouvera ce froid. Eblouis, sans perdre une de ses paroles, nous écouterons Robert Badinter.
C’est une ville de pierres blanches tranchées au fer. »
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Stefano Carloni,
Le dessinateur de la BD
dédiée à Clemenceau,
écrit au lycée
« Bonsoir,
je suis un dessinateur de bande dessinée et je vous contacte parce que je viens de réaliser une BD biographie historique sur Georges Clemenceau.
L’album est de la série Ils ont fait l’histoire, une série historique/didactique sur les biographies des plus grandes personnages historiques.
Si vous êtes curieux, juste pour le montrer aux étudiants intéressés, je vous écris le lien de la BD, parue chez Editions Glénat BD le 7 juin: http://www.glenatbd.com/bd/clemenceau-9782344017319.htm
Merci pour l’attention,
cordialement
S. Carloni »
Merci à Stefano Carloni pour son message de ce mercredi 28 juin et pour ses chouettes dessins.
Et, comme moi, jetez-vous sur cette BD dédiée au Tigre !
Georges (alias Jean-Louis)
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Lu dans la Presse
Patrick Hervé a noté la publication,
chez Diabase,
d’un livre de
Catherine Urien
consacré à Tristan Corbière,
le poète des Amours Jaunes
et ancien élève du lycée :
« Au pays de Tristan Corbière »
Dans son délicieux petit livre, Catherine Urien, poète, écrivain qui vit à Morlaix et qui reconnaît que depuis longtemps la peinture et le paysage inspirent son écriture, s’emploie à répondre à l’attente exprimée par Jean-Luc Steinmetz dans sa monumentale biographie de l’auteur des Amours Jaunes :
« Les longues journées de Tristan, soit à Morlaix, soit à Roscoff, restent à inventer… »
Jean-Luc Steinmetz, Tristan Corbière, « Une vie à-peu-près », Fayard, 2011
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Lu dans la Presse
« Les Voix du large »
ou une joyeuse virée à l’île d’Yeu
Sur France 3,
un film documentaire
de Xavier Liébard,
ancien élève du lycée
Ouest-France, vendredi 7 avril 2017
« Pendant un an, le cinéaste nantais Xavier Liébard a filmé l’île d’Yeu et ses habitants au travers de la radio locale associative Neptune FM (fréquence 91,9).
Cela donne un documentaire, Les Voix du large, qui raconte comment les Islais font vivre cette radio depuis près de 35 ans. On croise les animateurs, les bénévoles, les auditeurs et on découvre une vie communautaire qui apprivoise d’autres formes de lien social. Où l’on prend une grande bouffée d’iode, de gaieté et d’espoir. »
Ouest-France, 10 avril 2017
A été diffusé sur France 3 Pays de la Loire ce lundi 10 avril.
a été en replay sur pluzz.francetv.fr/france3 pendant la semaine du 11 au 16 avril.
a été projeté le jeudi 13 avril à 21 h au Ciné Islais à l’île d’Yeu
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Signalé par Patrick Hervé, alias DRIG
Roland Brou
(ancien du lycée Jules Verne, 1969 – 1975)
et Patrick Couton
(ancien du lycée Clemenceau, 1955-1965)
sortent un deuxième disque
sur les chansons nantaises.
Présentation du disque :
vendredi 07 avril à 19h
à l’Auditorium de Rezé,
dans un répertoire « nantais et cuisinier ! »
Entrée libre.
Patrick Hervé nous précise :
Patrick Couton est entré à Clemenceau en CM2 en 1955 pour en sortir en 1965 avec le souvenir de Thomas Narcejac comme prof de Français en 6° et 5°.
Musicien et chanteur qui était attitré au Bateau lavoir sur l’Erdre dans les années 70.
C’est également un traducteur reconnu.
Roland Brou est entré en 1969 à Jules Verne et est sorti en 1975 pour faire des études de droit.
Maître des écoles, c’est un chanteur traditionnel de haute Bretagne parmi les plus reconnus.
Il a fait ou participé à une quinzaine de disques (dont « Nantes en chansons ». Dans le livret : « j’évoque les bruits de ma jeunesse à Nantes comme celui de la pluie sur les feuilles des arbres du JP (jardin des plantes) ou des grilles de l’ascenseur de chez Decré…). En retraite, il fait de nombreux concerts ou est invité dans différents pays.
Le CD est un mélange de chansons écrites pour le duo (Michel Boutet, Henri Philibert, Aurèle Salmon) et de chansons sur feuilles volantes évoquant l’histoire de Nantes (Carrier, exécution de Thomas Lebreton, la compagnie de navigation Théodore Barbey…)
Le point commun est que ce sont toutes des « Chansons nantaises ».
Distribution dans les points de vente à partir d’octobre et lors des concerts.
Clemenceau d’abord !
2023-2024
Suivez
l’Actualité
du
Musée Clemenceau
de Paris
à l’onglet Héloïse Actualité
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2023
Une BD délicieuse à propos
de la rencontre en 1923 de Clemenceau
avec Marguerite Baldensperger
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2022.
Les 100 ans du retour
de Clemenceau
à l’endroit de son vieux lycée
Le 27 mai 1922, Georges Clemenceau est venu inaugurer le monument aux morts du Lycée.
C’est ce jour-là qu’il s’adressa dans la Cour d’honneur aux élèves assemblés dans un fameux discours qui se terminait par cette exhortation :
« Pour connaître par vous-mêmes, sans attendre l’avenir, la fortune de vos efforts, retroussez résolument vos manches et faites votre destinée. »
A l’occasion du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le Comité de l’Histoire du Lycée a publié, sous la plume de l’historien Jean Bourgeon, en 2018 :
Chroniques nantaises de la Grande Guerre
- Vers la guerre (1912-1914) – 1914 – 1915
- 1916 – 1917
- 1918 – 1919
Ces chroniques ont été publiées jour après jour sur le site Nos Ans Criés.
A l’occasion du centenaire de la venue de Georges Clemenceau en 1922 au lycée, le Comité de l’Histoire du Lycée a publié, toujours sous la plume de Jean Bourgeon, en 2022 :
Ce document contient aussi une liste renseignée, établie par Jean-Louis Liters, de plus de trois cent noms d’anciens élèves et de quelques membres du personnel qui ont péri à l’occasion de ce conflit mondial.
On peut le consulter en cliquant sur le lien : Génération 14- 31
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Le Tigre sous l’oeil du photographe
dans un bel album :
Christophe Lamb & Lise Lentignac, Un visage de Clemenceau, d’après le manuscrit de Jean Clair-Guyot, Centre vendéen de recherches historiques, 2021
A noter le chapitre « 27 mai 1922. A Nantes Clemenceau s’adresse aux lycéens ».
Quatre pages et deux photos que nous ne connaissions pas.
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2018.
Les 100 ans du nom
Clemenceau
donné au Lycée de Nantes
Le 14 novembre 1918, le Conseil municipal de Nantes demandait
que le nom de Clemenceau soit donné au lycée de la ville.
Début février 1919, un décret ministériel ratifiait ce choix.
Cent ans plus tard, le Lycée Clemenceau se souvient
Durant le débat avec les élèves, de gauche à droite :
Jean GARRIGUES, Jean GUIFFAN et Maximilien SCHNEL
Voir à l’onglet Heloïse / Actualité / 2019-02-28
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François de Rugy
au Lycée Clemenceau
pour le 100ème anniversaire de l’Armistice
le lundi 12 novembre 2018
Ouest-France, Edition du 13 novembre 2018
Annonce de Ouest-France
sur son site internet
(en ligne mercredi 7)
Ce lycée nantais, vous l’avez deviné, c’est Clemenceau !
Se reporter à l’onglet Georges / Photos
et à l’onglet Georges / L’Histoire pour le texte de l’intervention du Ministre d’Etat
« Georges » le bien nommé
Lycée Clemenceau
Commémoration & Exposition
12 novembre 2018
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Au Théâtre de La Ruche (Nantes)
« Permissions »
pièce de Jean-Louis Bailly
10 novembre (20 h 30) et
11 novembre (17 h)
Tous renseignements et réservation des places sur
https://theatrelaruche.wixsite.com/accueil/novembre-la-permission
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Sur la chaîne LCP / Public-Sénat
diffusion de :
Clemenceau, retours sur un destin,
documentaire de Jean ARTARIT et Robert GENOUD,
10 novembre 2018
21 heures
A voir en REPLAY
Notre ami, l’historien Jean ARTARIT,
d’une biographie de Clemenceau,
nous informe :
Vient de paraître
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Lettres-de-guerre#
Voir à l’index Julien / Biographie
Au Château des ducs de Bretagne,
une journée proposée avec les
Archives départementales (ADLA)
et totalement consacrée aux
« Mémoires de la Grande Guerre »
samedi 17 novembre 2018
Au Panthéon, à Paris,jusqu’au 10 février 2019Exposition « Clemenceau »
Archives Départementales
de Loire-Atlantique
Exposition « Retour(s) de guerre »
jusqu’au 7 avril 2019
Académie de Nantes
Journée de Formation
16 octobre 2018
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Assemblée Nationale
« Georges Clemenceau, un Tigre à l’Assemblée Nationale »
15 septembre au 13 octobre 2018
Hugo Collin Hardy,
ancien élève, membre du CVL du lycée, bachelier 2018,
nous informe de la tenue du 15 septembre au 13 octobre
de l’Exposition « Georges Clemenceau, un Tigre à l’Assemblée Nationale »
(Voir Héloïse / Actualité / 2018/09/15)
« Voilà qui devrait vous intéresser : les services de l’Assemblée nationale sont tombés sur une pépite. Oublié dans les archives de l’association The associated press, voici le seul film sonore connu à ce jour avec Georges-Clemenceau. Soit dit en passant, le Tigre n’avait pas l’air commode. »
http://lcp.fr/la-politique-en-video/inedit-un-film-sonore-du-tigre-georges-clemenceau«
LCP – Assemblée nationale
Merci Hugo
Une belle découverte
Jean-Louis
pour …. « Georges »
Collection particulière
L’art du partage
Autour
du
Lycée Clemenceau :
« L’ art du partage »
Jacques Paris et Cécile Kohler : deux ans de détention en Iran / Deux grandes figures disparues : Henri Lopes et Robert Badinter / Le Tigre déconfiné en 2024 / Exposition Jacques Dumeril : Prolongation / Clem en Uchronie : Et si Napoléon… / Tous les titres du Tigre déconfiné jusqu’en décembre 2023 / La Prépa Hydro 67-68 / Charles Belbéoc (Photo du lycée le 23 octobre 1943) / Henri Puivarges (CDV Constant Peigné) / Louis Poirier (Julien Gracq) (manuscrit de jeunesse)
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A la date du 7 mai 2024 :
deux ans de détention en Iran
pour Jacques et Cécile !
Le 7 mai rassemblement à Nantes pour la libération des 4 Français
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Deux grandes figures
du Lycée
disparues récemment :
Henri Lopes, le 2 novembre 2023,
et
Robert Badinter, le 9 février 2024.
L’un et l’autre avaient présidé des événements importants dans la vie du Lycée Clemenceau :
Henri Lopes, en 1992 sous le provisorat de Pierre Bernard-Brunet, le Centenaire de la reconstruction du lycée.
Robert Badinter, en 2008 sous le provisorat de François Pilet, le Bicentenaire du lycée.
Photo Jacques Boulard
Le 1er avril 2008, ils étaient ensemble à côté de l’oeuvre offerte au lycée par le sculpteur Jean Fréour qui allait être dévoilée. Ils entourent sur la photo le plasticien Pierre Perron.
Beaucoup d’articles à lire à l’onglet Héloïse / Actualité
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500ème jour de détention en Iran
pour notre collègue et ami
Jacques Paris
A voir : nombreux articles à l’onglet Héloïse
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Le Tigre déconfiné en 2024
LTD N°49 (11 janvier 2024) – Pierre Bernard-Brunet Proviseur durant dix-huit ans du Lycée Clemenceau (Jean-Louis Liters)
LTD N°50 (11 février 2024) – Pierre Richard-Willm (1895-1983) – Une étoile oubliée (Jean-Louis Liters)
LTD N°51 (11 mars 2024) – Louis Monnier (1906-1982). Une carrière d’archiviste paléographe « violoneux » (Florence Regourd)
LTD N°52 (11 avril 2024) – Le Lycée Clemenceau durant la drôle de guerre (1939-40) (Jean-Louis Liters)
LTD N°53 (11 mai 2024) – Les professeurs du Lycée de Nantes au Clou (1884–1912) (Frédéric Créhalet)
LTD N°54 (11 juin 2024) – Thomas Dobrée selon Paul Eudel (Jean-Louis Liters)
LTD N°55 (11 juillet 2024) – Education et Discipline au lycée Clemenceau dans les années 1930 (Jean-Louis Liters)
LTD N°56 (11 août 2024) – De la géographie et de son enseignement en 1938 selon Jean-Marie Bourdeau (Jean-Louis Liters)
LTD N°57 (11 septembre 2024) – 1855, une ruelle St-François à problèmes (Jean-Louis Liters)
LTD N°58 (11 octobre 2024) – Les lettres à sa mère de Marcel Charruau (X 1903) (Jérôme Charruau)
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Face au vif succès
de l’Exposition Jacques Duméril
Il y eut prolongation en septembre 2023
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Concours de fiction documentée
« Clem en Uchronie »
Initiative du Comité de l’Histoire
du lycée Clemenceau de Nantes
Accroche : « … et si Napoléon ne s’était pas contenté de s’arrêter au lycée en cette fin de journée du 9 août 1808 ? »
Elèves et étudiant(e)s du lycée Clemenceau, libre à vous d’imaginer la suite… sous la forme d’une nouvelle, d’une pièce de théâtre, d’une BD, voire d’un morceau de rap !
Lancement du concours : avant Noël avec l’appui de l’administration du Lycée.
Remise des « copies » (10 pages au maximum – police de caractères Times 12 – éventuellement illustrées) : avant le 1er mars 2023
Envoi des textes à l’adresse bernardallaire17@gmail.com
(En amont, Bernard est aussi à votre disposition pour tout renseignement et encouragement)
Jury : en cours de constitution
Proclamation des noms des trois lauréat(e)s : le 1er avril 2023 (et oui le lycée impérial de Nantes a ouvert un 1er avril ! C’était en 1808)
Remise des récompenses au lauréat : la date et le lieu seront précisés en temps utile.
Et maintenant…
tous et toutes à vos plumes !
Très cordialement
Jean-Louis Liters
Président du CHLCN
Clem en uchronie
modę d’emploi
Revenez souvent sur cette page. Elle pourra être complétée, voire améliorée, au fur et à mesure des jours et des réponses à vos questions.
Définition du mot « uchronie » :
« Nom féminin. Utopie appliquée à l’histoire; l’histoire refaite logiquement telle qu’elle aurait pu être. »
Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes. Septième volume, page 1174, publié au début du XXème siècle.
On retiendra, que dans l’uchronie, Il y a :
* Au départ
un point d’ancrage avec l’Histoire.
** Et ensuite le choix
d’un point de divergence avec l’Histoire.
Exemple d’uchronie :
Point d’ancrage : « Autour de la journée du 21 janvier 1793 à Paris ».
Ce que nous dit l’Histoire : Le roi Louis XVI a été guillotiné à 10 h 22 à Paris, place de la Révolution.
Exemples de « Points de divergence » possibles
- le peuple de Paris libère le roi avant son arrivée sur la place de la Révolution et ce qui s’en suivit
- Louis XVI, monté sur l’échafaud, réussit à s’adresser à la foule et ce qui s’en suivit
- Le roi est exécuté mais la foule loin d’applaudir se retourne contre les exécuteurs et ce qui s’en suivit.
Pour le concours « Clem en uchronie 2023 » :
Point d’ancrage imposé : « La venue de Napoléon au lycée le 9 août 1808 ».
Ce qu’il s’est réellement passé le 9 août 1808 au lycée impérial de Nantes est relaté par l’historien Jean Guiffan :
« De passage à Nantes, l’Empereur se rend en fin d’après-midi dans l’établissement où il est naturellement accueilli avec tous les honneurs. Camille Mellinet nous a laissé un récit détaillé de cette visite au cours de laquelle une femme avec ses deux enfants se jette aux pieds de Napoléon en lui demandant la grâce de son mari, le général Normand, emprisonné à la suite de la conjuration du général Moreau en 1804 (cette requête sera entendue puisque le général Normand sera réintégré dans ses fonctions en janvier 1809). L’Empereur passe ensuite en revue un petit bataillon d’élèves se destinant à l’Ecole Militaire, parmi lesquels se trouve le futur général Emile Mellinet, avant de se faire présenter les meilleurs lycéens. Le proviseur Mas lui désigne notamment un jeune boursier à demi-pension originaire de Haute-Goulaine et fils d’un adjoint au maire de Nantes, René-Pierre Chaillou… » (Jean Guiffan, Joël Barreau, Jean-Louis Liters, Nantes. Le Lycée Clemenceau. 200 ans d’Histoire, Editions Coiffard, 2008).
Aujourd’hui, dans l’escalier reliant la cour d’honneur au grand couloir du lycée est apposée une reproduction du dessin, dû à François Sablet, de la visite de l’Empereur au lycée.
Point de divergence : à la liberté des auteurs et autrices….
Sous quelle forme ?
Peu importe, en au plus dix pages (illustrations comprises). Times 12.
Forme romanesque bien sûr.
A priori un récit, une nouvelle ou un conte.
Mais cela peut être une pièce de théâtre, une BD ou tout autre chose.
Forum des questions
Cédric (13 décembre) « J’ai plusieurs questions sur la consigne. En particulier sur l’aspect « documenté » de la production. À quel point, lorsque l’on fait référence à un fait historique ou au contexte, doit-on être explicite/précis pour que cette référence soit considérée comme un élément de notre base documentaire ? Faut-il aussi présenter les documents utilisés et citer ses sources lorsque l’on fait référence à ces faits historiques au risque de briser la continuité artistique de la production ou au mieux, y joindre une bibliographie ?
Ou alors peut-on les utiliser pour leurs informations sans en laisser de « trace » ? »
Réponse : libre à vous mais on n’attend pas une thèse avec un appareil critique conséquent ni même un devoir ou un exposé scolaire. On attend une production d’auteur/autrice.
Cléa (13 décembre) « Qu’entendez-vous par « Et si Napoléon ne s’était pas contenté de s’arrêter au lycée en cette fin de journée du 9 août 1808 ? » ? Faut-il aborder le fait qu’il ait décidé de rester plus longtemps ou au contraire, décidé de partir plus tôt que prévu ? »
Réponse : l’auteur / l’autrice a entière liberté pour le choix du « point de divergence ». Il lui appartient donc, par exemple, de décider de la durée de la présence de Napoléon au lycée.
Le message du 15 XII 2022
de
Bernard Allaire,
initiateur
et
président du jury
du concours
Connu et réputé pour la qualité scrupuleuse de ses travaux et publications,
le Comité de l’histoire du lycée Clemenceau de Nantes,
cette fois ouvre les vannes à la fantaisie !
« CLEM EN UCHRONIE »
Concours de fictions documentées
Invitation réservée aux lycéens et étudiants du lycée. L’inscription est gratuite.
Fiction documentée, un oxymore ?
Une figure impossible ? Hybride ?
Et pourtant, non ! Le genre UCHRONIQUE existe bel et bien, et il fait même fureur depuis ces 20 dernières années, appliqué à de nombreux récits, films d’anticipation et de science fiction, « escapes games » et scenarios « cosplay » se prêtant à tous les déguisements et délires. En même temps que les plus sérieux et fignolés du monde. (Voir « Les Utopiales » à Nantes, Cité des Congrès).
Plus récréatif qu’un docu-fiction, et autant ciselé qu’un petit chef d’œuvre. Mais pas non plus un festival d’anachronismes gratuits.
Le principe : c’est un jeu d’esprit qui se caractérise par la création de nouveaux « héros » venant se greffer sur des personnages historiques ; un récit d’aventure basé sur un socle de faits et contextes réels, mais qui ne demande qu’à être dépassé, déroulé, prolongé, jusqu’à une « autre fin » inventée de toutes pièces. Un positionnement acrobatique qui exige audace et talent : comment réussir à se maintenir en équilibre entre ces contraintes du cadre réel et un horizon d’échappées belles les plus « buissonnières » ?
Pour ce premier concours uchroniuque, le point de départ que nous avons choisi est un fait authentique :
La venue officielle de Napoléon à Nantes le 9 août 1808.
Et particulièrement la visite qu’il a effectuée en fin de cette journée dans notre lycée.
De là, à toi d’imaginer la suite !
Tu as le choix des moyens.
Un bon support, le site internet : Et pas non plus un simple festival d’anachronismes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Uchronie
De même, les occurrences internet : « Voyage à Nantes de Napoléon » peuvent t’apporter de bonnes pistes pour constituer le décor de ton histoire…
Et le vainqueur
est :
Anatole OUDOT,
étudiant
en PCSI 2
Anatole OUDOT signe son diplôme d’honneur
A côté de lui Joël Barreau, membre du jury
Voir à l’onglet Héloïse Actualité (4 mai 2023)
Photographe : Evelyne KIRN
Félicitations Anatole
Georges
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Le Tigre déconfiné
Le numéro publié à la suite du concours : LTD N°40 (11 avril 2023) L’Héritage Napoléon : Réflexion d’un fondateur (Anatole Oudot)
Cliquez sur le lien : LTD N°40 L’Héritage Napoléon
Anatole OUDOT
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Petit historique du Tigre déconfiné
Le déconfinement ayant été annoncé le 11 mai 2020, nous avons lancé à cette date la publication d’un premier numéro du Tigre déconfiné numérique (version papier pour les adhérents non connectés).
Depuis, chaque 11 du mois, un Tigre déconfiné est publié.
En outre, cerise sur le gâteau, des numéros « spéciaux » sont publiés certains 1er jour du mois.
Toutes les publications peuvent être intégralement retrouvées à l’onglet Héloïse / Actualité / date de la paution
Ainsi vous pouvez trouver jusqu’en décembre 2023 :
LTD N°1 (11 mai 2020) : Lancement du Tigre déconfiné (Jean-Louis Liters)
LTD N°2 (11 juin 2020) : Deux appareils anciens de Sciences Physiques (Jean-Paul Bouchoux)
LTD N°3 (11 juillet 2020) : Philatélie du Lycée Clemenceau (Jacques Boulard)
LTD N°4 (11 août 2020) : Une Saga nantaise : les Marx (Jean-Louis Liters)
LTD N°5 « spécial » (1er septembre 2020) : Les raisins (Alexandre Closset)
LTD N°6 (11 septembre 2020) : Les rugbymen du Lycée de Nantes (Sylvie Bossy-Guérin)
LTD N°7 (11 octobre 2020) : Nos institutrices (Jean-Louis Liters)
LTD N°8 (11 novembre 2020) : Les Monuments de Jan et Joël Martel (Florence Regourd)
LTD N°9 (11 décembre 2020) : Marcophilie du Lycée Clemenceau (Jacques Boulard)
LTD N°10 « spécial » (1er janvier 2021) : Conte des Temps futurs (Axel Sourisseau)
LTD N°11 (11 janvier 2021) : Les frères Clodic. Deux garçons du Lycée (Jean-Louis Liters)
LTD N°12 (11 février 2021) : L’hôtel de la Duchesse Anne (Jean-Michel Dubiez et Jean-Louis Liters)
LTD N°13 (11 mars 2021) Georges Clemenceau. 21 mai 1871 – 15 juin 1871 (Florence Regourd)
LTD N°14 (11 avril) André… ou le pied à l’étrier (Jean-Louis Liters)
LTD N°15 (1er mai 2021) Louis Barreau et le péril jaune (Joël Barreau)
LTD N°16 (11 mai 2021) Lionel Derimais. Une vie de photo-reporter (Lionel Derimais)
LTD N°17 (11 juin 2021) Les boursiers communaux au Lycée : une promotion scolaire nantaise (André Gana)
LTD N°18 (11 juillet 2021) Denis Dehgan. Une « seconde » en mai 68 : la tourmente (Denis Dehgan)
LTD N°19 (11 août 2021) Des politiciens au « Café concert » : la mauvaise réputation faite au général Boulanger et à Aristide Briand (Frédéric Créhalet)
LTD N°20 (11 septembre 2021) Théodore Wolter peintre-photographe (Jean-Louis Liters)
LTD N°21 (11 octobre 2021) Escapade estivale à Quimper dans les pas du Lycée de Nantes (Christophe Boizier)
LTD N°22 (1er novembre 2021) Les frères Martel et le commandant Guilbaud (Florence Regourd)
LTD N°23 (11 novembre 2021) Victor Rodrigue et Louis Guillot. Deux poilus amis morts au combat (Madeleine Rodrigue et Claire Guiorgadzé)
LTD N°24 (11 décembre 2021) Le petit Bellier a été raccourci ! (Jean-Louis Liters)
LTD N°25 (11 janvier 2022) René Maublanc (1891-1960). Mes rédactions en classe de septième (Jean-Louis Liters)
LTD N°26 (11 février 2022) Pierre Monier footballeur et rugbyman (1892-1915) (Sylvie Bossy-Guérin)
LTD N°27 (11 mars 2022) Un lycéen nommé Cadou (Joël Barreau)
LTD N°28 (11 avril 2022) Léon François Dagot, surveillant général (1864-1939) (Jean-Louis Liters)
LTD N°29 (11 mai 2022) 27 mai 1922. Georges Clemenceau au Lycée (Jean Bourgeon)
LTD N°30 (11 juin 2022) Des lectures pour l’été (Jean-Louis Liters)
LTD N°31 (11 juillet 2022) De Pornic à Clemenceau un gestionnaire se souvient (Jean-Pierre Regnault)
LTD N°32 (11 août 2022) René Chéneau toute une vie à Clemenceau (Jean-Louis Liters et Michelle Chéneau)
LTD N°33 (11 septembre 2022) Trente ans après 1992-2022 (Jean-Louis Liters en bonne compagnie)
LTD N°34 (11 octobre 2022) Rousseau-Decelle peint Clemenceau (Florence Regourd)
LTD N°35 (11 novembre 2022) Louis Heyte et Robert Mankel, anciens élèves et résistants (Hervé Heyte)
LTD N°36 (11 décembre 2022) La Pile de Grenet (Gilbert Péron et Jean-Paul Bouchoux)
LTD N°37 (11 janvier 2023) Pierre Servais Durand. Parcours d’un polytechnicien (Jean-Louis Liters et Marie-Claude Lenoir)
LTD N°38 (11 février 2023) Gilles Rampillon. Brillant étudiant. Excellent footballeur (Jean-Pierre Regnault)
LTD N°39 (11 mars 2023) Les chasseurs de billets verts (Henry Bouyer & Jean-Louis Liters)
LTD N°40 (11 avril 2023) L’Héritage Napoléon : Réflexion d’un fondateur (Anatole Oudot)
LTD N°41 (11 mai 2023) Simenon-le-Nantais (Jean-Louis Liters)
LTD N°42 (11 juin 2023) Les Igier parmi les victimes du naufrage du Saint-Philibert (Jean-Louis Liters)
LTD N°43 (11 juillet 2023) La Tempérance au Lycée de Nantes en 1901 (Jean-Louis Liters)
LTD N°44 (11 août 2023) Claude Cluzel (1926-2018) Ingénieur et amateur d’art contemporain (Grazyna Cluzel)
LTD N°45 (11 septembre 2023) Les 16 et 23 septembre 1943 (Jean-Louis Liters)
LTD N°46 (11 octobre 2023) Ernest Paulin Tasset (1839-1921). Un graveur de médailles pour l’APAELN (Marinne Fourny)
LTD N°47 (11 novembre 2023) Emmanuel Lansyer (1835-1893). Les années nantaises d’un pré-impressionniste (Florence Regourd)
LTD N°48 (11 décembre 2023) Une vocation de citoyen du monde née au Lycée Clemenceau : Henri Lopes (Jean Amyot d’Inville)
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Jean-Noël GUYE
nous a interrogés :
il voulait retrouver les noms de ses camarades
de la Préparation Hydrographie
en 1967-1968.
Son condisciple Philippe LETOT
avait conservé la Photo de classe.
Au bout de quelques échanges, voilà ce que cela donne :
(1) Dominique LEFEBVRE
(2) Yves AUMON
(3) Jean-Michel NICOLAS
(4) Jean-Noël GUYE
(5) Jean-Claude ALLAIRE
(6) Philippe MOTIN
(7) Philippe LETOT
(8) Hugues DUCHIER
Ne sont pas sur la photographie : Fernando CARMONA et Jean-Jacques GARNIER qui ont quitté la Prépa en cours d’année.
On recherche le nom du professeur… professeur d’histoire et géographie. On va trouver !
Jean-Louis
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Le 23 septembre 1943
comme une bonne partie de Nantes
le lycée est victime
des bombardements alliés
Charles Belbéoch, membre des « Equipes Nationales » depuis le 21 septembre, arrive de Tours pour porter secours aux Nantais.
Charles Belbéoc
à 17 ans
Il prend plusieurs photographies à Nantes, place Viarme, quai Flesselles et nous lui devons un cliché jusqu’ici inédit de la destruction d’une partie des bâtiments de la façade du lycée.
Une vue de la Cour d’Honneur du Lycée
Photo Charles Belbéoch
Collection privée JLL
Il participe aussi à l’identification et à l’évacuation des victimes des bombardements dont les corps ont été transportés au Musée des Beaux-Arts dans la rue du lycée.
« Le départ des cercueils »
Photo Charles Belbéoch
Collection privée JLL
Les « Equipes Nationales », dont la devise était « Unis pour combattre », ont été créées en août 1942 par le Gouvernement de Vichy…
L’historienne Michèle Cointet cite Charles Belbéoc dans son livre Secrets et mystères de la France occupée, Fayard Histoire, 2015 :
« Les équipiers nationaux sont présents dans leu cité, mais aussi dans les villes voisines. Un équipier national de Tours, Charles Belbéoch, envoyé en renfort à Nantes, en restera marqué à vie : « Les corps arrivaient dans des camions, des bennes, posés pêle-mêle. Mais nous allions les chercher dans des civières où ils tombaient comme des pantins désarticulés, certains raides, d’autres en décomposition (…). Sitôt arrivé le corps étai aspergé d’insecticide; ganté et vêtu de caoutchouc, je fouillais dans les poches cherchant les papiers, les bijoux, l’argent, les débris de vêtements qui serviraient à l’identification. Le travail marchait bien pour ceux qui étaient entiers, mais certains n’étaient qu’un amas informe de chair noirâtre et malodorante. Nous ne tenions le coup qu’à grands renforts de tabac et d’alcool. » »
Charles Belbéoch est né le 15 novembre 1926 à Cormery (Indre-et-Loire) dans une famille d’instituteurs.
Lui-même deviendra professeur au lycée Grandmont.
Il est aussi connu comme peintre de paysages de la Loire et de la Bretagne (Prix de la Ville de Tours; Médaille de bronze à New York en 1986).
Il est décédé en août 2006 à l’âge de 80 ans.
Jean-Louis Liters
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CDV
d’un lycéen & communiant
Photographe : Constant Peigné
Collection privée JLL
Après enquête, le jeune lycéen, en uniforme de pensionnaire, est Henri Puivarges.
Né en 1859 à Perpignan, on le trouve notamment au Lycée de Nantes en classe de Rhétorique (la Première) en 1876-1877.
Il deviendra économe-receveur de l’hospice de Nantes (1906-1911).
Il est décédé en mars 1939, à 79 ans, à Saint-Nicolas-de-Bourgueil (Indre-et-Loire).
Jean-Louis Liters
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Rarissime et extraordinaire manuscrit
de jeunesse de Louis Poirier
adjugé 93 600 euros à l’hôtel Drouot (Paris)
pour la Région des Pays de la Loire
en lien avec le Ministère de la Culture et la BNF.
Partnership
de Louis Poirier
(né en 1910, élève du lycée jusqu’en 1928 et qui ne signe pas encore Julien Gracq)
est daté de 1931
Notice de présentation
lors de la vente
signée
« Les Collections Aristophil »
PARTNERSHIP. Manuscrit autographe signé Louis Poirier, Saint-Florent le Vieil, [1931]. 138 pages in-4 sous cahier in-8 à couverture toilée.
Manuscrit haut d’époque d’une écriture serrée, signé par Julien Gracq sur la couverture de son vrai nom Louis Poirier.
Sur une page de garde Julien Gracq cite une phrase de Shakespeare: «Alike bewitched by the charm of looks…» Roméo et Juliette prologue »».
«Partnership» est le récit malheureux d’une amitié de jeunesse que Julien Gracq souhaitait amoureuse et où il se dévoile de façon lucide et touchante.
… «Pourquoi ne vous raconterais-je pas mon histoire? J’aimerais la connaître. Bien des choses qui vous intéressent ne m’intéressent plus.
Elle pourquoi l’ai-je haie, pourquoi l’ai-je quittée, elle, pourquoi quittée, perdue. En vérité, des miracles de l’intelligence et des divinations du coeur d’autre miracle que de me le dire d’autre divination que de le retrouver» «Vous ne savez pas la chose que c’est que le visage d’une femme.
Vous ne savez pas ce que c’est qu’une voix, des mains, des pas. Vous ne savez pas ce que les hommes appellent la présence. Ce qu’ils appellent le silence, personne non plus ne vous l’a appris. Vous ne savez pas ce que c’est de l’avoir et de ne plus l’avoir, de ne plus l’entendre et de l’entendre, de se dire qu’elle est là et qu’elle n’est pas là… La femme bien-aimée, vous dites que vous l’aimez comme vous-même mais vous ne savez pas ce que c’est que d’aimer une autre que chaque jour c’est la première et la dernière fois que vous la voyez…» «A ma colère feinte contre ses idées, elle répondait en s’amusant par de petites affirmations volontairement sottes puisées dans les journaux et ponctuées de rires et de petits hochements de tête, puis nous nous mettions à rire ensemble, je la plaisantais, elle prétendait m’arrêter avec un «Dites donc vous» d’une dignité très comique.
Puis nous étions heureux comme deux enfants d’avoir tant d’esprit ensemble pour moi, je sentais la joie couler dans tous mes membres et les réchauffer, de la voir me parler…» «Il en va dans le bonheur comme dans la jalousie, comme dans tous les instants extrême de la passion: je l’en aimai davantage. Il me semblait que maintenant la rencontre était complète, que nous nous étions choisis et reconnus à tous les points de l’espace et temps où nous pouvions être ensemble»…
(La couverture toilée du cahier est en mauvais état et détachée).
Rarissime et extraordinaire manuscrit de jeunesse de Julien Gracq.
Spécial Jacques Vaché
Presse-Océan (Edition du dimanche 6 janvier 2019)
Le 6 janvier 1919,
Jacques Vaché est trouvé mort.
Le lendemain, les journaux nantais conteront les circonstances de son décès mais ne citeront pas son nom, ni celui de son compagnon décédé avec lui, pour ne pas « ajouter à la douleur d’honorables familles ». Il sera V… dans les quotidiens.
A droite : Jacques Vaché
A gauche : son cousin, Robert Guibal
Trois jours plus tard, le 9 janvier, les mêmes journaux annonceront dans « L’Etat-civil de Nantes », les décès de :
« Jacques-Pierre Vaché, 23 ans, sans profession, hôpital Broussais.
Paul-Louis Bonnet, 22 ans, soldat, hôpital Broussais».
Paul Bonnet, fils d’un négociant en fer installé boulevard de la Fraternité à Nantes, s’était engagé « pour la durée de la guerre » le 12 avril 1917. Il servait dans l’artillerie. Il avait fréquenté Jacques Vaché au Lycée de Nantes.
Jean Bourgeon,
« Nos Années Cruelles »
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A découvrir sous la plume de Jean-Louis Liters dans la collection « Cette Année-là … à Nantes » :
Jean-Louis Liters, 1919 Jacques Vaché. L’exquis cadavre qu’on s’arrache, Editions Midi-Pyrénéennes, 2021
Vous saurez tout sur les circonstances et les protagonistes du drame et sur l’exploitation qui fut faite de cette mort par le Pape du Surréalisme, André Breton, qui proclamait : « Jacques Vaché est surréaliste en moi ».
Le 6 janvier 1919, à l’âge de 23 ans, Jacques Vaché, un ancien élève du Lycée, succomba à une surdose d’opium dans une chambre du Grand Hôtel de France à Nantes. Plusieurs de ses compagnons d’une folle nuit avaient été ses condisciples au Lycée. Accident ou suicide ? Suicide selon André Breton qui, au prix d’une mystification découverte lors de la rédaction de cet ouvrage, contribua à faire de son ami nantais une figure du Surréalisme et à l’inscrire à jamais au panthéon de l’art.
A propos de Jacques Vaché :
- Voir aussi sur le site « Nos Ans Criés » www.nosanscries.fr
à la rubrique « Nos Années Cruelles » les chroniques, en 1919, des 6 janvier, 7 janvier, 9 janvier …
- Voir aussi sur ce site : Georges / Julien / Biographies / Jacques Vaché
On rappelle la publication en décembre 2018 de :
Passionnant et très documenté
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Le 6 janvier 2019,
cent ans jour pour jour après
la disparition tragique
de Jacques Vaché
sa nièce, Denise Lepeltier,
Photo Patrice Allain
a remis à Jean-Louis Liters,
pour les archives du lycée
conservées par le Comité de l’Histoire,
l’acte fondateur du lycée de Nantes
signé par Bonaparte, Premier consul.
Document trouvé par Jacques Vaché
sur le champ de bataille, dans des ruines,
et conservé jusqu’ici par sa famille.
Le document sauvé des ruines par Jacques Vaché
Extraits des « Lettres de Guerre » de Jacques Vaché (Gallimard, 2018)
Lettre à Jeanne Derrien (avant le 23 mai 1917)
« Je suis perdu dans un monceau de choses hétéroclites. J’ai entrepris de ramasser toutes les paperasses enfouies, toutes les archives, tout ce qui peut avoir une valeur dans les ruines informes – Alors j’ai un peu de tout -»
Lettre à sa mère, Marie Vaché, du 26 mai 1917
« mais j’ai été assez occupé ces jours-ci à déterrer les paperasses et archives diverses des pathelins (sic) fraîchement occupés – (…) – J’ai trouvé ces feuillets ci-joints, qui ne présentent aucune valeur, mais dont la coïncidence m’a amusé. »
Lettre à sa mère, Marie Vaché, du 7 juillet 1917
« – Avais-tu reçu une lettre – j’ai oublié de te demander cela – contenant une vieille pièce d’archive de X… portant les « mesures à prendre contre les Anglais’ et « la fondation et les règles d’un lycée à Nantes » – Je regretterais que cela fût perdu -»
Edition établie et annotée par Patrice Allain et Thomas Guillemin
Note de 1917, N°93 page 399
« Bulletin des lois de la République N318, « arrêté qui approuve la délibération de plusieurs conseils municipaux du département, contenant des offres de contributions pour l’armement contre l’Angleterre » et un « arrêté qui établit un lycée à Nantes ». Ce lycée sera placé dans le local des Ursulines et le ci-devant séminaire. Il s’agit du Grand Lycée de Nantes où Jacques Vaché et les Sârs ont fait leurs études. Les deux documents, datés 1er Vendémiaire AN XII, sont signés Bonaparte, alors Premier consul. »
A l’onglet « Héloïse », toute l’actualité sur le site
A l’onglet « Héloïse »,
sous-onglet « Actualité »,
découvrez
toute l’actualité sur le site.
Notamment tous les numéros du Tigre déconfiné.
Ce magazine numérique du Comité de l’Histoire du lycée Clemenceau
est publié chaque 11 du mois depuis le 11 mai 2020 !
Ainsi le 11 juin 2024, il y eut ce LTD N°54 : Thomas Dobrée selon Paul Eudel (Jean-Louis Liters)
Le Tigre déconfiné en 2024
LTD N°49 (11 janvier 2024) – Pierre Bernard-Brunet Proviseur durant dix-huit ans du Lycée Clemenceau (Jean-Louis Liters)
LTD N°50 (11 février 2024) – Pierre Richard-Willm (1895-1983) – Une étoile oubliée (Jean-Louis Liters)
LTD N°51 (11 mars 2024) – Louis Monnier (1906-1982). Une carrière d’archiviste paléographe « violoneux » (Florence Regourd)
LTD N°52 (11 avril 2024) – Le Lycée Clemenceau durant la drôle de guerre (1939-40) (Jean-Louis Liters)
LTD N°53 (11 mai 2024) – Les professeurs du Lycée de Nantes au Clou (1884–1912) (Frédéric Créhalet)
LTD N°54 (11 juin 2024) – Thomas Dobrée selon Paul Eudel (Jean-Louis Liters)
LTD N°55 (11 juillet 2024) – Education et Discipline au lycée Clemenceau dans les années 1930 (Jean-Louis Liters)
LTD N°56 (11 août 2024) – De la géographie et de son enseignement en 1938 selon Jean-Marie Bourdeau (Jean-Louis Liters)
A découvrir : des polars, des poèmes, des albums, des films, des romans, des essais, des chansons…
Au fil des nouveautés :
Frank Lang; Le Polar à l’Ouest; Michel Verret; Robert Badinter; Charles Le Goffic; Henri Lopes; Héloïse Letissier alias Chris; Henry-Jacques; Michel Germain; Jean-François Huet; Axel Sourisseau; Tristan Corbière; Michel Chaillou; Maxime Maufra; Jean Artarit et Clemenceau; Daniel Garnier; Georges Jean Painvin; Jules Verne; Jacques Vaché; Teodoro Gilabert et Julien Gracq; Jean-François et Hélène Salmon; Jean Bourgeon; Marianne Barbier; Eric Chevillard; François Sauvageot; Jacques Ricot; Marie-Hélène Prouteau; Xavier Liébard; Roland Brou & Patrick Couton…
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Frank Lang, ancien élève,
signe la préface d’un livre fort intéressant
de Noël Guetny,
consacré, de 1938 à nos jours, à
une Entreprise
de BTP et de constructions immobilières,
emblématique de la région nazairienne.
Frank Lang et Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire de 1983 à 2014, outre la qualité d’être des « bâtisseurs », ont en commun d’avoir été ensemble élèves en prépa scientifique au lycée Clemenceau !
Frank Lang, né à La Baule en 1942, centralien, intègre l’entreprise familiale en avril 1970, avant de succéder à son père, Bernard, à la tête de l’Entreprise LANG.
Après un début de scolarité à Saint-Nazaire, Frank Lang poursuit ses études à Livet de la quatrième à la terminale.
Puis c’est Clemenceau et ses classes préparatoires aux grandes écoles :
« Si Livet était efficace, quoiqu’un peu scolaire, Clemenceau ouvre pour lui une période de liberté. Il apprécie de pouvoir s’organiser comme il l’entend dans son travail. s’il a de très bons professeurs en maths, en physique et en dessin technique (matières où il se sent à l’aise), c’est curieusement de deux professeurs de français qu’il garde le souvenir le plus marquant, l’un très axé sur la langue et ses trésors insoupçonnés, l’autre davantage porté sur les débats d’idées. De quoi saisir définitivement l’importance du choix des mots et l’utilité d’échanger les points de vue. » (page 61)
Crédit photo : Ouest-France
Voir aussi l’édition de Ouest-France du 30 janvier 2019
ENTRETIEN. L’empreinte sur Saint-Nazaire de Lang, le bâtisseur
Jean-Louis
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L’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
publie son Cahier 2019
« Le Polar s’écrit à l’Ouest »
Au fil des pages sont évoquées de grandes figures du lycée : Thomas Narcejac, Serge Stewart-Laforest et …. Jules Verne.
L’enquête est menée autour de Morvan Lebesque.
On croise aussi le Commissaire Maigret (un ancien élève du lycée selon la volonté de Simenon).
Presse-Océan en rend compte dans son édition du mercredi 2 janvier :
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Notre ami Bernard Allaire
nous signale
la parution du livre posthume
de son maître
Michel Verret
(1927-2017)
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« Le savoir, disait mon père, vous l’emmenez toujours avec vous.
On ne peut pas vous le prendre. »
Robert Badinter
dans un livre
rend livre un hommage
à sa grand-mère
Extrait de l’Entretien
publié dans Ouest-France
(dimanche 28 octobre 2018)
Photo Philippe Chérel
« Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?
Alors que je travaillais sur d’autres sujets, j’avais la pensée lancinante de rendre hommage à ma grand-mère que j’ai tant aimée. Il était hors de question, à cette époque-là, que les aînés soient placés à l’hôpital ou une maison de retraite. On les prenait chez soi. La présence de ma grand-mère était une constante, une donnée de base. Mon enfance en était baignée. J’estimais devoir lui rendre hommage avant qu’il ne soit trop tard. C’est une marque de reconnaissance, d’amour, et de souvenir d’un monde disparu.
(…)
Vous racontez aussi ce qu’était l’oppression, la violence sociale, l’antisémitisme…
Il faut bien mesurer que ma grand-mère est née au XIXe siècle, dans la Russie impériale du Tsar Alexandre III. La violence antisémite, dans cette partie-là de l’empire était terrible. Elle a connu les pogroms du début des années 1900 en Bessarabie (1) qui ont été dénoncés par Jaurès.
((1) La Bessarabie est une région historiquement proche de la Roumanie, au sud de l’empire tsariste.)
D’où la nécessité de fuir les persécutions afin de gagner une terre de liberté, la France ?
C’était le pays d’Europe où les juifs étaient libres et égaux comme les autres citoyens.
D’où l’expression célèbre, « heureux comme un juif en France ».
(…)
Vous décrivez également l’école comme un formidable outil d’intégration.
Plus que l’intégration, elle visait l’assimilation. Les instituteurs, du style de celui de Camus en Algérie, consacraient des soirées à donner des leçons aux enfants d’immigrés pour qu’ils puissent plus vite accéder à la culture française. Ils avaient le sentiment très profond d’une mission grandiose au service de la République. J’ai grandi dans cet amour et ces principes.
Étudier, apprendre et savoir, ces motivations vous ont accompagné toute votre vie ?
Ma mère avait une ambition sociale. Lorsque j’ai été reçu à l’agrégation de droit, elle était immensément fière. Ceux qui étudient, qui savent, qui commentent la loi ont toujours fait la fierté des juifs. C’était cela les vraies valeurs et les vrais exemples. Devenir riche c’était bien, mais être professeur au Collège de France, c’était mieux. Lorsque j’étais enfant, les héros étaient Freud, Bergson, Einstein. Le savoir, disait mon père, vous l’emmenez toujours avec vous. On ne peut pas vous le prendre.
Votre livre, qui retrace la destinée singulière de votre famille, s’achève avec le décès de votre grand-mère en 1942. Vous rappelez que peu après sa mort, votre oncle fut déporté au camp d’Auschwitz-Birkenau ; votre grand-mère paternelle, arrêtée lors de la rafle des juifs roumains et votre père, Simon, arrêté à Lyon le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie.
L’arrestation de mon père est un problème trop intime pour que j’en parle. S’agissant de Barbie, je savais qu’il était l’assassin de Jean Moulin, mais je n’avais jamais fait le rapprochement avec mon père. »
Propos recueillis par Christel MARTEEL.
Robert Badinter
sur le plateau de Un jour un destin
(France 2, dimanche 7 octobre 2018)
A voir en Replay
Claude et Robert Badinter avec leur mère, Madame Simon Badinter
Durant l’année scolaire 1939-1940, Claude Badinter fut élève du grand lycée (actuel Clemenceau) et Robert Badinter du petit lycée (actuel Jules Verne). Ils assistèrent à l’arrivée à Nantes des premières troupes allemandes…
Ouest-France, édition du dimanche 7 octobre 2018
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Notre ami Patrick Hervé
nous signale la parution
de deux livres autour
de l’Académicien
et ancien élève
du lycée Clemenceau
Charles Le Goffic
(1863-1932)
Voir à l’onglet Julien / Biographies
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Henri Lopes présente son nouveau livre et en lit un extrait
Notre ami Henri Lopes
publie chez Lattès un roman
qui, de son aveu même,
est une autobiographie
L’ancien Premier Ministre du Congo Henri Lopes a exercé nombre de responsabilités politiques.
Il n’oublie pas son passé d’élève du lycée de Nantes où il avait pour correspondant, rue de Coulmiers, la famille de notre ami le plasticien Pierre Perron et de son frère Jacques Perron. Il évoque ses professeurs et notamment Pierre Ayraud (Thomas Narcejac) et rend un hommage vibrant à son professeur de philosophie Michel Verret.
Fidèle à notre lycée, il présida en 1992 le Centenaire de le reconstruction du lycée et participa en 2008 au Bicentenaire.
Plus récemment, il est revenu au lycée Clemenceau lors de l’hommage rendu par Bernard Allaire et l’Amicale des Anciens Elèves à Michel Verret.
Il et membre d’honneur de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.
Jean-Louis
Le Monde des Livres / Edition du 19 octobre 2018
Article signé Gladis Marivat
» Il est déjà demain sera son dernier livre. Henri Lopes l’annonce avec un grand sourire et une voix caverneuse. La marque d’un « épisode de santé », confie-t-il sans s’attarder. Et pourtant, cette voix, qui supplante le brouhaha d’un café de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, charrie la sémillance d’un homme né en 1937, à Léopoldville au Congo belge, aujourd’hui Kinshasa en RDC, qui a vécu mille vies. Rien d’étonnant à cela. L’auteur a fait du renversement de situation un art de vivre et d’écrire. La capacité à voir le bon et le mauvais côté des choses. L’envers et l’endroit d’une épo- que. Il résume cette caractéristique dans un oxymore : le « pleurer-rire ».
Elevé sur la rive opposée du fleuve Congo, d’où est originaire sa mère, il a été enseignant, premier ministre de la République du Congo (1973-1975), fonctionnaire international, ambassadeur (en France, de 1998 à 2015). Mais si c’était à refaire, il s’arrangerait pour n’être qu’écrivain. Car c’est là, dit-il, qu’il s’accomplit le mieux. Des Tribaliques (Clé, 1971) au Chercheur d’Afriques (Seuil, 1990), en passant par Le Pleurer- rire (Présence africaine, 1982), son
« Je voulais transmettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs »
œuvre suit des personnages en quête d’identité et sonde le destin des pays africains après l’indépendance. Parce qu’elles traitent du métissage, de l’engagement politique et de la corruption du pouvoir, on a souvent lu ces fictions comme autobiographiques. Mais il n’avait, jusqu’à aujourd’hui, écrit qu’un essai abordant directement ses origines, Ma grand-mère bantoue et nos ancêtres les Gaulois (Gallimard, 2003).
Congolais de « sang-mêlé », doté d’un patronyme aux consonances portugaises, l’écrivain a très tôt inventé des mots pour répondre aux remarques sur ses « origines douteuses ». Comme SIF, « sans identité fixe » : « Je me sens 100 % africain et 100 % français. Et quand je suis en Afrique, je me sens 100 % d’une rive du Congo et 100 % de l’autre. C’est peut-être mon malheur. Quelqu’un qui a été colonisé, qui a eu un passeport français avant d’avoir un passeport congolais, ne se sent jamais en règle avec la loi », déclare-t-il en riant.
Quand son fils a voulu en savoir plus sur l’histoire familiale, l’écrivain s’est attelé à ses Mémoires. « Je voulais trans- mettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs. »
Il est déjà demain, qui vient de paraître, retrace donc l’itinéraire intime et politique d’Henri Lopes. L’enfance sous le régime discriminatoire de l’indigénat à Brazzaville. L’arrivée à Marseille, en 1949, et la découverte que, en métropole, les Blancs font les métiers réservés aux Noirs au Congo. « C’est le véritable choc. » La Sorbonne à l’ère de la négri- tude. Le militantisme anticolonialiste. Les espoirs de l’indépendance et le jour où il est fait prisonnier par des putschistes à Brazzaville. C’est surtout une enquête captivante sur ses origines, centrée sur deux femmes : Lopezza, sa grand-mère paternelle, et Joséphine Badza, sa grand- mère maternelle.
L’une a vécu au Congo belge, l’autre au Congo français. Les parents de l’écrivain sont tous deux nés de l’union de ces « indigènes » avec un colon. Droit de cuissage ? Arrangement ? Amour ? Il ne le saura probablement jamais. Ce qu’il a appris en revanche, c’est qu’ils ont été abandonnés par leur père, arrachés à leur mère et placés dans un orphelinat. A 5 ans, le père de l’écrivain est rebaptisé Jean-Marie Lopes. «Un nom usurpé», dit-il : inventé par les missionnaires qui ont recueilli l’enfant et n’ont rien compris au «Lopezza, Lopezza» que celui-ci bafouillait. Et Vulturi, le nom de sa mère ? Une piste le mène un temps en Corse, où le patronyme sonne local. Une impasse. Jusqu’à ce qu’il reçoive le courriel d’une femme au sujet d’un ancêtre commun : Charles Voultoury. Vulturi? Il comprendra plus tard: l’administration coloniale ne donnait la nationalité française aux métis que s’ils acceptaient de modifier leur patronyme – ce qui les empêchait de réclamer une succession en Europe. Lui n’a rien eu à faire. Sa famille française l’a retrouvé.
La rencontre avec les Voultoury a eu lieu en 2017. Henri Lopes sort son portable, montre les photos. Le cousin Michel l’a pris dans ses bras – «Il habite en région parisienne, juste à côté de chez moi ! » Et là, c’est lui. Charles Voultoury. Photo d’époque. Costume blanc, moustache, port altier. L’écrivain a demandé à Michel si le grand- père parlait de l’Afrique. «Il m’a dit que oui, mais pas de tout. J’imagine qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait des enfants là-bas. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mystères à élucider. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais
on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mys- tères à élucider. p
Il est déjà demain sera son dernier livre. Henri Lopes l’annonce avec un grand sourire et une voix caver- neuse. La marque d’un « épisode de santé »,
confie-t-il sans s’attarder. Et pourtant, cette voix, qui sup- plante le brouhaha d’un café de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, charrie la sémillance d’un homme né en 1937, à Léopoldville au Congo belge, aujourd’hui Kinshasa en RDC, qui a vécu mille vies. Rien d’étonnant à cela. L’auteur a fait du renversement de situation un art de vivre et d’écrire. La capacité à voir le bon et le mauvais côté des choses. L’envers et l’endroit d’une épo- que. Il résume cette caracté- ristique dans un oxymore : le « pleurer-rire ».
Elevé sur la rive opposée du fleuve Congo, d’où est originaire sa mère, il a été enseignant, pre- mier ministre de la République du Congo (1973-1975), fonction- naire international, ambassadeur (en France, de 1998 à 2015). Mais si c’était à refaire, il s’arrangerait pour n’être qu’écrivain. Car c’est là, dit-il, qu’il s’accomplit le mieux. Des Tribaliques (Clé, 1971) au Chercheur d’Afriques (Seuil, 1990), en passant par Le Pleurer- rire (Présence africaine, 1982), son
« Je voulais transmettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs »
œuvre suit des personnages en quête d’identité et sonde le destin des pays africains après l’indé- pendance. Parce qu’elles traitent du métissage, de l’engagement politique et de la corruption du pouvoir, on a souvent lu ces fic- tions comme autobiographiques. Mais il n’avait, jusqu’à aujour- d’hui, écrit qu’un essai abordant directement ses origines, Ma grand-mère bantoue et nos ancê- tres les Gaulois (Gallimard, 2003).
Congolais de « sang-mêlé », doté d’un patronyme aux consonan- ces portugaises, l’écrivain a très tôt inventé des mots pour répon- dre aux remarques sur ses « ori- gines douteuses ». Comme SIF, « sans identité fixe » : « Je me sens 100 % africain et 100 % français. Et quand je suis en Afrique, je me sens 100 % d’une rive du Congo et 100 % de l’autre. C’est peut-être mon malheur. Quelqu’un qui a été colonisé, qui a eu un passeport français avant d’avoir un passe- port congolais, ne se sent jamais en règle avec la loi », déclare-t-il en riant. Quand son fils a voulu en savoir plus sur l’histoire
familiale, l’écrivain s’est attelé à ses Mémoires. « Je voulais trans- mettre à mes enfants et petits-en- fants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs. »
Il est déjà demain, qui vient de paraître, retrace donc l’itinéraire intime et politique d’Henri Lo- pes. L’enfance sous le régime dis- criminatoire de l’indigénat à Brazzaville. L’arrivée à Marseille, en 1949, et la découverte que, en métropole, les Blancs font les mé- tiers réservés aux Noirs au Congo. « C’est le véritable choc. » La Sorbonne à l’ère de la négri- tude. Le militantisme anticolo- nialiste. Les espoirs de l’indépen- dance et le jour où il est fait pri- sonnier par des putschistes à Brazzaville. C’est surtout une en- quête captivante sur ses origines, centrée sur deux femmes : Lo- pezza, sa grand-mère paternelle, et Joséphine Badza, sa grand- mère maternelle.
L’une a vécu au Congo belge, l’autre au Congo français. Les parents de l’écrivain sont tous deux nés de l’union de ces « indigènes » avec un colon. Droit de cuissage ? Arrangement ? Amour ? Il ne le saura probable- ment jamais. Ce qu’il a appris en revanche, c’est qu’ils ont été abandonnés par leur père, arra- chés à leur mère et placés dans un orphelinat. A 5 ans, le père de l’écrivain est rebaptisé Jean-Marie Lopes. «Un nom usurpé», dit-il: inventé par les missionnaires qui ont recueilli l’enfant et n’ont rien compris au «Lopezza, Lopezza» que celui-ci bafouillait. Et Vulturi, le nom de sa mère? Une piste le mène un temps en Corse, où le patronyme sonne local. Une im- passe. Jusqu’à ce qu’il reçoive le courriel d’une femme au sujet d’un ancêtre commun: Charles Voultoury. Vulturi? Il compren- dra plus tard: l’administration coloniale ne donnait la nationa- lité française aux métis que s’ils acceptaient de modifier leur pa- tronyme – ce qui les empêchait de réclamer une succession en Europe. Lui n’a rien eu à faire. Sa famille française l’a retrouvé.
La rencontre avec les Voultoury a eu lieu en 2017. Henri Lopes sort son portable, montre les photos. Le cousin Michel l’a pris dans ses bras – «Il habite en région pari- sienne, juste à côté de chez moi ! » Et là, c’est lui. Charles Voultoury. Photo d’époque. Costume blanc, moustache, port altier. L’écrivain a demandé à Michel si le grand- père parlait de l’Afrique. «Il m’a dit que oui, mais pas de tout. J’imagine qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait des enfants là-bas. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais
on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mystères à élucider.
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Chris fait la Une des Inrockuptibles
N°1191 du 26 septembre 2018
(couverture signée Hugo Comte)
Ce 21 septembre 2018,
Héloïse,
alias Christine and The Queens
alias Chris
sort son deuxième album, Chris
Dessin signé DRIG (Patrick Hervé)
Auparavant Chris a fait la Une
du magazine Télérama
Dans un long entretien (avec Hugo Cassavetti et Louis Guichard), la Chanteuse, ancienne élève du lycée Clemenceau (2003-2006), « raconte son itinéraire de Nantaise introvertie devenue star, évoque ses influences, sa politique de la réinvention de soi, et, d’abord, le litige de son été » (concernant son titre Damn, dis-moi).
Photo Jérôme Bonnet pour Télérama
Héloïse Letissier déclare notamment :
» Ma mère, prof de lettres, vient d’un milieu ouvrier, mon père, prof d’anglais, d’un milieu paysan. L’école républicaine a été leur chance. Grâce à l’éducation et à la culture, ils se sont émancipés. La culture, chez nous, n’est pas un devoir, ou un héritage, mais une source d’épanouissement. »
(Télérama 3580, 22/08/18, page 24)
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Henry-Jacques
&
La Symphonie héroïque
Correspondant de « Georges et les autres »,
Joseph Francesci,
nous adresse l’information suivante :
« Bonjour.
Concernant Henry-Jacques, je vous signale la réédition récente (en mars 2017 chez l’éditeur L’Harmattan) de son recueil poétique sur la Grande Guerre, publié en 1921 : La Symphonie héroïque
(Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry-Jacques).
En ces années où nous célébrons le centenaire de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage poétique, qui est aussi un témoignage historique, mérite d’être redécouvert.
Cordialement,
Joseph Francesci »
(courriel adressé à « Georges et les autres » du 20 août 2018)
LA SYMPHONIE HÉROÏQUE
Poèmes
Nouvelle édition
Henri Edmond Henry-Jacques
LITTÉRATURE POÉSIE EUROPE France
La Symphonie héroïque, dont la plupart des poèmes sont composés en vers d’une facture assez classique, est une évocation vibrante et lyrique de la vie bet de la mort des poilus de la Grande Guerre, traversée d’un souffle épique indéniable. Le poète y témoigne avec force et émotion des souffrances et des espoirs de cette génération sacrifiée, du départ pour le front au dernier coup de feu avant l’armistice. Il y décrit avec réalisme et précision le quotidien des soldats qui s’efforcent de converser un semblant d’humanité au milieu des horreurs et des atrocités qu’ils vivent, mais surtout il dénonce l’absurdité de cette guerre et l’imposture cynique de ceux qui la glorifient. La poésie d’Henry-Jacques est assurément le fruit d’une élaboration pudique dont les élans et raccourcis sont saisissants ; nous sommes dans la littérature au bon sens du terme. Le poète réussit à tirer le durable du quotidien et à élever jusqu’à l’exemple le fait divers, pour nous dire au plus intime de notre être combien il faut préférer à la raison des armes les armes de la raison.
Henri Edmond Jacques, dit Henry-Jacques, est né à Nantes le 22 février 1886 et mort à Paris le 11 avril 1973. Navigateur et grand voyageur, il fut tout à la fois poète, essayiste et romancier, journaliste et musicologue. En 1914, âgé de vingt-huit ans, il est mobilisé et participe à la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est bléssé à trois reprises. Cette expérience douloureuse du front lui inspire son recueil poétique le plus connu, La Symphonie héroïque (1921).
Relié – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-11650-1 • 4 avril 2017 • 236 pages
EAN13 : 9782343116501
EAN PDF : 9782140034114
Sur Henry-Jacques voir aussi à l’onglet « Julien / Biographies »
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Michel GERMAIN,
prenant la suite de Yves-Henri NOUAILLAT,
auteur en 1972
de Les Américains à Nantes et à Saint-Nazaire 1917-1919,
nous offre un ouvrage extrêmement bien documenté
autour de l’arrivée du premier convoi américain à Saint-Nazaire.
Dès les premières pages on y trouve mentionné le général Camille Ragueneau appelé à diriger la mission militaire française auprès de l’armée américaine. Cf Julien / Biographie
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Jean-François Huet,
nous livre son nouveau polar.
Après Votez Kalysto
et indépendamment
délectez-vous à la lecture de :
Le Soliton de Peregrine
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Axel Sourisseau,
prix de la Crypte-Jean Lalaude 2017
publie son premier recueil
Le ravin aux ritournelles
Photo PO-LM
Presse Océan / Dimanche 20 mai 2018
« La prose d’Axel Sourisseau
Le jeune Nantais publie son premier recueil de poèmes un an après avoir reçu le prix de la Crypte.
Ce dimanche 19 mai, un jeune auteur se verra remettre le prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018. Parmi les membres du jury : Axel Sourisseau. Il y a un an, c’est lui qui recevait ce prix attribué au premier recueil d’un poète de moins de 30 ans.
Lors d’un voyage en Arménie, Axel Sourisseau est fasciné par les paysages, la culture et les traditions. C’est le point de départ de son premier recueil, Le ravin aux ritournelles. « L’écriture a été fluide. J’ai envoyé mon projet au prix de la Crypte en mars 2017. Et c’est assez fou ce qui est arrivé depuis », s’enthousiasme-t-il.
Son projet a été retenu parmi une quinzaine de finalistes. « C’est pourtant un recueil en prose, au rythme très sec et à la mi-chemin entre la fable, le conte, le voyage initiatique… Il s’oppose à la tendance actuelle pour la poésie expérimentale, son rythme saccadé ».
Outre sa place dans le jury du prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018, Axel Sourisseau vient d’être publié pour la première fois en 300 exemplaires aux éditions de la Crypte. « C’est une véritable opportunité pour gagner en visibilité ».
Linda Marteau »
« Le ravin aux ritournelles »,
éditions de la Crypte, 14 €.
Disponible en librairie et sur www.editionsdelacrypte.fr
A propos d’Axel Sourisseau
et de ses recueils « Le ravin aux ritournelles » et (encore inédit) « Au palais des ombres »
se reporter à Heloïse / Rétrospective
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Héloïse Letissier,
alias Christine and the Queens,
ou plutôt Chris,
vient de sortir son nouveau titre,
« Damn, dis-moi ».
Archives FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE
Ouest-France (mardi 22 mai 2018)
« Cheveux courts, sous le nom de Chris, Christine and the Queens a diffusé son nouveau titre jeudi 17 mai. La chanson, un duo avec le Californien Dâm-Funk, s’intitule Damn, dis-moi.
Nouveau titre, nouveau look, nouveau nom. La Nantaise Héloïse Letessier, alias Christine and the Queens, originaire de Saint-Sébastien-sur-Loire, vient de présenter son nouveau titre Damn, dis-moi. Un duo dansant et mélodieux, interprété avec le Californien Dâm-Funk, et déjà écouté plus de 180 000 fois, rien que sur la plateforme Youtube.
Pour le lancement de ce titre, la chanteuse se présente désormais sous le nom de Chris (sur son site officiel, « tine and the Queens » est rayé) et aborde un nouveau look. « Il y a un changement de ton, davantage de muscles, a-t-elle confié vendredi à Europe 1. Chris, c’est l’idée d’explorer des fictions masculines en étant une femme. »
Dès septembre 2014, elle affirmait à Ouest-France : « J’ai décidé d’être qui je veux, de manière libre et décomplexée, sans choisir le genre, entre fille et garçon, suspendue en zone trouble. » Elle le confirme aujourd’hui avec ses cheveux coupés.
La belle aventure musicale d’Héloïse Letissier démarre en 2014 avec la sortie de son premier album, Chaleur humaine, qui la propulsera sous les projecteurs, notamment à l’international. Le succès se confirme cette année avec la programmation d’une tournée mondiale : destination Los Angeles, New York, Londres, Berlin, Toronto… pour terminer à Paris, à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy. Et, bonne nouvelle, l’enfant du pays s’arrêtera au Zénith de Nantes, mardi 4 décembre. La billetterie est ouverte depuis un mois, et il reste encore des places.
Sacrée meilleure artiste interprète féminine aux Victoires de la musique en 2015, Christine and the Queens a raflé, en février 2016, deux récompenses. Le prix du meilleur vidéoclip avec Christine et sa chorégraphie sur fond bleu. Son second prix a été attribué pour le spectacle musical qu’elle a fait tourner dans les Zénith.
Emmanuelle VAN CAEMERBEKE. »
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Le poète des « Amours jaunes »
ici dans son habit de lycéen de Nantes
Les Classiques Garnier
viennent de publier
le n°1
des
« Cahiers Tristan Corbière »
La revue est dirigée par les universitaires
Benoît Houzé, Samuel Lair et Katherine Lunn-Rockliffe
Le début du Sommaire
et notamment aussi un article,
demandé à Jean-Louis Liters,
à propos du photographe de
Tristan
en uniforme de lycéen
Voir, sur ce fichier, d’autres publications consacrées à Tristan Corbière
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Un livre sur l’oeuvre de
Michel Chaillou
ancien élève du lycée
« Né à Nantes, le romancier et essayiste Michel Chaillou s’est fait connaître en 1968 avec Jonathamour. Plus de trente ouvrages, dont le dernier a paru quelques jours avant sa disparition en décembre 2013, ont valu à Michel Chaillou le Grand Prix de Littérature de l’Académie française en 2007 et une place singulière dans la production littéraire contemporaine. Ce premier livre sur l’œuvre de Michel Chaillou réunit des études placées sous le signe des « voix », principe de son écriture depuis l’écho des voix ancestrales jusqu’aux inflexions vocales du sujet.
Publié aux Presses universitaires de Rennes, avec le soutien de l’université d’Angers. »
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A Poncé-sur-le-Loir (Sarthe)
un mois de manifestations
autour du peintre Maxime Maufra
Du 21 avril au 23 mai, la commune sarthoise célèbre le peintre nantais Maxime Maufra, ancien élève du lycée de Nantes où il fut le familier d’Aristide Briand, de Charles Le Goffic
Ouest-France, samedi 14 avril 1918
Voir Heloïse / Actualité / 2018/04/21 ou Julien / Biographie / Maufra Maxime
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Une biographie très fouillée et passionnante
de l’écrivain Jean Artarit
dédiée à Clemenceau
Jean Artarit est venu au lycée le vendredi 16 mars 2018.
Il a participé à l’enregistrement d’un entretien avec notre ami historien Jean Guiffan
à l’occasion du tournage d’un documentaire sur Georges Clemenceau réalisé par Robert Genoud (Callysta productions).
Le film sera diffusé sur Public-Sénat
et probablement au préalable
à l’automne prochain
au lycée Clemenceau …
A suivre…
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Daniel Garnier,
ancien élève du lycée,
ancien journaliste,
dans son roman
Voyage au bout de Pilours
narre l’histoire d’un bateau négrier,
construit à Nantes en 1769
et échoué en Vendée.
Le récit romancé d’une histoire vraie.
Dédicace à Nantes, à la Librairie Coiffard, le samedi 17 mars 2018.
Voir plus de détail sur Héloïse / Actualité à la date 2018/03/17.
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Le lycée de Nantes
a eu pour élève
« Le Père la Victoire »,
Georges Clemenceau,
mais aussi, on le sait moins,
le décrypteur en juin 1918
du « radiogramme de la victoire ».
La revue Historia (numéro de mars 2018)
outre un article sur Jules Verne,
consacre tout un article au capitaine Georges Jean Painvin :
« EN JUIN 1918, UN CAPITAINE FRANÇAIS DÉCRYPTE LE MESSAGE QUI VA PERMETTRE À L’ARMÉE ALLIÉE DE REMPORTER LA GUERRE. CLASSÉ SECRET-DÉFENSE, SON EXPLOIT RESTERA CACHÉ PENDANT QUARANTE-DEUX ANS.
Harassé de fatigue, le capitaine Painvin s’écroule sur sa table, encombrée de fiches manuscrites et de mystérieux diagrammes. Cela fait désormais deux mois qu’il travaille jour et nuit afin de venir à bout du dernier code mis au point par les experts allemands pour chiffrer les messages transmis entre leurs différentes unités. S’il a enfin réussi à décrypter le système ADFGVX, la santé du capitaine n’y a pas résisté.
Georges-Jean Painvin n’était pourtant pas prédestiné à entrer dans le Cabinet noir, cette unité très particulière de l’armée française rattachée au 2e Bureau, où les cryptologues ont pour mission de percer les codes secrets de l’ennemi … »
Voir les notices consacrées
à Georges Jean Painvin
et à ses frères
sur ce site à la rubrique
« Julien / Biographies »
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Le un publie un « Hors-Série Clemenceau » XL
À retrouver dans ce numéro :
Un hommage par Emmanuel Macron
Un grand entretien avec son biographe Michel Winock
Un récit historique de Samuël Tomei
Un portrait de l’homme de lettres par Sylvie Brodziak
L’extrait d’une lettre de Clemenceau écrite à son frère engagé sur le front
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Un site spécialement dédié à Clemenceau
lancé par la Mission du Centenaire
clemenceau2018.fr
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Jules Verne.
Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse
Editions Le Cherche Midi
En 1859, Jules Verne a 31 ans et rêve de voyages… Une occasion s’offre à lui de visiter avec un ami l’Angleterre et surtout l’Écosse, très prisée par les romantiques. Partis de Nantes et débarqués à Liverpool après être passés par Bordeaux, ils vont découvrir Édimbourg, Glasgow et Londres. L’auteur fait de ce périple un récit passionnant et authentique, écrit avec une belle malice, une ironie toute moderne et un style aussi vif qu’ingénieux. Jules Verne y prend les traits de Jacques Lavaret et son camarade, ceux de Jonathan Savournon, pour devenir des personnages mordants, exaltés ou dépités par cette aventure. L’appétit, la volupté même du tourisme sont quelques-uns des ressorts de ce livre inédit, prélude aux Voyages extraordinaires, dans lequel Jules Verne s’affirme déjà maître de son écriture et de son génie. Observateur attentif d’une civilisation, il tire une morale du voyage, à la fois poétique, ironique et pratique.
Si la teneur du manuscrit est savoureuse, son histoire l’est tout autant : oublié pendant des années dans les archives de la famille Verne, il est resté inédit jusqu’en 1989.
Editions Le Cherche Midi – Jules Verne – Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse.
Mise en vente officielle le 8 février 2018 – 21 € – ISBN : 978-2-86274-147-5
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Découvrez le nouveau site consacré à Jacques Vaché
ancien élève du lycée,
ami d’André Breton depuis leur rencontre à Nantes,
et à ses camarades du lycée constituant le « Groupe de Nantes » (Jean Sarment, Pierre Bisserié, Eugène Hublet et les autres)
Il est lancé en ce début janvier 2018 par Thomas Guillemin.
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Teodoro Gilabert
pour, sans doute,
« un roman d’amour,
doublé d’un bel hommage
à Julien Gracq »,
l’auteur du Rivage des Syrtes.
Teodoro Gilabert nous offre ici « un roman géopolitique captivant qui nous plonge dans la Libye coloniale des années 1920 tout en nous projetant dans le même pays, confronté aux combats contre Daech, durant l’été 2016. »
Teodoro Gilabert
a aussi récemment publié
Fontaine
A découvrir sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=c1b0oupb5pc&feature=youtu.be
grâce à quelques minutes de lecture par un excellent comédien.
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Hélène et Jean-François Salmon
Chansons, Poèmes, « Textes de divertissement »
« Nantes, son fleuve, les rivières, les amis, les amours… »
Tous les deux sont venus,
bien souvent,
dans nos deux lycées
chanter Corbière, Cadou et les autres…
A noter dans leur bel ouvrage,
notamment, un très joli texte
dédié à Julien Gracq…
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Une nouvelle livraison
de la revue Planète Jules Verne
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Le vendredi 8 décembre à 20h30,
au Lycée Clemenceau,
l’Amicale des Anciens Elèves
des Lycées Clemenceau et Jules Verne
accueille l’historien Jean Bourgeon
pour une conférence sur le thème :
« Les femmes et la Première Guerre mondiale »
Notre ami Jean Bourgeon est notamment l’auteur des chroniques de la Grande Guerre, sur le site « Nos Ans Criés », www.nosanscries.fr
Présentation de la conférence
La Première Guerre mondiale est une guerre totale. Elle implique les civils et en particulier les femmes.
Outre les souffrances dues à la séparation des êtres chers (mari, fils…), elles doivent supporter seules les charges familiales, gérer l’exploitation agricole, la boutique, le commerce, remplacer dans les usines les ouvriers partis au front. On fait-appel à elles pour servir comme infirmières, comme marraines de guerre. Elles sont les mobilisées de l’autre front, le front de l’arrière ou de l’intérieur.
Cette mobilisation, vont-elles la subir avec résignation ou bien vont-elles s’en servir pour s’émanciper ?
C’est à cette question que tentera de répondre Jean Bourgeon
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Votez « Paprika »
le dessin animé de Marianne Barbier,
ancienne élève du lycée Clemenceau,
programmé le samedi matin (à 9 h)
et pendant les vacances de Noël
sur France 5
dans l’émission : Zouzous
A voir en Replay, sept jours durant.
Voir le portrait de Marianne Barbier
à l’onglet « Héloïse / Rétrospective ».
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Teodoro Gilabert
ou
l’autobiographie
de l’urinoir
de Marcel Duchamp
Ce lien vers une petite lecture par un excellent acteur :
https://www.youtube.com/watch?v=c1b0oupb5pc&feature=youtu.be
Teodoro Gilabert,
né en 1963 à Valence (Espagne),
n’a jamais été professeur au lycée Clemenceau
contrairement à ce que l’on croyait
confondant sans doute l’auteur et tel de ses narrateurs.
Lui enseigne aujourd’hui l’histoire et la géographie au lycée de Pornic.
Géographe de formation et auteur d’une thèse de doctorat sur la géographie de l’art contemporain en France (2004).
Ecrivain, il avait auparavant publié, cinq romans,
- Les Pages roses, Buchet Chastel (2008),
- La Belle mauve, Buchet Chastel (2010),
- L’amer orange, Buchet Chastel (2012),
- Outremer 1311, roman biographique sur Yves Klein Aléa (2013),
- Je transgresserai les frontières, Buchet Chastel (2017)
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L’écrivain et critique
Eric Chevillard,
ancien élève du lycée,
nous régale
avec son nouveau livre,
illustré par Jean-François Martin
« Ce livre s’adresse aux désespérés,
aux nostalgiques convaincus que nous nous essoufflons,
que les plus belles pages de notre littérature
ont été tournées depuis longtemps
et jaunissent derrière nous
et qu’il ne reste plus rien à écrire. »
(Quatrième de couverture)
Eric Chevillard est né en 1964 à La Roche-sur-Yon
il a été élève des Classes Préparatoires littéraires du lycée Clemenceau
et a livré quelques souvenirs en 2008 pour le Livre du Bicentenaire du Lycée
(voir : Julien / Anthologie)
Il publie principalement aux Editions de Minuit à partir de la fin des années 1980.
Son blog, L’Autofictif fait l’objet d’une publication annuelle aux éditions L’Arbre Vengeur depuis 2009.
Prix Wepler 2004, pour son roman Le Vaillant Petit Tailleur.
Prix Vialatte 2014, pour l’ensemble de son oeuvre.
Collaborateur du Monde des Livres depuis 2011,
pour une chronique illustrée par Jean-François Martin,
il nous livre sa Défense de Prosper Brouillon
comme une sorte de bilan
de son activité de critique littéraire.
Désopilant ! Et tellement vrai !
Chroniqué par Jean-Louis, le 9 octobre 2017
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À l’occasion de la Fête de la Science
François Sauvageot,
professeur au Lycée Clemenceau,
publie
J’ai jamais rien compris aux mathématiques mais ça je comprends,
En 4e de couverture du livre :
« Pourquoi ? » … « C’est pas juste ! » … « Oh ! » … « C’est beau ! » … autant de motivations pour faire des maths et pour trouver un peu de paix et de sérénité au milieu de nos expériences personnelles, grâce à des modèles simplifiés du monde qui nous entoure.
François Sauvageot nous livre ici une vision « habitée » des maths. Il s’interroge sur les bourses au mérite, les tests ADN, les impôts, la démocratie, le partage, etc. avec des mots simples et peu voire pas de formalisme. Il visite au passage quelques stars des maths comme l’équation du 2nd degré ou la suite de Fibonacci.
François Sauvageot est mathématicien et acteur de science populaire.
Vous pouvez le voir lors de ses one-maths shows ou en compagnie de Cédric Villani dans « Comment j’ai détesté les maths », le film d’Olivier Peyon.
Il intervient également avec son association, Résonance – Art & Science, pour des spectacles mêlant danse et mathématique. »
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La Bibliothèque de la Pléiade
chez Gallimard
s’enrichit d’un nouveau volume
consacré à
Jules Verne
et à ses Voyages extraordinaires
Au sommaire,
dans une édition
sous la direction
de notre ami Jean-Luc Steinmetz
Le Tour du monde en quatre-vingts jours
Michel Strogoff
Les Tribulations d’un Chinois en Chine
Le Château des Carpathes
Chroniqué par Jean-Louis, le 9 octobre 2017
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Une parution
et un message de notre ami,
le philosophe Jacques Ricot,
anciennement professeur au lycée
Bonjour,
Je me permets de signaler la parution de mon livre Penser la fin de vie. L’éthique au cœur d’un choix de société.
J’ai voulu synthétiser et surtout enrichir, élaguer et actualiser mes travaux antérieurs en visant à proposer une sorte de « manuel » concernant l’éthique des soins palliatifs. On peut feuilleter l’ouvrage et le commander éventuellement à l’adresse suivante.
https://www.presses.ehesp.fr/produit/penser-fin-de-vie/
Bien cordialement.
Jacques Ricot
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A noter, le nouveau livre de notre amie, écrivaine et anciennement professeure de lettres au lycée,
Marie-Hélène Prouteau
D’ores et déjà en librairie
La ville aux maisons qui penchent
où le lycée Clemenceau est présent,
notamment au travers
de deux de ses anciens élèves,
Julien Gracq et Michel Chaillou
Extrait du chapitre « L’Eveil »
» C’est une ville de pierres blanches. Cette couleur en majesté semble vêtir le cœur de Nantes d’une quiétude rare. L’Eglise Saint-Nicolas, le Théâtre Graslin, la Cathédrale, l’ancien Palais de justice, les vieux hôtels du quai Turenne aux murs ravalés se tiennent dans l’immobilité paisible d’une ville zen, sommeillant derrière ces écrins de pierre claire. On pourrait croire que le grand heurt de la vie est passé au loin.
Nous voici sur l’esplanade. Drapeaux au vent sous le soleil, le Château semble revivre. Un roller passe à toute vitesse. Comment ne pas penser à l’aquarelle de William Turner, Nantes Cathédrale et Château ? Des camaïeux de beige, de rose sur des tonnes de blanc y transfigurent le lieu et font de la Cathédrale un sémaphore de céruse. Captée par le peintre, une lumière s’invente dans la patine du tuffeau. Oriflammes et voilures sous le soleil, elle semble couler en spirales fluides et mouillées. On dirait que le temps s’est arrêté.
Un peu plus loin, dans le square Elisa Mercoeur, le monstre marin de Kinya Maruyama. Quelques pigeons clopinent tranquillement. Le trottoir, l’asphalte viennent de disparaître comme en songe. Une autre effervescence se prépare. Le flot des piétons n’est plus celui du tramway et du Chronobus mais celui des voyageurs d’hier qui attendent le bateau à vapeur. Avant que ne soient comblés les bras du fleuve. Dans cette ville, le passé ne cesse de colorer le présent. Nantes est coutumière de ces visions où les choses s’étirent, s’allongent en captures d’écran.
Dans les gabares à quai, on charge et on décharge. Par moments viennent à nous les cris des bateliers sur la Loire. Le Château, miraculeusement, a retrouvé son lit d’eau qui bat les flancs des remparts. Sur le quai, corsages de percale et costumes de drap se frôlent. Des regards, un rendez-vous amoureux ? La jeunesse ne prend jamais de rides. Rire d’un enfant aux joues bien rouges. Une vieille dame serre contre elle un bouquet de fleurs. Est-ce hier, est-ce aujourd’hui ? Deux cents ans plus tard, les trajets dans la ville retrouvent la trace de l’ancienne voie d’eau. Ces passagers qui se précipitent pour saisir la correspondance ne sont-ils pas les voyageurs du bateau à vapeur qui part pour Ancenis ?
Ne vivent-ils pas en nous, ces gens emplis de souffles aimants ou de larmes qui se sont affairés ici ? N’oublions-nous pas que nous sommes faits d’un peu de ce qu’ils furent ? Des fils invisibles nous relient à eux. Il faut se laisser appeler par ces êtres que l’on n’a pas connus.
Le cheminement se fait naturellement des douves du Château jusqu’à la place Marc Elder. Il y a soudain comme une vibration dans les pierres du tuffeau, quand on lève les yeux vers les fenêtres. Derrière l’une d’elles, un enfant s’est approché pour voir. C’est un petit réfugié juif, de douze ans. Le soleil de fin de matinée, ce 19 juin, illumine l’infinie blancheur de la pierre. Devant le pont-levis, quatre hommes sont descendus de leur moto. Ils ont les bras de chemise relevés. Il flotte comme un air de vacances. L’enfant, pourtant, a froid. Plus un bruit dans la ville. On dirait qu’elle retient son souffle. L’éclat du soleil sur la mitraillette en bandoulière des soldats allemands se plante dans son cœur. Quelque chose se déchire en lui. C’est alors qu’il entend leur rire. L’enfant comprend. Avec ce rire, commence le temps des loups.
Du temps passera. Bien plus tard, il reviendra dans cette ville. Invité à l’occasion du bicentenaire du lycée Clemenceau où il fut élève. Quand il évoquera l’entrée des Allemands dans Nantes, à nouveau, il éprouvera ce froid. Eblouis, sans perdre une de ses paroles, nous écouterons Robert Badinter.
C’est une ville de pierres blanches tranchées au fer. »
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Stefano Carloni,
Le dessinateur de la BD
dédiée à Clemenceau,
écrit au lycée
« Bonsoir,
je suis un dessinateur de bande dessinée et je vous contacte parce que je viens de réaliser une BD biographie historique sur Georges Clemenceau.
L’album est de la série Ils ont fait l’histoire, une série historique/didactique sur les biographies des plus grandes personnages historiques.
Si vous êtes curieux, juste pour le montrer aux étudiants intéressés, je vous écris le lien de la BD, parue chez Editions Glénat BD le 7 juin: http://www.glenatbd.com/bd/clemenceau-9782344017319.htm
Merci pour l’attention,
cordialement
S. Carloni »
Merci à Stefano Carloni pour son message de ce mercredi 28 juin et pour ses chouettes dessins.
Et, comme moi, jetez-vous sur cette BD dédiée au Tigre !
Georges (alias Jean-Louis)
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Lu dans la Presse
Patrick Hervé a noté la publication,
chez Diabase,
d’un livre de
Catherine Urien
consacré à Tristan Corbière,
le poète des Amours Jaunes
et ancien élève du lycée :
« Au pays de Tristan Corbière »
Dans son délicieux petit livre, Catherine Urien, poète, écrivain qui vit à Morlaix et qui reconnaît que depuis longtemps la peinture et le paysage inspirent son écriture, s’emploie à répondre à l’attente exprimée par Jean-Luc Steinmetz dans sa monumentale biographie de l’auteur des Amours Jaunes :
« Les longues journées de Tristan, soit à Morlaix, soit à Roscoff, restent à inventer… »
Jean-Luc Steinmetz, Tristan Corbière, « Une vie à-peu-près », Fayard, 2011
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Lu dans la Presse
« Les Voix du large »
ou une joyeuse virée à l’île d’Yeu
Sur France 3,
un film documentaire
de Xavier Liébard,
ancien élève du lycée
Ouest-France, vendredi 7 avril 2017
« Pendant un an, le cinéaste nantais Xavier Liébard a filmé l’île d’Yeu et ses habitants au travers de la radio locale associative Neptune FM (fréquence 91,9).
Cela donne un documentaire, Les Voix du large, qui raconte comment les Islais font vivre cette radio depuis près de 35 ans. On croise les animateurs, les bénévoles, les auditeurs et on découvre une vie communautaire qui apprivoise d’autres formes de lien social. Où l’on prend une grande bouffée d’iode, de gaieté et d’espoir. »
Ouest-France, 10 avril 2017
A été diffusé sur France 3 Pays de la Loire ce lundi 10 avril.
a été en replay sur pluzz.francetv.fr/france3 pendant la semaine du 11 au 16 avril.
a été projeté le jeudi 13 avril à 21 h au Ciné Islais à l’île d’Yeu
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Signalé par Patrick Hervé, alias DRIG
Roland Brou
(ancien du lycée Jules Verne, 1969 – 1975)
et Patrick Couton
(ancien du lycée Clemenceau, 1955-1965)
sortent un deuxième disque
sur les chansons nantaises.
Présentation du disque :
vendredi 07 avril à 19h
à l’Auditorium de Rezé,
dans un répertoire « nantais et cuisinier ! »
Entrée libre.
Patrick Hervé nous précise :
Patrick Couton est entré à Clemenceau en CM2 en 1955 pour en sortir en 1965 avec le souvenir de Thomas Narcejac comme prof de Français en 6° et 5°.
Musicien et chanteur qui était attitré au Bateau lavoir sur l’Erdre dans les années 70.
C’est également un traducteur reconnu.
Roland Brou est entré en 1969 à Jules Verne et est sorti en 1975 pour faire des études de droit.
Maître des écoles, c’est un chanteur traditionnel de haute Bretagne parmi les plus reconnus.
Il a fait ou participé à une quinzaine de disques (dont « Nantes en chansons ». Dans le livret : « j’évoque les bruits de ma jeunesse à Nantes comme celui de la pluie sur les feuilles des arbres du JP (jardin des plantes) ou des grilles de l’ascenseur de chez Decré…). En retraite, il fait de nombreux concerts ou est invité dans différents pays.
Le CD est un mélange de chansons écrites pour le duo (Michel Boutet, Henri Philibert, Aurèle Salmon) et de chansons sur feuilles volantes évoquant l’histoire de Nantes (Carrier, exécution de Thomas Lebreton, la compagnie de navigation Théodore Barbey…)
Le point commun est que ce sont toutes des « Chansons nantaises ».
Distribution dans les points de vente à partir d’octobre et lors des concerts.
Meilleurs Voeux de Bonne Année 2019
Les Voeux de « Georges »
et du Comité de l’Histoire du Lycée
Les Voeux de Pamphile Chambon, ancien élève
» Bonjour bonjour!
Pamphile
Les Voeux de l’Amicale des Personnels
Exposition Dominique VALLIER
L’Exposition s’est tenue du 19 au 29 novembre 2018
au Centre Social et Culturel Pierre Legendre
7 bd François Blancho
Couëron
Cette exposition « Quand les hommes vivront d’amour »
était composée en trois temps :
« 14-18 Victor et Camille »,
« L’Europe au cœur du monde »,
« couleurs fin de siècle ».
Victor et Camille ont aussi été exposés jusqu’au 18 novembre, au cinéma Lutetia de Saint-Herblain bourg.
Dominique Vallier-Gendronneau a vécu plusieurs années dans les murs du lycée.
Une de ses oeuvres, créée pour le Bicentenaire du lycée, est encore visible dans le couloir du lycée, près de la chapelle.
Quelques unes des oeuvres exposées
avec l’autorisation de l’artiste
« 14-18 Victor et Camille »
Les femmes aux champs
Les gueules cassées
« L’Europe au cœur du monde »
Il s’agit d’un tableau, composé de six carrés indépendants,
de 2m sur 3m.
Exécution des otages
Les naufragés
Le massacre des innocents
« Couleurs fin de siècle
L’Enfant roi
Les Andes
La Boca
Buenos Aires
Jacques GARNIER (1940-1989)
La vie et l’œuvre
du chorégraphe et danseur
Jacques GARNIER,
ancien élève du lycée,
seront évoquées
par des films, des lectures et des illustrations musicales
avec la participation de certains membres de l’Association « Ile de Ville »
et d’Etienne Boisdron, accordéoniste.
Jeudi 29 novembre à 20 h 30
Péniche « Lola »
Quai Henri Barbusse – Nantes – Tram St Mihiel
Participation : 12 euros
Réservation : 06 80 71 46 55 ou 06 75 53 13 75 ou chanson@helenejeanfrancois.fr
Voir la Notice « Jacques Garnier » à l’onglet Julien / Biographies