Au fil des nouveautés :
Frank Lang; Le Polar à l’Ouest; Michel Verret; Robert Badinter; Charles Le Goffic; Henri Lopes; Héloïse Letissier alias Chris; Henry-Jacques; Michel Germain; Jean-François Huet; Axel Sourisseau; Tristan Corbière; Michel Chaillou; Maxime Maufra; Jean Artarit et Clemenceau; Daniel Garnier; Georges Jean Painvin; Jules Verne; Jacques Vaché; Teodoro Gilabert et Julien Gracq; Jean-François et Hélène Salmon; Jean Bourgeon; Marianne Barbier; Eric Chevillard; François Sauvageot; Jacques Ricot; Marie-Hélène Prouteau; Xavier Liébard; Roland Brou & Patrick Couton…
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Frank Lang, ancien élève,
signe la préface d’un livre fort intéressant
de Noël Guetny,
consacré, de 1938 à nos jours, à
une Entreprise
de BTP et de constructions immobilières,
emblématique de la région nazairienne.
Frank Lang et Joël Batteux, maire de Saint-Nazaire de 1983 à 2014, outre la qualité d’être des « bâtisseurs », ont en commun d’avoir été ensemble élèves en prépa scientifique au lycée Clemenceau !
Frank Lang, né à La Baule en 1942, centralien, intègre l’entreprise familiale en avril 1970, avant de succéder à son père, Bernard, à la tête de l’Entreprise LANG.
Après un début de scolarité à Saint-Nazaire, Frank Lang poursuit ses études à Livet de la quatrième à la terminale.
Puis c’est Clemenceau et ses classes préparatoires aux grandes écoles :
« Si Livet était efficace, quoiqu’un peu scolaire, Clemenceau ouvre pour lui une période de liberté. Il apprécie de pouvoir s’organiser comme il l’entend dans son travail. s’il a de très bons professeurs en maths, en physique et en dessin technique (matières où il se sent à l’aise), c’est curieusement de deux professeurs de français qu’il garde le souvenir le plus marquant, l’un très axé sur la langue et ses trésors insoupçonnés, l’autre davantage porté sur les débats d’idées. De quoi saisir définitivement l’importance du choix des mots et l’utilité d’échanger les points de vue. » (page 61)
Crédit photo : Ouest-France
Voir aussi l’édition de Ouest-France du 30 janvier 2019
ENTRETIEN. L’empreinte sur Saint-Nazaire de Lang, le bâtisseur
Jean-Louis
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L’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire
publie son Cahier 2019
« Le Polar s’écrit à l’Ouest »
Au fil des pages sont évoquées de grandes figures du lycée : Thomas Narcejac, Serge Stewart-Laforest et …. Jules Verne.
L’enquête est menée autour de Morvan Lebesque.
On croise aussi le Commissaire Maigret (un ancien élève du lycée selon la volonté de Simenon).
Presse-Océan en rend compte dans son édition du mercredi 2 janvier :
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Notre ami Bernard Allaire
nous signale
la parution du livre posthume
de son maître
Michel Verret
(1927-2017)
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« Le savoir, disait mon père, vous l’emmenez toujours avec vous.
On ne peut pas vous le prendre. »
Robert Badinter
dans un livre
rend livre un hommage
à sa grand-mère
Extrait de l’Entretien
publié dans Ouest-France
(dimanche 28 octobre 2018)
Photo Philippe Chérel
« Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ce livre ?
Alors que je travaillais sur d’autres sujets, j’avais la pensée lancinante de rendre hommage à ma grand-mère que j’ai tant aimée. Il était hors de question, à cette époque-là, que les aînés soient placés à l’hôpital ou une maison de retraite. On les prenait chez soi. La présence de ma grand-mère était une constante, une donnée de base. Mon enfance en était baignée. J’estimais devoir lui rendre hommage avant qu’il ne soit trop tard. C’est une marque de reconnaissance, d’amour, et de souvenir d’un monde disparu.
(…)
Vous racontez aussi ce qu’était l’oppression, la violence sociale, l’antisémitisme…
Il faut bien mesurer que ma grand-mère est née au XIXe siècle, dans la Russie impériale du Tsar Alexandre III. La violence antisémite, dans cette partie-là de l’empire était terrible. Elle a connu les pogroms du début des années 1900 en Bessarabie (1) qui ont été dénoncés par Jaurès.
((1) La Bessarabie est une région historiquement proche de la Roumanie, au sud de l’empire tsariste.)
D’où la nécessité de fuir les persécutions afin de gagner une terre de liberté, la France ?
C’était le pays d’Europe où les juifs étaient libres et égaux comme les autres citoyens.
D’où l’expression célèbre, « heureux comme un juif en France ».
(…)
Vous décrivez également l’école comme un formidable outil d’intégration.
Plus que l’intégration, elle visait l’assimilation. Les instituteurs, du style de celui de Camus en Algérie, consacraient des soirées à donner des leçons aux enfants d’immigrés pour qu’ils puissent plus vite accéder à la culture française. Ils avaient le sentiment très profond d’une mission grandiose au service de la République. J’ai grandi dans cet amour et ces principes.
Étudier, apprendre et savoir, ces motivations vous ont accompagné toute votre vie ?
Ma mère avait une ambition sociale. Lorsque j’ai été reçu à l’agrégation de droit, elle était immensément fière. Ceux qui étudient, qui savent, qui commentent la loi ont toujours fait la fierté des juifs. C’était cela les vraies valeurs et les vrais exemples. Devenir riche c’était bien, mais être professeur au Collège de France, c’était mieux. Lorsque j’étais enfant, les héros étaient Freud, Bergson, Einstein. Le savoir, disait mon père, vous l’emmenez toujours avec vous. On ne peut pas vous le prendre.
Votre livre, qui retrace la destinée singulière de votre famille, s’achève avec le décès de votre grand-mère en 1942. Vous rappelez que peu après sa mort, votre oncle fut déporté au camp d’Auschwitz-Birkenau ; votre grand-mère paternelle, arrêtée lors de la rafle des juifs roumains et votre père, Simon, arrêté à Lyon le 9 février 1943, sur ordre de Klaus Barbie.
L’arrestation de mon père est un problème trop intime pour que j’en parle. S’agissant de Barbie, je savais qu’il était l’assassin de Jean Moulin, mais je n’avais jamais fait le rapprochement avec mon père. »
Propos recueillis par Christel MARTEEL.
Robert Badinter
sur le plateau de Un jour un destin
(France 2, dimanche 7 octobre 2018)
A voir en Replay
Claude et Robert Badinter avec leur mère, Madame Simon Badinter
Durant l’année scolaire 1939-1940, Claude Badinter fut élève du grand lycée (actuel Clemenceau) et Robert Badinter du petit lycée (actuel Jules Verne). Ils assistèrent à l’arrivée à Nantes des premières troupes allemandes…
Ouest-France, édition du dimanche 7 octobre 2018
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Notre ami Patrick Hervé
nous signale la parution
de deux livres autour
de l’Académicien
et ancien élève
du lycée Clemenceau
Charles Le Goffic
(1863-1932)
Voir à l’onglet Julien / Biographies
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Henri Lopes présente son nouveau livre et en lit un extrait
Notre ami Henri Lopes
publie chez Lattès un roman
qui, de son aveu même,
est une autobiographie
L’ancien Premier Ministre du Congo Henri Lopes a exercé nombre de responsabilités politiques.
Il n’oublie pas son passé d’élève du lycée de Nantes où il avait pour correspondant, rue de Coulmiers, la famille de notre ami le plasticien Pierre Perron et de son frère Jacques Perron. Il évoque ses professeurs et notamment Pierre Ayraud (Thomas Narcejac) et rend un hommage vibrant à son professeur de philosophie Michel Verret.
Fidèle à notre lycée, il présida en 1992 le Centenaire de le reconstruction du lycée et participa en 2008 au Bicentenaire.
Plus récemment, il est revenu au lycée Clemenceau lors de l’hommage rendu par Bernard Allaire et l’Amicale des Anciens Elèves à Michel Verret.
Il et membre d’honneur de l’Académie littéraire de Bretagne et des Pays de la Loire.
Jean-Louis
Le Monde des Livres / Edition du 19 octobre 2018
Article signé Gladis Marivat
» Il est déjà demain sera son dernier livre. Henri Lopes l’annonce avec un grand sourire et une voix caverneuse. La marque d’un « épisode de santé », confie-t-il sans s’attarder. Et pourtant, cette voix, qui supplante le brouhaha d’un café de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, charrie la sémillance d’un homme né en 1937, à Léopoldville au Congo belge, aujourd’hui Kinshasa en RDC, qui a vécu mille vies. Rien d’étonnant à cela. L’auteur a fait du renversement de situation un art de vivre et d’écrire. La capacité à voir le bon et le mauvais côté des choses. L’envers et l’endroit d’une épo- que. Il résume cette caractéristique dans un oxymore : le « pleurer-rire ».
Elevé sur la rive opposée du fleuve Congo, d’où est originaire sa mère, il a été enseignant, premier ministre de la République du Congo (1973-1975), fonctionnaire international, ambassadeur (en France, de 1998 à 2015). Mais si c’était à refaire, il s’arrangerait pour n’être qu’écrivain. Car c’est là, dit-il, qu’il s’accomplit le mieux. Des Tribaliques (Clé, 1971) au Chercheur d’Afriques (Seuil, 1990), en passant par Le Pleurer- rire (Présence africaine, 1982), son
« Je voulais transmettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs »
œuvre suit des personnages en quête d’identité et sonde le destin des pays africains après l’indépendance. Parce qu’elles traitent du métissage, de l’engagement politique et de la corruption du pouvoir, on a souvent lu ces fictions comme autobiographiques. Mais il n’avait, jusqu’à aujourd’hui, écrit qu’un essai abordant directement ses origines, Ma grand-mère bantoue et nos ancêtres les Gaulois (Gallimard, 2003).
Congolais de « sang-mêlé », doté d’un patronyme aux consonances portugaises, l’écrivain a très tôt inventé des mots pour répondre aux remarques sur ses « origines douteuses ». Comme SIF, « sans identité fixe » : « Je me sens 100 % africain et 100 % français. Et quand je suis en Afrique, je me sens 100 % d’une rive du Congo et 100 % de l’autre. C’est peut-être mon malheur. Quelqu’un qui a été colonisé, qui a eu un passeport français avant d’avoir un passeport congolais, ne se sent jamais en règle avec la loi », déclare-t-il en riant.
Quand son fils a voulu en savoir plus sur l’histoire familiale, l’écrivain s’est attelé à ses Mémoires. « Je voulais trans- mettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs. »
Il est déjà demain, qui vient de paraître, retrace donc l’itinéraire intime et politique d’Henri Lopes. L’enfance sous le régime discriminatoire de l’indigénat à Brazzaville. L’arrivée à Marseille, en 1949, et la découverte que, en métropole, les Blancs font les métiers réservés aux Noirs au Congo. « C’est le véritable choc. » La Sorbonne à l’ère de la négri- tude. Le militantisme anticolonialiste. Les espoirs de l’indépendance et le jour où il est fait prisonnier par des putschistes à Brazzaville. C’est surtout une enquête captivante sur ses origines, centrée sur deux femmes : Lopezza, sa grand-mère paternelle, et Joséphine Badza, sa grand- mère maternelle.
L’une a vécu au Congo belge, l’autre au Congo français. Les parents de l’écrivain sont tous deux nés de l’union de ces « indigènes » avec un colon. Droit de cuissage ? Arrangement ? Amour ? Il ne le saura probablement jamais. Ce qu’il a appris en revanche, c’est qu’ils ont été abandonnés par leur père, arrachés à leur mère et placés dans un orphelinat. A 5 ans, le père de l’écrivain est rebaptisé Jean-Marie Lopes. «Un nom usurpé», dit-il : inventé par les missionnaires qui ont recueilli l’enfant et n’ont rien compris au «Lopezza, Lopezza» que celui-ci bafouillait. Et Vulturi, le nom de sa mère ? Une piste le mène un temps en Corse, où le patronyme sonne local. Une impasse. Jusqu’à ce qu’il reçoive le courriel d’une femme au sujet d’un ancêtre commun : Charles Voultoury. Vulturi? Il comprendra plus tard: l’administration coloniale ne donnait la nationalité française aux métis que s’ils acceptaient de modifier leur patronyme – ce qui les empêchait de réclamer une succession en Europe. Lui n’a rien eu à faire. Sa famille française l’a retrouvé.
La rencontre avec les Voultoury a eu lieu en 2017. Henri Lopes sort son portable, montre les photos. Le cousin Michel l’a pris dans ses bras – «Il habite en région parisienne, juste à côté de chez moi ! » Et là, c’est lui. Charles Voultoury. Photo d’époque. Costume blanc, moustache, port altier. L’écrivain a demandé à Michel si le grand- père parlait de l’Afrique. «Il m’a dit que oui, mais pas de tout. J’imagine qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait des enfants là-bas. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mystères à élucider. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais
on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mys- tères à élucider. p
Il est déjà demain sera son dernier livre. Henri Lopes l’annonce avec un grand sourire et une voix caver- neuse. La marque d’un « épisode de santé »,
confie-t-il sans s’attarder. Et pourtant, cette voix, qui sup- plante le brouhaha d’un café de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, charrie la sémillance d’un homme né en 1937, à Léopoldville au Congo belge, aujourd’hui Kinshasa en RDC, qui a vécu mille vies. Rien d’étonnant à cela. L’auteur a fait du renversement de situation un art de vivre et d’écrire. La capacité à voir le bon et le mauvais côté des choses. L’envers et l’endroit d’une épo- que. Il résume cette caracté- ristique dans un oxymore : le « pleurer-rire ».
Elevé sur la rive opposée du fleuve Congo, d’où est originaire sa mère, il a été enseignant, pre- mier ministre de la République du Congo (1973-1975), fonction- naire international, ambassadeur (en France, de 1998 à 2015). Mais si c’était à refaire, il s’arrangerait pour n’être qu’écrivain. Car c’est là, dit-il, qu’il s’accomplit le mieux. Des Tribaliques (Clé, 1971) au Chercheur d’Afriques (Seuil, 1990), en passant par Le Pleurer- rire (Présence africaine, 1982), son
« Je voulais transmettre à mes enfants et petits-enfants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs »
œuvre suit des personnages en quête d’identité et sonde le destin des pays africains après l’indé- pendance. Parce qu’elles traitent du métissage, de l’engagement politique et de la corruption du pouvoir, on a souvent lu ces fic- tions comme autobiographiques. Mais il n’avait, jusqu’à aujour- d’hui, écrit qu’un essai abordant directement ses origines, Ma grand-mère bantoue et nos ancê- tres les Gaulois (Gallimard, 2003).
Congolais de « sang-mêlé », doté d’un patronyme aux consonan- ces portugaises, l’écrivain a très tôt inventé des mots pour répon- dre aux remarques sur ses « ori- gines douteuses ». Comme SIF, « sans identité fixe » : « Je me sens 100 % africain et 100 % français. Et quand je suis en Afrique, je me sens 100 % d’une rive du Congo et 100 % de l’autre. C’est peut-être mon malheur. Quelqu’un qui a été colonisé, qui a eu un passeport français avant d’avoir un passe- port congolais, ne se sent jamais en règle avec la loi », déclare-t-il en riant. Quand son fils a voulu en savoir plus sur l’histoire
familiale, l’écrivain s’est attelé à ses Mémoires. « Je voulais trans- mettre à mes enfants et petits-en- fants comment était la vie avant. Et d’où je viens. Qu’ils n’oublient pas qu’ils sont noirs. »
Il est déjà demain, qui vient de paraître, retrace donc l’itinéraire intime et politique d’Henri Lo- pes. L’enfance sous le régime dis- criminatoire de l’indigénat à Brazzaville. L’arrivée à Marseille, en 1949, et la découverte que, en métropole, les Blancs font les mé- tiers réservés aux Noirs au Congo. « C’est le véritable choc. » La Sorbonne à l’ère de la négri- tude. Le militantisme anticolo- nialiste. Les espoirs de l’indépen- dance et le jour où il est fait pri- sonnier par des putschistes à Brazzaville. C’est surtout une en- quête captivante sur ses origines, centrée sur deux femmes : Lo- pezza, sa grand-mère paternelle, et Joséphine Badza, sa grand- mère maternelle.
L’une a vécu au Congo belge, l’autre au Congo français. Les parents de l’écrivain sont tous deux nés de l’union de ces « indigènes » avec un colon. Droit de cuissage ? Arrangement ? Amour ? Il ne le saura probable- ment jamais. Ce qu’il a appris en revanche, c’est qu’ils ont été abandonnés par leur père, arra- chés à leur mère et placés dans un orphelinat. A 5 ans, le père de l’écrivain est rebaptisé Jean-Marie Lopes. «Un nom usurpé», dit-il: inventé par les missionnaires qui ont recueilli l’enfant et n’ont rien compris au «Lopezza, Lopezza» que celui-ci bafouillait. Et Vulturi, le nom de sa mère? Une piste le mène un temps en Corse, où le patronyme sonne local. Une im- passe. Jusqu’à ce qu’il reçoive le courriel d’une femme au sujet d’un ancêtre commun: Charles Voultoury. Vulturi? Il compren- dra plus tard: l’administration coloniale ne donnait la nationa- lité française aux métis que s’ils acceptaient de modifier leur pa- tronyme – ce qui les empêchait de réclamer une succession en Europe. Lui n’a rien eu à faire. Sa famille française l’a retrouvé.
La rencontre avec les Voultoury a eu lieu en 2017. Henri Lopes sort son portable, montre les photos. Le cousin Michel l’a pris dans ses bras – «Il habite en région pari- sienne, juste à côté de chez moi ! » Et là, c’est lui. Charles Voultoury. Photo d’époque. Costume blanc, moustache, port altier. L’écrivain a demandé à Michel si le grand- père parlait de l’Afrique. «Il m’a dit que oui, mais pas de tout. J’imagine qu’il ne voulait pas qu’on sache qu’il avait des enfants là-bas. »
A 81 ans, Henri Lopes sait un peu plus d’où il vient. Devant son eau minérale, il définit l’écriture comme une course de fond. «Il y a un moment où vous pensez que vous allez vous écrouler, et hop ! Un deuxième souffle arrive. » Alors, quoi qu’il ait commencé par nous annoncer, il y aura un autre livre. Une fiction ou la suite de ses Mémoires ? Silence. Mais
on se doute qu’il a encore bien des questions à poser. Et des mystères à élucider.
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Chris fait la Une des Inrockuptibles
N°1191 du 26 septembre 2018
(couverture signée Hugo Comte)
Ce 21 septembre 2018,
Héloïse,
alias Christine and The Queens
alias Chris
sort son deuxième album, Chris
Dessin signé DRIG (Patrick Hervé)
Auparavant Chris a fait la Une
du magazine Télérama
Dans un long entretien (avec Hugo Cassavetti et Louis Guichard), la Chanteuse, ancienne élève du lycée Clemenceau (2003-2006), « raconte son itinéraire de Nantaise introvertie devenue star, évoque ses influences, sa politique de la réinvention de soi, et, d’abord, le litige de son été » (concernant son titre Damn, dis-moi).
Photo Jérôme Bonnet pour Télérama
Héloïse Letissier déclare notamment :
» Ma mère, prof de lettres, vient d’un milieu ouvrier, mon père, prof d’anglais, d’un milieu paysan. L’école républicaine a été leur chance. Grâce à l’éducation et à la culture, ils se sont émancipés. La culture, chez nous, n’est pas un devoir, ou un héritage, mais une source d’épanouissement. »
(Télérama 3580, 22/08/18, page 24)
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Henry-Jacques
&
La Symphonie héroïque
Correspondant de « Georges et les autres »,
Joseph Francesci,
nous adresse l’information suivante :
« Bonjour.
Concernant Henry-Jacques, je vous signale la réédition récente (en mars 2017 chez l’éditeur L’Harmattan) de son recueil poétique sur la Grande Guerre, publié en 1921 : La Symphonie héroïque
(Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry-Jacques).
En ces années où nous célébrons le centenaire de la Première Guerre mondiale, cet ouvrage poétique, qui est aussi un témoignage historique, mérite d’être redécouvert.
Cordialement,
Joseph Francesci »
(courriel adressé à « Georges et les autres » du 20 août 2018)
LA SYMPHONIE HÉROÏQUE
Poèmes
Nouvelle édition
Henri Edmond Henry-Jacques
LITTÉRATURE POÉSIE EUROPE France
La Symphonie héroïque, dont la plupart des poèmes sont composés en vers d’une facture assez classique, est une évocation vibrante et lyrique de la vie bet de la mort des poilus de la Grande Guerre, traversée d’un souffle épique indéniable. Le poète y témoigne avec force et émotion des souffrances et des espoirs de cette génération sacrifiée, du départ pour le front au dernier coup de feu avant l’armistice. Il y décrit avec réalisme et précision le quotidien des soldats qui s’efforcent de converser un semblant d’humanité au milieu des horreurs et des atrocités qu’ils vivent, mais surtout il dénonce l’absurdité de cette guerre et l’imposture cynique de ceux qui la glorifient. La poésie d’Henry-Jacques est assurément le fruit d’une élaboration pudique dont les élans et raccourcis sont saisissants ; nous sommes dans la littérature au bon sens du terme. Le poète réussit à tirer le durable du quotidien et à élever jusqu’à l’exemple le fait divers, pour nous dire au plus intime de notre être combien il faut préférer à la raison des armes les armes de la raison.
Henri Edmond Jacques, dit Henry-Jacques, est né à Nantes le 22 février 1886 et mort à Paris le 11 avril 1973. Navigateur et grand voyageur, il fut tout à la fois poète, essayiste et romancier, journaliste et musicologue. En 1914, âgé de vingt-huit ans, il est mobilisé et participe à la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il est bléssé à trois reprises. Cette expérience douloureuse du front lui inspire son recueil poétique le plus connu, La Symphonie héroïque (1921).
Relié – format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-11650-1 • 4 avril 2017 • 236 pages
EAN13 : 9782343116501
EAN PDF : 9782140034114
Sur Henry-Jacques voir aussi à l’onglet « Julien / Biographies »
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Michel GERMAIN,
prenant la suite de Yves-Henri NOUAILLAT,
auteur en 1972
de Les Américains à Nantes et à Saint-Nazaire 1917-1919,
nous offre un ouvrage extrêmement bien documenté
autour de l’arrivée du premier convoi américain à Saint-Nazaire.
Dès les premières pages on y trouve mentionné le général Camille Ragueneau appelé à diriger la mission militaire française auprès de l’armée américaine. Cf Julien / Biographie
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Jean-François Huet,
nous livre son nouveau polar.
Après Votez Kalysto
et indépendamment
délectez-vous à la lecture de :
Le Soliton de Peregrine
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Axel Sourisseau,
prix de la Crypte-Jean Lalaude 2017
publie son premier recueil
Le ravin aux ritournelles
Photo PO-LM
Presse Océan / Dimanche 20 mai 2018
« La prose d’Axel Sourisseau
Le jeune Nantais publie son premier recueil de poèmes un an après avoir reçu le prix de la Crypte.
Ce dimanche 19 mai, un jeune auteur se verra remettre le prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018. Parmi les membres du jury : Axel Sourisseau. Il y a un an, c’est lui qui recevait ce prix attribué au premier recueil d’un poète de moins de 30 ans.
Lors d’un voyage en Arménie, Axel Sourisseau est fasciné par les paysages, la culture et les traditions. C’est le point de départ de son premier recueil, Le ravin aux ritournelles. « L’écriture a été fluide. J’ai envoyé mon projet au prix de la Crypte en mars 2017. Et c’est assez fou ce qui est arrivé depuis », s’enthousiasme-t-il.
Son projet a été retenu parmi une quinzaine de finalistes. « C’est pourtant un recueil en prose, au rythme très sec et à la mi-chemin entre la fable, le conte, le voyage initiatique… Il s’oppose à la tendance actuelle pour la poésie expérimentale, son rythme saccadé ».
Outre sa place dans le jury du prix de la Crypte – Jean Lalaude 2018, Axel Sourisseau vient d’être publié pour la première fois en 300 exemplaires aux éditions de la Crypte. « C’est une véritable opportunité pour gagner en visibilité ».
Linda Marteau »
« Le ravin aux ritournelles »,
éditions de la Crypte, 14 €.
Disponible en librairie et sur www.editionsdelacrypte.fr
A propos d’Axel Sourisseau
et de ses recueils « Le ravin aux ritournelles » et (encore inédit) « Au palais des ombres »
se reporter à Heloïse / Rétrospective
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Héloïse Letissier,
alias Christine and the Queens,
ou plutôt Chris,
vient de sortir son nouveau titre,
« Damn, dis-moi ».
Archives FRANCK DUBRAY / OUEST-FRANCE
Ouest-France (mardi 22 mai 2018)
« Cheveux courts, sous le nom de Chris, Christine and the Queens a diffusé son nouveau titre jeudi 17 mai. La chanson, un duo avec le Californien Dâm-Funk, s’intitule Damn, dis-moi.
Nouveau titre, nouveau look, nouveau nom. La Nantaise Héloïse Letessier, alias Christine and the Queens, originaire de Saint-Sébastien-sur-Loire, vient de présenter son nouveau titre Damn, dis-moi. Un duo dansant et mélodieux, interprété avec le Californien Dâm-Funk, et déjà écouté plus de 180 000 fois, rien que sur la plateforme Youtube.
Pour le lancement de ce titre, la chanteuse se présente désormais sous le nom de Chris (sur son site officiel, « tine and the Queens » est rayé) et aborde un nouveau look. « Il y a un changement de ton, davantage de muscles, a-t-elle confié vendredi à Europe 1. Chris, c’est l’idée d’explorer des fictions masculines en étant une femme. »
Dès septembre 2014, elle affirmait à Ouest-France : « J’ai décidé d’être qui je veux, de manière libre et décomplexée, sans choisir le genre, entre fille et garçon, suspendue en zone trouble. » Elle le confirme aujourd’hui avec ses cheveux coupés.
La belle aventure musicale d’Héloïse Letissier démarre en 2014 avec la sortie de son premier album, Chaleur humaine, qui la propulsera sous les projecteurs, notamment à l’international. Le succès se confirme cette année avec la programmation d’une tournée mondiale : destination Los Angeles, New York, Londres, Berlin, Toronto… pour terminer à Paris, à l’AccorHotels Arena de Paris-Bercy. Et, bonne nouvelle, l’enfant du pays s’arrêtera au Zénith de Nantes, mardi 4 décembre. La billetterie est ouverte depuis un mois, et il reste encore des places.
Sacrée meilleure artiste interprète féminine aux Victoires de la musique en 2015, Christine and the Queens a raflé, en février 2016, deux récompenses. Le prix du meilleur vidéoclip avec Christine et sa chorégraphie sur fond bleu. Son second prix a été attribué pour le spectacle musical qu’elle a fait tourner dans les Zénith.
Emmanuelle VAN CAEMERBEKE. »
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Le poète des « Amours jaunes »
ici dans son habit de lycéen de Nantes
Les Classiques Garnier
viennent de publier
le n°1
des
« Cahiers Tristan Corbière »
La revue est dirigée par les universitaires
Benoît Houzé, Samuel Lair et Katherine Lunn-Rockliffe
Le début du Sommaire
et notamment aussi un article,
demandé à Jean-Louis Liters,
à propos du photographe de
Tristan
en uniforme de lycéen
Voir, sur ce fichier, d’autres publications consacrées à Tristan Corbière
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Un livre sur l’oeuvre de
Michel Chaillou
ancien élève du lycée
« Né à Nantes, le romancier et essayiste Michel Chaillou s’est fait connaître en 1968 avec Jonathamour. Plus de trente ouvrages, dont le dernier a paru quelques jours avant sa disparition en décembre 2013, ont valu à Michel Chaillou le Grand Prix de Littérature de l’Académie française en 2007 et une place singulière dans la production littéraire contemporaine. Ce premier livre sur l’œuvre de Michel Chaillou réunit des études placées sous le signe des « voix », principe de son écriture depuis l’écho des voix ancestrales jusqu’aux inflexions vocales du sujet.
Publié aux Presses universitaires de Rennes, avec le soutien de l’université d’Angers. »
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A Poncé-sur-le-Loir (Sarthe)
un mois de manifestations
autour du peintre Maxime Maufra
Du 21 avril au 23 mai, la commune sarthoise célèbre le peintre nantais Maxime Maufra, ancien élève du lycée de Nantes où il fut le familier d’Aristide Briand, de Charles Le Goffic
Ouest-France, samedi 14 avril 1918
Voir Heloïse / Actualité / 2018/04/21 ou Julien / Biographie / Maufra Maxime
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Une biographie très fouillée et passionnante
de l’écrivain Jean Artarit
dédiée à Clemenceau
Jean Artarit est venu au lycée le vendredi 16 mars 2018.
Il a participé à l’enregistrement d’un entretien avec notre ami historien Jean Guiffan
à l’occasion du tournage d’un documentaire sur Georges Clemenceau réalisé par Robert Genoud (Callysta productions).
Le film sera diffusé sur Public-Sénat
et probablement au préalable
à l’automne prochain
au lycée Clemenceau …
A suivre…
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Daniel Garnier,
ancien élève du lycée,
ancien journaliste,
dans son roman
Voyage au bout de Pilours
narre l’histoire d’un bateau négrier,
construit à Nantes en 1769
et échoué en Vendée.
Le récit romancé d’une histoire vraie.
Dédicace à Nantes, à la Librairie Coiffard, le samedi 17 mars 2018.
Voir plus de détail sur Héloïse / Actualité à la date 2018/03/17.
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Le lycée de Nantes
a eu pour élève
« Le Père la Victoire »,
Georges Clemenceau,
mais aussi, on le sait moins,
le décrypteur en juin 1918
du « radiogramme de la victoire ».
La revue Historia (numéro de mars 2018)
outre un article sur Jules Verne,
consacre tout un article au capitaine Georges Jean Painvin :
« EN JUIN 1918, UN CAPITAINE FRANÇAIS DÉCRYPTE LE MESSAGE QUI VA PERMETTRE À L’ARMÉE ALLIÉE DE REMPORTER LA GUERRE. CLASSÉ SECRET-DÉFENSE, SON EXPLOIT RESTERA CACHÉ PENDANT QUARANTE-DEUX ANS.
Harassé de fatigue, le capitaine Painvin s’écroule sur sa table, encombrée de fiches manuscrites et de mystérieux diagrammes. Cela fait désormais deux mois qu’il travaille jour et nuit afin de venir à bout du dernier code mis au point par les experts allemands pour chiffrer les messages transmis entre leurs différentes unités. S’il a enfin réussi à décrypter le système ADFGVX, la santé du capitaine n’y a pas résisté.
Georges-Jean Painvin n’était pourtant pas prédestiné à entrer dans le Cabinet noir, cette unité très particulière de l’armée française rattachée au 2e Bureau, où les cryptologues ont pour mission de percer les codes secrets de l’ennemi … »
Voir les notices consacrées
à Georges Jean Painvin
et à ses frères
sur ce site à la rubrique
« Julien / Biographies »
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Le un publie un « Hors-Série Clemenceau » XL
À retrouver dans ce numéro :
Un hommage par Emmanuel Macron
Un grand entretien avec son biographe Michel Winock
Un récit historique de Samuël Tomei
Un portrait de l’homme de lettres par Sylvie Brodziak
L’extrait d’une lettre de Clemenceau écrite à son frère engagé sur le front
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Un site spécialement dédié à Clemenceau
lancé par la Mission du Centenaire
clemenceau2018.fr
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Jules Verne.
Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse
Editions Le Cherche Midi
En 1859, Jules Verne a 31 ans et rêve de voyages… Une occasion s’offre à lui de visiter avec un ami l’Angleterre et surtout l’Écosse, très prisée par les romantiques. Partis de Nantes et débarqués à Liverpool après être passés par Bordeaux, ils vont découvrir Édimbourg, Glasgow et Londres. L’auteur fait de ce périple un récit passionnant et authentique, écrit avec une belle malice, une ironie toute moderne et un style aussi vif qu’ingénieux. Jules Verne y prend les traits de Jacques Lavaret et son camarade, ceux de Jonathan Savournon, pour devenir des personnages mordants, exaltés ou dépités par cette aventure. L’appétit, la volupté même du tourisme sont quelques-uns des ressorts de ce livre inédit, prélude aux Voyages extraordinaires, dans lequel Jules Verne s’affirme déjà maître de son écriture et de son génie. Observateur attentif d’une civilisation, il tire une morale du voyage, à la fois poétique, ironique et pratique.
Si la teneur du manuscrit est savoureuse, son histoire l’est tout autant : oublié pendant des années dans les archives de la famille Verne, il est resté inédit jusqu’en 1989.
Editions Le Cherche Midi – Jules Verne – Voyage à reculons en Angleterre et en Écosse.
Mise en vente officielle le 8 février 2018 – 21 € – ISBN : 978-2-86274-147-5
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Découvrez le nouveau site consacré à Jacques Vaché
ancien élève du lycée,
ami d’André Breton depuis leur rencontre à Nantes,
et à ses camarades du lycée constituant le « Groupe de Nantes » (Jean Sarment, Pierre Bisserié, Eugène Hublet et les autres)
Il est lancé en ce début janvier 2018 par Thomas Guillemin.
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Teodoro Gilabert
pour, sans doute,
« un roman d’amour,
doublé d’un bel hommage
à Julien Gracq »,
l’auteur du Rivage des Syrtes.
Teodoro Gilabert nous offre ici « un roman géopolitique captivant qui nous plonge dans la Libye coloniale des années 1920 tout en nous projetant dans le même pays, confronté aux combats contre Daech, durant l’été 2016. »
Teodoro Gilabert
a aussi récemment publié
Fontaine
A découvrir sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=c1b0oupb5pc&feature=youtu.be
grâce à quelques minutes de lecture par un excellent comédien.
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Hélène et Jean-François Salmon
Chansons, Poèmes, « Textes de divertissement »
« Nantes, son fleuve, les rivières, les amis, les amours… »
Tous les deux sont venus,
bien souvent,
dans nos deux lycées
chanter Corbière, Cadou et les autres…
A noter dans leur bel ouvrage,
notamment, un très joli texte
dédié à Julien Gracq…
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Une nouvelle livraison
de la revue Planète Jules Verne
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Le vendredi 8 décembre à 20h30,
au Lycée Clemenceau,
l’Amicale des Anciens Elèves
des Lycées Clemenceau et Jules Verne
accueille l’historien Jean Bourgeon
pour une conférence sur le thème :
« Les femmes et la Première Guerre mondiale »
Notre ami Jean Bourgeon est notamment l’auteur des chroniques de la Grande Guerre, sur le site « Nos Ans Criés », www.nosanscries.fr
Présentation de la conférence
La Première Guerre mondiale est une guerre totale. Elle implique les civils et en particulier les femmes.
Outre les souffrances dues à la séparation des êtres chers (mari, fils…), elles doivent supporter seules les charges familiales, gérer l’exploitation agricole, la boutique, le commerce, remplacer dans les usines les ouvriers partis au front. On fait-appel à elles pour servir comme infirmières, comme marraines de guerre. Elles sont les mobilisées de l’autre front, le front de l’arrière ou de l’intérieur.
Cette mobilisation, vont-elles la subir avec résignation ou bien vont-elles s’en servir pour s’émanciper ?
C’est à cette question que tentera de répondre Jean Bourgeon
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Votez « Paprika »
le dessin animé de Marianne Barbier,
ancienne élève du lycée Clemenceau,
programmé le samedi matin (à 9 h)
et pendant les vacances de Noël
sur France 5
dans l’émission : Zouzous
A voir en Replay, sept jours durant.
Voir le portrait de Marianne Barbier
à l’onglet « Héloïse / Rétrospective ».
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Teodoro Gilabert
ou
l’autobiographie
de l’urinoir
de Marcel Duchamp
Ce lien vers une petite lecture par un excellent acteur :
https://www.youtube.com/watch?v=c1b0oupb5pc&feature=youtu.be
Teodoro Gilabert,
né en 1963 à Valence (Espagne),
n’a jamais été professeur au lycée Clemenceau
contrairement à ce que l’on croyait
confondant sans doute l’auteur et tel de ses narrateurs.
Lui enseigne aujourd’hui l’histoire et la géographie au lycée de Pornic.
Géographe de formation et auteur d’une thèse de doctorat sur la géographie de l’art contemporain en France (2004).
Ecrivain, il avait auparavant publié, cinq romans,
- Les Pages roses, Buchet Chastel (2008),
- La Belle mauve, Buchet Chastel (2010),
- L’amer orange, Buchet Chastel (2012),
- Outremer 1311, roman biographique sur Yves Klein Aléa (2013),
- Je transgresserai les frontières, Buchet Chastel (2017)
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L’écrivain et critique
Eric Chevillard,
ancien élève du lycée,
nous régale
avec son nouveau livre,
illustré par Jean-François Martin
« Ce livre s’adresse aux désespérés,
aux nostalgiques convaincus que nous nous essoufflons,
que les plus belles pages de notre littérature
ont été tournées depuis longtemps
et jaunissent derrière nous
et qu’il ne reste plus rien à écrire. »
(Quatrième de couverture)
Eric Chevillard est né en 1964 à La Roche-sur-Yon
il a été élève des Classes Préparatoires littéraires du lycée Clemenceau
et a livré quelques souvenirs en 2008 pour le Livre du Bicentenaire du Lycée
(voir : Julien / Anthologie)
Il publie principalement aux Editions de Minuit à partir de la fin des années 1980.
Son blog, L’Autofictif fait l’objet d’une publication annuelle aux éditions L’Arbre Vengeur depuis 2009.
Prix Wepler 2004, pour son roman Le Vaillant Petit Tailleur.
Prix Vialatte 2014, pour l’ensemble de son oeuvre.
Collaborateur du Monde des Livres depuis 2011,
pour une chronique illustrée par Jean-François Martin,
il nous livre sa Défense de Prosper Brouillon
comme une sorte de bilan
de son activité de critique littéraire.
Désopilant ! Et tellement vrai !
Chroniqué par Jean-Louis, le 9 octobre 2017
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À l’occasion de la Fête de la Science
François Sauvageot,
professeur au Lycée Clemenceau,
publie
J’ai jamais rien compris aux mathématiques mais ça je comprends,
En 4e de couverture du livre :
« Pourquoi ? » … « C’est pas juste ! » … « Oh ! » … « C’est beau ! » … autant de motivations pour faire des maths et pour trouver un peu de paix et de sérénité au milieu de nos expériences personnelles, grâce à des modèles simplifiés du monde qui nous entoure.
François Sauvageot nous livre ici une vision « habitée » des maths. Il s’interroge sur les bourses au mérite, les tests ADN, les impôts, la démocratie, le partage, etc. avec des mots simples et peu voire pas de formalisme. Il visite au passage quelques stars des maths comme l’équation du 2nd degré ou la suite de Fibonacci.
François Sauvageot est mathématicien et acteur de science populaire.
Vous pouvez le voir lors de ses one-maths shows ou en compagnie de Cédric Villani dans « Comment j’ai détesté les maths », le film d’Olivier Peyon.
Il intervient également avec son association, Résonance – Art & Science, pour des spectacles mêlant danse et mathématique. »
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La Bibliothèque de la Pléiade
chez Gallimard
s’enrichit d’un nouveau volume
consacré à
Jules Verne
et à ses Voyages extraordinaires
Au sommaire,
dans une édition
sous la direction
de notre ami Jean-Luc Steinmetz
Le Tour du monde en quatre-vingts jours
Michel Strogoff
Les Tribulations d’un Chinois en Chine
Le Château des Carpathes
Chroniqué par Jean-Louis, le 9 octobre 2017
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Une parution
et un message de notre ami,
le philosophe Jacques Ricot,
anciennement professeur au lycée
Bonjour,
Je me permets de signaler la parution de mon livre Penser la fin de vie. L’éthique au cœur d’un choix de société.
J’ai voulu synthétiser et surtout enrichir, élaguer et actualiser mes travaux antérieurs en visant à proposer une sorte de « manuel » concernant l’éthique des soins palliatifs. On peut feuilleter l’ouvrage et le commander éventuellement à l’adresse suivante.
https://www.presses.ehesp.fr/produit/penser-fin-de-vie/
Bien cordialement.
Jacques Ricot
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A noter, le nouveau livre de notre amie, écrivaine et anciennement professeure de lettres au lycée,
Marie-Hélène Prouteau
D’ores et déjà en librairie
La ville aux maisons qui penchent
où le lycée Clemenceau est présent,
notamment au travers
de deux de ses anciens élèves,
Julien Gracq et Michel Chaillou
Extrait du chapitre « L’Eveil »
» C’est une ville de pierres blanches. Cette couleur en majesté semble vêtir le cœur de Nantes d’une quiétude rare. L’Eglise Saint-Nicolas, le Théâtre Graslin, la Cathédrale, l’ancien Palais de justice, les vieux hôtels du quai Turenne aux murs ravalés se tiennent dans l’immobilité paisible d’une ville zen, sommeillant derrière ces écrins de pierre claire. On pourrait croire que le grand heurt de la vie est passé au loin.
Nous voici sur l’esplanade. Drapeaux au vent sous le soleil, le Château semble revivre. Un roller passe à toute vitesse. Comment ne pas penser à l’aquarelle de William Turner, Nantes Cathédrale et Château ? Des camaïeux de beige, de rose sur des tonnes de blanc y transfigurent le lieu et font de la Cathédrale un sémaphore de céruse. Captée par le peintre, une lumière s’invente dans la patine du tuffeau. Oriflammes et voilures sous le soleil, elle semble couler en spirales fluides et mouillées. On dirait que le temps s’est arrêté.
Un peu plus loin, dans le square Elisa Mercoeur, le monstre marin de Kinya Maruyama. Quelques pigeons clopinent tranquillement. Le trottoir, l’asphalte viennent de disparaître comme en songe. Une autre effervescence se prépare. Le flot des piétons n’est plus celui du tramway et du Chronobus mais celui des voyageurs d’hier qui attendent le bateau à vapeur. Avant que ne soient comblés les bras du fleuve. Dans cette ville, le passé ne cesse de colorer le présent. Nantes est coutumière de ces visions où les choses s’étirent, s’allongent en captures d’écran.
Dans les gabares à quai, on charge et on décharge. Par moments viennent à nous les cris des bateliers sur la Loire. Le Château, miraculeusement, a retrouvé son lit d’eau qui bat les flancs des remparts. Sur le quai, corsages de percale et costumes de drap se frôlent. Des regards, un rendez-vous amoureux ? La jeunesse ne prend jamais de rides. Rire d’un enfant aux joues bien rouges. Une vieille dame serre contre elle un bouquet de fleurs. Est-ce hier, est-ce aujourd’hui ? Deux cents ans plus tard, les trajets dans la ville retrouvent la trace de l’ancienne voie d’eau. Ces passagers qui se précipitent pour saisir la correspondance ne sont-ils pas les voyageurs du bateau à vapeur qui part pour Ancenis ?
Ne vivent-ils pas en nous, ces gens emplis de souffles aimants ou de larmes qui se sont affairés ici ? N’oublions-nous pas que nous sommes faits d’un peu de ce qu’ils furent ? Des fils invisibles nous relient à eux. Il faut se laisser appeler par ces êtres que l’on n’a pas connus.
Le cheminement se fait naturellement des douves du Château jusqu’à la place Marc Elder. Il y a soudain comme une vibration dans les pierres du tuffeau, quand on lève les yeux vers les fenêtres. Derrière l’une d’elles, un enfant s’est approché pour voir. C’est un petit réfugié juif, de douze ans. Le soleil de fin de matinée, ce 19 juin, illumine l’infinie blancheur de la pierre. Devant le pont-levis, quatre hommes sont descendus de leur moto. Ils ont les bras de chemise relevés. Il flotte comme un air de vacances. L’enfant, pourtant, a froid. Plus un bruit dans la ville. On dirait qu’elle retient son souffle. L’éclat du soleil sur la mitraillette en bandoulière des soldats allemands se plante dans son cœur. Quelque chose se déchire en lui. C’est alors qu’il entend leur rire. L’enfant comprend. Avec ce rire, commence le temps des loups.
Du temps passera. Bien plus tard, il reviendra dans cette ville. Invité à l’occasion du bicentenaire du lycée Clemenceau où il fut élève. Quand il évoquera l’entrée des Allemands dans Nantes, à nouveau, il éprouvera ce froid. Eblouis, sans perdre une de ses paroles, nous écouterons Robert Badinter.
C’est une ville de pierres blanches tranchées au fer. »
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Stefano Carloni,
Le dessinateur de la BD
dédiée à Clemenceau,
écrit au lycée
« Bonsoir,
je suis un dessinateur de bande dessinée et je vous contacte parce que je viens de réaliser une BD biographie historique sur Georges Clemenceau.
L’album est de la série Ils ont fait l’histoire, une série historique/didactique sur les biographies des plus grandes personnages historiques.
Si vous êtes curieux, juste pour le montrer aux étudiants intéressés, je vous écris le lien de la BD, parue chez Editions Glénat BD le 7 juin: http://www.glenatbd.com/bd/clemenceau-9782344017319.htm
Merci pour l’attention,
cordialement
S. Carloni »
Merci à Stefano Carloni pour son message de ce mercredi 28 juin et pour ses chouettes dessins.
Et, comme moi, jetez-vous sur cette BD dédiée au Tigre !
Georges (alias Jean-Louis)
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Lu dans la Presse
Patrick Hervé a noté la publication,
chez Diabase,
d’un livre de
Catherine Urien
consacré à Tristan Corbière,
le poète des Amours Jaunes
et ancien élève du lycée :
« Au pays de Tristan Corbière »
Dans son délicieux petit livre, Catherine Urien, poète, écrivain qui vit à Morlaix et qui reconnaît que depuis longtemps la peinture et le paysage inspirent son écriture, s’emploie à répondre à l’attente exprimée par Jean-Luc Steinmetz dans sa monumentale biographie de l’auteur des Amours Jaunes :
« Les longues journées de Tristan, soit à Morlaix, soit à Roscoff, restent à inventer… »
Jean-Luc Steinmetz, Tristan Corbière, « Une vie à-peu-près », Fayard, 2011
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Lu dans la Presse
« Les Voix du large »
ou une joyeuse virée à l’île d’Yeu
Sur France 3,
un film documentaire
de Xavier Liébard,
ancien élève du lycée
Ouest-France, vendredi 7 avril 2017
« Pendant un an, le cinéaste nantais Xavier Liébard a filmé l’île d’Yeu et ses habitants au travers de la radio locale associative Neptune FM (fréquence 91,9).
Cela donne un documentaire, Les Voix du large, qui raconte comment les Islais font vivre cette radio depuis près de 35 ans. On croise les animateurs, les bénévoles, les auditeurs et on découvre une vie communautaire qui apprivoise d’autres formes de lien social. Où l’on prend une grande bouffée d’iode, de gaieté et d’espoir. »
Ouest-France, 10 avril 2017
A été diffusé sur France 3 Pays de la Loire ce lundi 10 avril.
a été en replay sur pluzz.francetv.fr/france3 pendant la semaine du 11 au 16 avril.
a été projeté le jeudi 13 avril à 21 h au Ciné Islais à l’île d’Yeu
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Signalé par Patrick Hervé, alias DRIG
Roland Brou
(ancien du lycée Jules Verne, 1969 – 1975)
et Patrick Couton
(ancien du lycée Clemenceau, 1955-1965)
sortent un deuxième disque
sur les chansons nantaises.
Présentation du disque :
vendredi 07 avril à 19h
à l’Auditorium de Rezé,
dans un répertoire « nantais et cuisinier ! »
Entrée libre.
Patrick Hervé nous précise :
Patrick Couton est entré à Clemenceau en CM2 en 1955 pour en sortir en 1965 avec le souvenir de Thomas Narcejac comme prof de Français en 6° et 5°.
Musicien et chanteur qui était attitré au Bateau lavoir sur l’Erdre dans les années 70.
C’est également un traducteur reconnu.
Roland Brou est entré en 1969 à Jules Verne et est sorti en 1975 pour faire des études de droit.
Maître des écoles, c’est un chanteur traditionnel de haute Bretagne parmi les plus reconnus.
Il a fait ou participé à une quinzaine de disques (dont « Nantes en chansons ». Dans le livret : « j’évoque les bruits de ma jeunesse à Nantes comme celui de la pluie sur les feuilles des arbres du JP (jardin des plantes) ou des grilles de l’ascenseur de chez Decré…). En retraite, il fait de nombreux concerts ou est invité dans différents pays.
Le CD est un mélange de chansons écrites pour le duo (Michel Boutet, Henri Philibert, Aurèle Salmon) et de chansons sur feuilles volantes évoquant l’histoire de Nantes (Carrier, exécution de Thomas Lebreton, la compagnie de navigation Théodore Barbey…)
Le point commun est que ce sont toutes des « Chansons nantaises ».
Distribution dans les points de vente à partir d’octobre et lors des concerts.