Lu dans Ouest-France
(Edition de Nantes du vendredi 12 janvier)
Nantes,
sous la plume
de Marie-Hélène Prouteau
» Professeure de lettres, écrivaine, Marie-Hélène Prouteau est aussi chroniqueuse littéraire.
Ouest-France
Après La petite plage, ouvrage paru en 2015, Marie-Hélène Prouteau présente La ville aux maisons qui penchent. On reconnaîtra bien sûr la ville dont il s’agit : Nantes, où vit l’auteure depuis cinquante ans. Elle emboîte ainsi le pas à son illustre prédécesseur, Julien Gracq qui, en 1985, avait publié La forme d’une ville.
Outre leur passion commune pour Nantes, le lycée Clemenceau les réunit : la première y a enseigné, quand le second y a été interne, au début du XXe siècle.
Lire Marie-Hélène Prouteau, c’est se laisser bercer par un style à la fois poétique et rythmé. « Tout est ambivalent et Nantes le sait mieux que n’importe quelle cité. Le souffle de l’océan dilate ses rues. La mer s’y laisse seulement deviner, comme une amante distante. […]. À petits bruits, la marée pénètre deux fois par jour dans la ville… »
L’écrivaine arpente la ville en vingt chapitres pour en faire partager sa richesse géographique, historique et culturelle d’hier et d’aujourd’hui. »
Vendredi 19 janvier, à 16 h,
bibliothèque Paul-Éluard,
32, avenue des Plantes.
La ville aux maisons qui penchent, Suites nantaises,
La Chambre d’écho, 2017.